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 you called me ? ✽ allan.

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Sadie O. Priestley
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MessageSujet: you called me ? ✽ allan.   you called me ? ✽ allan. EmptyMer 1 Juin - 20:06

    Tranquillement affalée sur mon canapé, armée de la télécommande que je tenais de la main droite, cela faisait plus d'une quinzaine de minutes que je passais d'une chaîne à une autre sans vraiment porter une grande attention aux images qui défilaient. Je n'avais absolument rien à faire aujourd'hui. Pas de travail puisque Vanille, mon nouvel employeur depuis peu, m'avait annoncé la veille qu'elle n'aurait pas besoin de moi aujourd'hui car le rendez-vous qui avait été prévu entre moi, le photographe et elle avait été annulé à la dernière minute. Pas de photo shoot pour aujourd'hui, alors. Ceci expliquait donc ma présence chez moi, affalée devant le poste de télévision, la mine presque morose. Un long soupir de lassitude s'échappa d'entre mes lèvres à la vue d'un énième feuilleton sans le moindre intérêt et où, si on avait le malheur de manquer ne serait-ce qu'un seul épisode, on avait l'impression que toute une année s'était écoulée dans la vie des personnages tant leurs situations avaient changées. Un tel apprenait que sa femme l'avait trompée alors qu'ils filaient le parfait amour lors de l'épisode précédent, l'autre découvrait que celui qu'elle considérait comme l'homme de sa vie était en réalité son demi-frère caché et une telle sombrait dans la dépression avait avoir perdu son petit-ami dans un mystérieux accident de voiture sans doute orchestré par ses parents. En somme, des histoires bourrées de rebondissements inattendus mais tellement mal interprétées que cela me décourageait de suivre les aventures des personnages en question.
    Nouveau soupir qui exprimait ma lassitude à la perfection. Je sombrais doucement dans l'ennui. J'aurais pu sortir, mais je n'avais aucune idée de l'endroit où je pouvais aller. De plus, j'avais l'impression que de traverser le couloir qui me mènerait à la porte d'entrée était une tâche surhumaine, tant j'étais confortablement installée sur mon canapé. Mon esprit se mit à vagabonder, j'essayais de trouver une activité plus intéressante à faire que de rester cloitrée chez moi à m'ennuyer mortellement. Je regardais l'heure qu'affichait mon portable, nous étions à peine en début d'après-midi et je ne savais déjà pas quoi faire. Peut-être pourrais-je appeler Sully pour qu'il vienne me rejoindre ou m'incruster chez lui ? Ou bien lui proposer une sortie dans un endroit quelconque, de l'air frais me ferait le plus grand bien. Et étant donné qu'il semblait avoir des soucis avec sa dulcinée en ce moment, une sortie entre amis ne pourrait sans doute que lui faire du bien à lui aussi. Du moins, c'est ce dont j'étais convaincue. La dernière fois que nous nous étions vus, il ne cessait de me répéter à quel point Pippa était merveilleuse et qu'il ne comprenais pas d'où lui venait sa peur de l'engagement. Je lui avais répondu que je ne comprenais pas non plus mais que j'étais sûre que les choses allaient s'arranger, à défaut de trouver quelque chose de meilleur à lui dire. Je considérais Sully comme mon grand frère et j'étais très proche de lui. Logiquement, je détestais donc l'idée même qu'il ne se sente pas totalement dans son assiette et que je ne puisse rien faire pour l'aider à se sentir un peu mieux.
    Soudain, et au moment où je m'y attendais le moins, mon portable se mit à vibrer sur la table basse. Ces petits bourdonnements m'arrachèrent un léger sursaut qui me ramenait à la réalité. Je me saisis du petit appareil électronique et regardait le nom de mon futur interlocuteur qui s'affichait. Allan. Je plaçais mon portable au creux de mon oreille droite à peine deux secondes plus tard. Il me demandait si je pouvais passer chez lui, ajoutant que c'était parce que le petit Danny s'ennuyait de ma présence. Je répondais par l'affirmative à sa question, un sourire aux lèvres qui se dessinait alors que je raccrochais car j'allais enfin sortir de ma solitude au moins l'espace de quelques instants.
    Le trajet de mon appartement au sien ne prit même pas dix minutes puisque nous vivions dans le même immeuble. C'était un avantage lorsque je faisais du babysitting pour lui étant donné que j'étais disponible à tout moment et que - flemmarde comme j'étais - j'appréciais le fait que le trajet ne m'épuisait pas énormément. J'étais dorénavant en face de sa porte d'entrée et frappait à trois reprises dessus, attendant une réponse. « Salut. » dis-je alors que son visage me faisait face, souriante.


Dernière édition par Sadie O. Priestley le Ven 3 Juin - 20:41, édité 1 fois
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Allan D. Locksley
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MessageSujet: Re: you called me ? ✽ allan.   you called me ? ✽ allan. EmptyVen 3 Juin - 19:54

    STRANGER : are you licking my pussy right now ?
    YOU : Yeah, I'm kissing it, do you like it ? Around your clit, slowly and tenderly ...
    STRANGER : mmm it's so good ...
    YOU : And now, I'm

Merde, le petit était entré. Allan referma violemment son ordinateur en levant les yeux au ciel. Heureusement qu'aujourd'hui il avait fait ça pour s'amuser et non pas pour se masturber comme un vieux pervers en manque. Il avait un minimum de classe, tout de même, si pour certains leur main droite était leur meilleure amie, pour le peintre elle restait avant tout celle qui tenait le pinceau. Affichant un petit sourire sur son visage, il se tourna vers son gosse qui le contemplait avec de grands yeux. Il réfléchit quelques secondes pour deviner la raison de ce regard, vérifiant qu'il n'était pas débraillé, qu'il n'avait pas quelque chose sur le visage ou qu'il n'avait pas emprunté Barney le dinosaure pour le mettre sur son bureau - oui il lui arrivait de piquer les jouets de son fils, il n'y a pas de quoi en faire tout un plat - mais apparemment la source de son expression désorientée était tout autre. Avec un air de grande personne, il s'assit sur une chaise aux côtés de son père et demanda avec tout le sérieux du monde, les sourcils froncés de façon risible « Papa, elle est où Sadie ? » . Étonné, Allan leva un sourcil « Sadie ? Qui est Sadie ? ». Il avait le front plissé sous la réflexion de la même manière que son fils. Tous deux le portrait craché l'un de l'autre. La scène, en elle même, était désopilante. Ils ressemblaient au Penseur, de Rodin. Irrité, le gamin répondit dignement « Bah c'est la dame qui venait me garder quand tu allais retrouver tes amoureuses. ». Ah ! Sadie. Comment avait-il pu oublier son prénom ? C'est simple : honnêtement, il avait du lui demander une fois, puis il s'était contenté de la saluer et de la payer à l'avance, sachant qu'il rentrerait saoul de toute façon. Allan rougit « Eh ! Qui t'a dis que j'allais retrouver mes amoureuses ? ». Toujours calmement, Danny énonça « C'est Sadie. Elle m'a dit que tu faisais crac badamoum avec des madames. ». Le peintre n'eut plus qu'une envie. Creuser un trou sous ses pieds et n'en jamais sortir. Pourtant, il ne coupa pas court à la conversation et s'enquit « Est-ce que tu sais ce que ça veut dire ? ». Pitié que la baby-sitter ne soit pas allée lui faire un cours d'éducation sexuelle, il n'avait que cinq ans, bon sang ! Le silence de Danny, qu'il cru d'abord équivoque, s'expliqua quand il s'aperçut des larmes qui coulaient sur les joues du petit garçon. Paniqué, Allan attrapa son marmot par les épaules et s'écria « Eh! Pourquoi tu pleures ? Arrêtes de pleurer ! Danny, s'il te plaît, réponds à ton père ! Tu veux de la glace ? Une nouvelle console de jeux ? Regarder la télévision ? Que papa joue aux cowboys et aux indiens avec toi ? ». Il n'obtint pas de réponse et Danny se contenta de pleurer sans un mot, les bras autour de ses petites jambes, recroquevillé et frêle. Allan détestait voir sa progéniture dans un tel état, il ne savait pas quoi faire, quoi dire, quoi acheter ou ne pas acheter, qui appeler, s'il fallait appeler les pompiers ou non . Il était perdu face à la souffrance pure et enfantine que le petit ressentait actuellement, ne pouvant la comprendre ni la soulager. Enfin, en un souffle, il lâcha « Je veux Sadie, je veux Sadie . » Allan, qui frôlait l'hystérie face à son impuissance, se leva, renversa son chevalet pour renverser une toile à peine esquissée, puis il attrapa son portable en espérant avoir gardé le numéro de la jeune femme. Heureusement, c'était le cas, et elle répondit à la deuxième sonnerie. Il lui expliqua rapidement la situation, la suppliant de venir, conscient qu'elle serait sûrement la seule personne à pouvoir soulager sa peine ce soir. Serviable, elle accepta et dix minutes plus tard sonnait à sa porte. Allan avait eu le temps de se reconstituer un air impassible. Souriante, elle le salua, il ne put s'empêcher de la trouver très jolie, avec ses grands yeux bleus malicieux et ses beaux cheveux blonds coiffés à la va vite. Était-ce l'intérêt que lui portait son fils qui le faisait changer de regard sur une femme qu'il avait à peine remarquée jusqu'alors ? Toujours est-il qu'il l'invita à entrer d'un geste, puis dit précipitamment « Il n'arrête pas de pleurer depuis tout à l'heure et il vous réclame. Je suis désolé, vous avez sûrement mieux à faire de votre journée, je vous paierais si c'est nécessaire, mais je ne sais plus quoi faire pour le calmer ... » . .

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Sadie O. Priestley
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MessageSujet: Re: you called me ? ✽ allan.   you called me ? ✽ allan. EmptyVen 3 Juin - 22:18

    Sans jamais réellement comprendre pourquoi, j'avais toujours été douée avec les enfants. Ils m'appréciaient beaucoup, m'adoraient même parfois et c'était totalement réciproque. J'étais le genre de personne à devenir complètement gaga en face d'un bébé, à les trouver tellement mignons à la moindre des petites mimiques qu'ils pouvaient faire. Je parvenais même à trouver adorable le fait que les bambins régurgitent le contenu entier de leurs biberons sur ceux qui avaient le malheur de vouloir jouer un peu avec eux. Ces petits êtres vivants miniatures me rendaient toute heureuse et c'était l'une des raisons pour lesquelles j'avais décider saisir l'opportunité qui s'était offerte à moi - quelques mois plus tôt - en répondant à une annonce qui stipulait qu'un père célibataire était à la recherche d'une babysitteur au plus vite. De l'argent facile, c'est ce que j'avais pensé en premier lieu. Cependant, je ne m'étais pas doutée une seule seconde que le gosse que je garderais s'attacherait à moi aussi rapidement et aussi intensément. Ni que je ferais de même.
    J'avais beau savoir que Danny adorait jouer aux cowboys et aux indiens, qu'il avait une collection impressionnante de jeux vidéos pour un enfant de son âge et que la glace à la pistache était sa favorite, je ne savais pratiquement rien sur son géniteur. Ce dernier était une véritable énigme à mes yeux, un mystère. Si je me souvenais bien, nous ne nous étions adressés la parole que brièvement le premier soir, au moment des présentations. Par la suite, ce ne fut que des brèves salutations que nous avons commencer à échanger. Avant qu'il ne me confie Danny pour la soirée, il prenait toujours soin de me payer à l'avance. C'était plutôt judicieux de sa part puisqu'il rentrait tous les soirs ou presque, complètement éméché. Il empestait l'alcool et la fatigue se lisait sur son visage. De plus, j'avais remarqué un soir une trace de rouge à lèvres écarlate sur le col de sa chemise. Chose dont je n'avais évidemment pas fait mention, ce n'était pas mes affaires. Mais j'en étais rapidement venue à la conclusion qu'il préférait passer ses nuits dehors, en compagnie d'une représentante de la gente féminine quelconque, plutôt que de s'occuper de son fils. C'était sans doute pour cela que je m'étais prise d'affection pour Danny. Ce dernier me faisait de la peine puisque sa mère paraissait être sortie du tableau et que son cher paternel n'était qu'à moitié présent. La seule personne qui semblait se faire une joie de s'occuper de lui était moi, la babysitteur qui ne faisait même pas partie de sa famille.
    Trois coups à la porte suffirent pour annoncer ma présence. La porte ne tarda pas à s'ouvrir et Allan me fit face. La même expression impassible à laquelle j'avais toujours droit était présente sur son visage. Faisait-il vraiment de son mieux pour ne laisser transparaitre aucune de ses émotions ou tout ceci n'était-il qu'une simple façade ? Je n'en avais aucune idée et cette expression flegmatique, comme si il était imperturbable, faisait partie du mystère en question qui entourait cet homme. Il m'invita tout de suite à entrer, m’annonçant que le petit n'arrêtait pas de pleurer depuis tout à l'heure et qu'il m'avait réclamée. J'entrais alors dans l'appartement et lorsqu'il s'excusa pour le dérangement et qu'il ajouta qu'il était prêt à payer si c'était nécessaire, je le stoppais d'un petit mouvement de la main. « C'est pas un souci, ne vous inquiétez pas. Le feuilleton colombien pourra bien attendre. » lui répondis-je alors, sur le ton de la plaisanterie. « Où est-il ? » Sans même attendre une réponse de la part de mon interlocuteur, je me dirigeais vers la chambre, guidée par les reniflements bien distincts du petit garnement. Je poussais la porte d'entrée tout doucement et pénétrais dans la chambre où Danny s'était recroquevillé en boule sur le lit. En me voyant, je pus remarquer son regard qui s'illuminait et cette vision provoqua un large sourire sur mes lèvres. Je lui tendis alors les bras tandis qu'il se précipitait pour s'y jeter dedans.


Dernière édition par Sadie O. Priestley le Lun 6 Juin - 18:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: you called me ? ✽ allan.   you called me ? ✽ allan. EmptyDim 5 Juin - 22:06

Certaines personnes disaient d'Allan qu'il était un père irresponsable. Dans un sens, il était raisonnable d'y songer, il avait un train de vie dissolu et il était considéré comme le pire des connards. Sauf qu'il fallait différencier le Allan public, complétement misogyne, borné, entêté, coureur de jupons, impertinent et irrespectueux, et le Allan privé, celui qu'il n'était qu'avec Danny : doux, patient, attentif, tendre, aimant et prêt à tout pour le rendre heureux. Oui, la première impression qu'on se faisait d'Allan était souvent trompeuse. Et croire qu'il ne pouvait être que cette unique personne était une erreur. Nous vivons dans une société où il est nécessaire de cataloguer les gens, de les trier, ranger, distribuer, corriger, redresser, aligner, rentrer dans le moule. Sinon nous perdons pied. Si nous faisions du monde un schéma, ce sera un cercle finement tracé avec tous les stigmates et stéréotypes ancrés dans les esprits depuis des centaines d'années, représentés chacun par une petite croix peu distincte. Puis, il y aurait les outsiders, ceux qu'on a pas pu ramener à la raison et qui se refusent d'être ceux que les gens veulent qu'ils soient. Allan en faisait partie. Plaire aux âmes charitables n'était pas une priorité selon lui. Il avait bien mieux à faire que de se plier aux règles et de faire la courbette devant les gens "importants". Et, au moins, il avait le mérite de ne pas s'endiguer dans les faux semblants. Être soi, de nos jours, était plus malaisé que de jouer un rôle auprès des autres protagonistes de la gigantesque - mais pas moins grotesque - histoire de l'humanité. Alors les gens pouvaient bien parler et projeter sur lui leurs colères et leur soif inassouvie d'une liberté qu'ils se faisaient un devoir de fuir, le peintre ne changerait jamais qui il était. Différente et semblable, voilà ce qu'était l'essence même de son âme. Et, détaché du présent, il passait à côté de tous, insensible, charmeur, tantôt orgueilleux, tantôt hautain, souvent torturé, ce même sourire carnassier arboré en toute occasion. Seul Danny avait le pouvoir de le ramener sur Terre. Par ses rires, ses paroles enfantines mais pas moins passionnantes, cette émerveillement en chaque occasion qu'il transmettait inconsciemment à son paternel qui, d'un regard attendri, redécouvrait avec son fils la beauté des couleurs d'un arc en ciel après la pluie. De plus, le regard de son fils lui permettait de découvrir d'un oeil nouveau les personnes qui les entouraient. Sadie en était le meilleur exemple : il y a de cela une demi heure, c'est à peine s'il se souvenait de son prénom, mais à présent il ne pouvait s'empêcher de la dévisager et de la trouver sublime. Il secoua la tête pour effacer cette pensée déplacée, mais rien à faire, elle restait incrustée dans sa matière grise. Heureusement, elle n'avait pas remarqué sa gêne et elle continua, pétillante « C'est pas un souci, ne vous inquiétez pas. Le feuilleton colombien pourra bien attendre. ». Ah, alors elle aussi regardait quand l'ennui se faisait sentir ? Allan ne put s'empêcher de déclarer avec tout le sérieux qu'il est possible d'avoir quand on dit quelque chose d'aussi stupide « Oui, d'ailleurs j'ai été particulièrement choqué qu'Alexandra quitte Pedro pour Viktor alors qu'elle était enceinte d'Eric. Il me semblait que l'amour de sa vie restait David, si seulement il n'était pas marié à cette imbécile de Christina ». Regarde fiston : c'est ÇA un boulet. Heureusement, la jeune femme ne s'arrêta pas pour si peu et demanda où se trouvait Danny. Il n'eut pas à lui répondre que déjà elle était en direction de la chambre. D'une démarche nonchalante, il s'approcha assez pour la voir serrer son fils dans ses bras alors que ce dernier souriait comme rarement il l'avait vu faire jusqu'alors. Ce magnifique sourire qu'il ne destinait d'ordinaire qu'à lui. Une bouffée de jalousie s'empara de lui quelques secondes, puis il se rappela ses priorités et dit doucement « Je ne sais pas comment vous faîtes. D'habitude, il n'aime pas les étrangers. Non pas que vous en êtes une pour lui mais ... avec le départ de sa mère il a du mal à s'attacher aux gens . » raclement de gorge puis, il rajoute avec une moue séduisante « En tout cas, il a une préférence pour les jolies femmes, comme j'ai pu le remarquer jusqu'alors. » .

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MessageSujet: Re: you called me ? ✽ allan.   you called me ? ✽ allan. EmptyLun 6 Juin - 19:35

    Apparement, je n'étais pas la seule à passer mes débuts d'après-midi le regard planté devant la télévision, à suivre les aventures improbables et insolites des protagonistes mais qui pouvaient parfois se révéler être plutôt distrayantes. Alors que le ton que j'avais employé était plaisantin, Allan me déclara avec le plus grand sérieux du monde une phrase qui m'arracha un sourire amusé qui étira largement le coin de mes lèvres. Lui aussi alors, il suivait ce feuilleton colombien ? Toujours est-il qu'aujourd'hui, il me paraissait un peu moins insensible. Généralement, il ne daignais pas échanger avec moi plus de deux phrases. Phrases qui concernaient pratiquement toujours son fils, les petites habitudes qu'il pouvait avoir, comment gérer ses éventuelles petites crises de nerfs. Or, il venait tout juste d'essayer de commencer une conversation. Du moins, c'est ce dont j'avais l'impression. De plus, il faisait même dans l'humour à présent. Était-ce parce qu'il était désespéré face aux pleurs incessants de sa progéniture, qu'il avait besoin à tout prix de mon aide, qu'il se montrait si agréable ? Je commencais à découvrir une nouvelle facette de mon interlocuteur. Une facette un peu plus plaisante que celle que je connaissais déjà. Comme le célèbre proverbe le disait, les apparences sont parfois trompeuses. Et je commencais à penser que j'avais sûrement jugé Allan trop hâtivement, en me basant uniquement sur les apparences.
    Il n'était pas bien difficile de trouver la trace de Danny. Le pauvre petit angelot devait être réellement perturbé si il en était venu au point de pleurer aussi ardemment. J'aurais pu le retrouver les yeux fermés, guidée par ses sanglots, et quelques reniflements de temps à autres, facilement audibles de l'autre bout de la pièce. J'avais passé suffisamment de nuits à veiller sur le petit chérubin que j'en étais venue à connaître l'appartement dans les moindres détails, comme si il s'agissait du mien. C'était aussi pour cette raison que je m'étais repérée si aisément et dirigée d'un pas assuré en direction de la chambre principale. J'avais ouvert la porte et l'avais trouvé là, tout pelotonné sur lui-même. Son corps frêle était secoué de petits spasmes dus à ses sanglotements incessants. Sanglotements qui s'arrêtèrent comme par magie, au moment même où je pénétrais dans la pièce. Il releva son visage chétif, ses grands yeux tristes - mais pourtant toujours brillant de cette lueur chaleureuse qu'affichent souvent les enfants en permanence - et embués de larmes. « Bah alors mon chouchou, qu'est-ce qui va pas ? » En me voyant, il se leva d'un bond pour me rejoindre et me sourit. La tristesse était à présent disparue de ses yeux et avait laissé place à seulement cette lueur vive, chaleureuse et pétillante qu'il avait dans le regard. Il se jeta alors dans mes bras. Je posais une main dans son dos et la glissais de haut en bas, tout doucement pour le calmer du mieux que je pouvais. Mon autre main était elle occupée à caresser sa petite touffe de cheveux bruns. Soudain, une voix masculine et beaucoup plus grave que celle de Danny se fit entendre et brisa le silence environnant. « Je dois avouer que je ne comprends pas non plus le grand intérêt qu'il me porte. » lui répondis-je alors. Cependant, mon sourire s’effaça doucement lorsqu'il mentionna le départ de sa femme et laissa place à une expression compatissante qui se dessinait sur mon visage. Je continuais de bichonner Danny qui semblait à présent un peu plus apaisé. Ma présence avait l'air d'être plutôt bénéfique, ce qui me rassurait. Le voir dans un tel état sans la moindre raison apparente était déplaisant. « En tout cas, il a une préférence pour les jolies femmes, comme j'ai pu le remarquer jusqu'alors. » Avais-je bien entendu ? Serait-ce un compliment ? Une tentative de séduction ? J'eus un léger froncement de sourcils presque imperceptible à sa réplique avant de reposer mon regard sur lui. À en juger par la moue, tout ce qu'il y a de plus adorable et craquante je dois l'avouer, qu'il affichait dorénavant, il était définitivement en train de me draguer. J'esquissais un petit sourire, me demandant ce qui avait bien pu provoquer un tel changement radical de comportement pour lui. C'était plutôt intriguant de le voir lui, qui j'en étais sûre avait quelques soucis pour mémoriser mon prénom, en pleine tentative de séduction avec moi. « Ou une préférence pour les femmes qui le bichonnent, hein Danny ? » Je baissais alors le regard en direction de l’intéressé, qui était toujours aussi collé à moi. Nouveau sourire ému de ma part en le voyant si tranquille alors qu'il agissait comme si il souffrait le martyr quelques minutes plus tôt. J'avais préféré ne pas relever le compliment, même si le ravissement pouvait facilement se lire sur mon visage.
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Allan D. Locksley
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MessageSujet: Re: you called me ? ✽ allan.   you called me ? ✽ allan. EmptyLun 27 Juin - 9:51

Élever un gosse, ce n'était pas seulement devoir être disponible dix-huit heures de la journée pour répondre aux attentes du petit. C'était aussi des centaines de minutes à espérer qu'il ne lui arrive rien, à craindre le plus banal des accidents, à se lever en pleine nuit pour vérifier qu'il dort paisiblement et s'attendrir quelques secondes sur la moue de son visage en repositionnant le nounours et en rebordant la couette. Si quelqu'un apercevait Allan en ces instants maternels, nul doute que sa virilité en prendrait un coup, mais qu'importait ? Qu'importait ce que l'on pensait de lui, qu'importait les ragots et les murmures au détour d'un couloir, aussi longtemps que Danny était heureux et en parfaite santé ? Au fil des années, le peintre avait eu la chance de le voir grandir, passant de l'adorable petit bébé au jeune garçon qu'il était aujourd'hui, assistant à ses premiers pas et s'étonnant de son premier mot : « Papa » . De toute façon, sa femme était partie quand il avait seulement quatre mois. Il l'avait à peine connu, et Allan ne saurait dire si elle lui manquait. Peut-être que Danny aurait eu besoin de cette présence féminine, à ses côtés, pour lui caresser la joue et déposer un baiser sur son front en lui souhaitant bonne nuit ? Son fils ne lui avait jamais, jusqu'alors, réclamé sa mère, comme s'il devinait qu'il s'agissait d'un sujet tabou. Un jour, il poserait des questions, et Allan lui raconterait, il essaierait de trouver les bons mots pour alléger sa peine, il lui dirait que les adultes, parfois, font les mauvais choix pour eux et pour les autres, que sa maman préférait la liberté à une existence trop paisible avec mon mari et son bébé. Plusieurs fois, il avait songé à rappeler Leaticia, pour lui demander, comprendre ce que lui même, des fois, avait du mal à assimiler. Sa belle sœur lui avait raconté qu'elle avait refait sa vie avec un bel italien, qu'elle vivait une existence d'aventures et s'enquérait de temps à autre de la vie de Danny, est-ce qu'il allait bien ? Avait-il fait ses premiers pas ? Dis ses premiers mots ? Est-ce qu'Allan s'en occupait bien ? Puis, elle retournait à ses occupations sans plus se soucier des deux hommes qu'elle avait abandonné. Un jour, Allan la confronterait et la mettrait face à ses choix. Pour le moment, il se contentait d'oublier.
Les compliments firent rougir Sadie qui tenta tant bien que mal de l'oublier, alors qu'elle répondait « Ou une préférence pour les femmes qui le bichonnent, hein Danny ? » . Allan retroussa ses lèvres en un sourire séduisant « Ouuuuh ..... » what a face ! laissa passer quelques secondes et reprit « Il en a de la chance. » . Allan dut se mordre l'intérieur de la joue pour se retenir d'ajouter une blague de mauvais goût. Danny, qui l'avait rejoisn et semblait avoir repris l'usage de la parole, s'écarta de lui et posa ses yeux tour à tour sur son père, puis sur Sadie, puis sur son père, avec une moue étonnée et amusante, comme les enfants le font si bien. Au final, il demanda « Papa ... Tu peux peindre Sadie ! ». Allan bénit son fils d'être un génie, pour donner le change, il posa la main sur l'épaule du petit garçon « Ça te ferait vraiment plaisir ? ». En réponse, Danny hocha la tête positivement et le peintre sourit à Sadie « Puis-je vous demander quelques heures de votre emploi du temps, sûrement très chargé, pour peindre un portrait de vous ? » . L'occasion de passer un peu plus de temps avec elle et de pouvoir l'observer sans gêne à avoir.
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