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 We're not the same, dear, as we used to be [Allan]

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AuteurMessage
Magaly Bonhavre
⚡ NOUVEAU RESIDENT.
Magaly Bonhavre
ϟ PAPERS : 145
ϟ LIVE HERE SINCE : 06/06/2011
ϟ LOOK LIKE : Katy Perry
ϟ CREDITS : Silly Love
ϟ COOL JOB : Stagière en Criminologie




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MessageSujet: We're not the same, dear, as we used to be [Allan]   We're not the same, dear, as we used to be [Allan] EmptySam 25 Juin - 3:27

We're not the same, dear, as we used to be [Allan] Teenage-dream-o
We're not the same, dear, as we used to be.
The seasons have changed and so have we.
There was little we could say, and even less we could do
To stop the ice from getting thinner under me and you.



À la sortie de l’université, je jubilais de joie. Enfin libre. Ces nuits d’efforts, ces matins à gueuler après Lorcan pour sa manie de se contre-foutre de ma présence dans l’appartement, à enfin pouvoir passer plus des quelques heures avec ma copine, pouvoir se lever à midi et enfin, enfin, relaxer. Un mois à magnifiquement rien faire et pouvoir prendre tout ce que j’avais hypothéqué de ma vie pour mes études et enfin le dépenser dans des moments magnifiquement mérité. Ensuite : le fruit de mes efforts. Mon stage. Enfin accepté dans ce stage unique qui avait mené ma cohorte à une bataille pour le plus fort, pour pouvoir atteindre la perfection, dans le simple but d’être l’élu de cette chance magnifique. Et au final, j’avais réussi. Sans couteau dans le dos et égorgement de notes volés comme mes comparses, j’avais gagnée le droit d’être dans l’équipe de laboratoire de terrain de la section homicide de la police de San Francisco. Non seulement enfin pouvoir être dans ces bureaux ultrasophistiqués, mais pouvoir montrer cette expérience sur mon cv. Un autre grands pas dans mon rêve de FBI, ce rêve lubrique que j’avais depuis que j’ai pu mettre les pieds en sol américain. J’avais le papier que mon chef de département venait de me remettre, celui qui confirmait ma victoire. Cette chose inattendue qui allait rendre si fière mon père et ma petite-amie. Surtout Roskana en fait. Toutes ces nuits de plaisir luxueux sacrifié pour une carrière, pour un avenir, pour notre futur. J’aimais ma meilleure amie, j’aimais celle qui était devenue mienne. Car elle était la seule qui pouvais réellement comprendre pourquoi je la laissais seule et nue dans mon lit pour retourner travailler jusqu’à l’aube et retourner me coucher contre elle, depuis longtemps endormie, plus magnifique vision de cette femme qui m’est été de voir. Je devais l’appeler. Maintenant. Lui dire. Je pris mon cellulaire.

Quelle ne fut pas ma surprise de voir qu’un message texte m’attendait. Mon cellulaire sur vibreur le temps de ma rencontre, politesse oblige, je n’avais pu savoir. Une invitation inattendue, une retrouvaille qui me paraissait juste. Ce message envoyer en temps d’examen m’aurait rendue hystérique et franchement agressive. Revoir Allan était quelque chose qui m’avait toujours angoissée pour la simple et unique raison que dans notre rupture, j’avais été la fautive. Dans un couple, la séparation est mutuelle. Partageant les tords, les erreurs, les mots blessants et atteignant le climax d’une douleur muette mutuelle, vient le moment où tout explose. Dans des débris, souvent des écorchés, plusieurs blessures du cœur et une guérison agonisante et lente de deux soldats d’un amour désillusionné. Mais pas nous. Pas Allan. J’avais été garce. Je l’avais plaquée. Et ce que l’orgueil souffrirait, ce n’était pas le départ. Mais la cause. Partir pour un autre était sans doute plus facile à accepter que de partir pour embrassé son orientation sexuelle et s’affirmer gay et en amour de son amie d’enfance. La faute était mienne, j’avais compris le mutisme d’Allan. Et j’avais toujours craint le jour où il m’appellerait, où il voudrait discuter de tout. Car ma tête était dans la criminologie, pas dans l’amour. Pas en ce moment d’études. Mais dans ce moment d’hystérie, de joie et de calme, je ne pu répondre que par l’acception à ce sms.

Quelques heures plus tard, j’étais chez Roskana, couverte de sueur et embrassant une dernière fois ses lèvres charnue au gout cerise. L’amour était quelque chose de si beau, surtout lorsque consommé. Une fois la pulsion animale assouvie et qu’il ne restait que l’épuisement d’une luxueuse jouissance. Ce moment qui ne durait qu’une fraction de seconde où un regard avait plus de valeur qu’un millier de Je t’aime prononcer. Ce moment de pur amour où l’on constatait l’importance de la présence de l’autre dans sa vie. Ce moment unique qui ne pouvait être vécu que par des couples. Jamais dans une baise d’une nuit, pareil regard ne pouvait être échangé. Souvent sans un regard, on se relevait on s’habillait et on oubliait de se fondre dans la pupille de l’autre pour éviter de voir le propre reflet de la solitude qui nous avait poussé à faire cette action. «Je prend ta robe bleu okay?» Demandais-je doucement à ma copine qui avait refusé de venir avec moi dans ce bar, histoire que cette discussion ne soit pas détournée par une autre présence et où le malaise de l’incapacité à être vrai devant l’autre. L’intimité d’un couple déchu ne pouvait réellement être vu et discuté qu’en présence de l’autre. On avait beau blâmé l’autre devant les autres, ou même simplement se plaindre de la relation terminé, devant l’autre la vulnérabilité d’une âme écorché nous faisait souvent perdre les moyens. Et tous les grands discours que l’on s’était promis de déclarer à coup de force d’âme se dégrade en une faible phrase malaisante prononcer du bout des lèvres. Une peur de l’autre, de se blesser de nouveau, de se revoir tel que l’on avait été avec l’autre. Et le tourbillon d’un non-être commun se termine dans un au revoir remplis de promesse d’amitié sans réelle intention par soucis d’égocentrisme pudeur.

Habillée enfin de cette courte robe qui donnait à ma copine des courbes à rendre folle, maquillée de ma plus belle parure, portant sur moi un joli sourire, verre de bière à la main, j’attendais la venue retardé de celui qui m’avait invité à ce lieu que je n’avais pas vu depuis le début de l’année scolaire. Je m’accordais rarement le droit de boire lorsque l’université était commencer pour la simple et bonne raison que je devais être à mon meilleur pour me permettre des soirées comme celle-ci à la fin de l’année; des soirées sans soucis scolaire et bienfaitrice, des soirées de fête, des soirées de débauche. Je cherchais de mes yeux puissants mon ancien amoureux. Alors Allan, que deviens-tu depuis le temps?
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