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 i don't need help, just a little more strengh @priam

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MessageSujet: i don't need help, just a little more strengh @priam   i don't need help, just a little more strengh @priam EmptyMar 24 Mai - 23:58

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« i don't need help, just a little more strengh »
Onze heure, un dimanche matin. Quelle idée avait eut ma mère de me faire livrer mes derniers meubles un dimanche et deux ans après mon emménagement à San Francisco? Certes, les garder avec elle à Dallas, Texas, l'aidait à surmonter mon absence. Mais allez-y, vous, passer deux ans sans votre armoire, vous allez rire. Je soupirai. Voilà une demi-heure que j'attendais le camion de déménageurs. Sans que je ne sache pourquoi, il fallait que je perde mon temps dans la rue, habillé d'un simple short et d'une blouse blanche à moitié transparente, qu'ils daignent m'apporter et me monter mes derniers meubles. Agacée, fatiguée -la soirée de la veille avait été mouvementée-, j'allumais une cigarette tout en guettant l'arrivée possible d'un camion de livraison. Mais rien. Que dalle. Nada. Niet. Je tirais une taffe, puis une autre, m'impatientant et chantonnant à voix basse des paroles de chansons qui n'étaient pas forcément très recherchées. Fais tourner la beuh man, laisse moi tirer une taffe sur cette feuille de salade. Et le temps passait, sans que rien n'arrive. Je finis assise au bord du trottoir, entourée de mégots de clopes, certains m'appartenant et d'autre non. Le temps se faisait long et l'air était frais. En prime, j'avais oublié mon portable dans mon appartement et je n'avais donc aucun autre moyen de distraction que de me remémorer la nuit dernière, avec Paul. Paul. Ce français au timbre charmeur et à l'accent craquant. Aux muscles saillants et à la technique de rêve. A la gentillesse et l'intention incroyables. L'homme parfait. Trop parfait, peut-être, pour que notre relation reste la même. Et putain, dire que ça ne faisait que deux semaines que l'on se connaissait. Tout se foutait peu à peu en l'air parce que nous n'avions pas eu la décence de signaler à l'autre que, pour nous, il ne devait pas y avoir d'histoire d'amour dans nos histoires de fesses. Ou peut-être que, de nous deux, il n'y avait que moi qui pensait cela. Dans ce cas, j'étais dans une belle grosse merde.

Une nouvelle demi-heure passa avant l'arrivée des déménageurs et de leur camion de livraison. Voyant la silhouette du véhicule se dessiner au coin de la rue, j'écrasai la fin de ma cigarette au milieu de toutes les précédentes -que j'avais enfiler les unes après les autres- et je me levai, prête à les accueillir comme il se devait : en pestant contre eux pour leur retard et en abordant les attitudes d'une gosse de riche que j'étais bien loin d'être. Un homme sortit du camion. Baraqué et plutôt mignon. Grand blond aux yeux bleus, style surfeur. Le genre de mec qui a tout dans les muscles et rien dans le cerveau. Celui là, ça ne me dérangerait pas de le ramener jusque dans mon appartement et de le gardait avec moi comme jouet. Je secouai discrètement la tête pour m'enlever cette idée du crâne, ne serait-ce que brièvement. Je m'avançai alors vers eux, leur indiquant que le meuble en question était fragile et qu'ils avaient tout intérêt à y faire gaffe, puis je leur ouvrit la porte d'entrée et tenu l'ascenseur. L'armoire rentra sans problèmes dedans et, tandis que je les invitais à monter à mes côtés -bien que l'espace était confiné- le surfeur déclara : Désolé ma belle, mais tu va devoir te débrouiller toute seule maintenant. C'était pas inclus dans le prix, de devoir la monter et la déposer dans ton appartement. Et puis, on a d'autres clients. Je le regardai, éberluée. Ce devait être une blague. Il fallait que s'en soit une! Le blondinet me tapota l'épaule. Aller, et que la force soit avec toi hein. Sans même attendre que les portes de l'ascenseur se referment, je lui fit un doigt d'honneur suivit d'un geste on-ne-peut-plus obscène. Je ne supportais pas que l'on se foute de moi de cette façon. Cependant, j'étais bien contrainte à déplacer l'armoire seule.

Vingt minutes. Le temps depuis lequel j'essayais de mettre mon armoire dans mon appartement. Vingt putain de minutes, et elle avait à peine bouger. A noter sur un post-it : n'acheter que des meubles en kit à partir d'aujourd'hui. Je ne me retrouverais plus à galérer comme une dingue de cette façon. A bout de nerfs, je me laissai tomber sur le sol, dos à cette saloperie. C'est alors qu'une voix se fit entendre. Vous avez besoin d'aide. Sans même prendre la peine de regarder cette personne, je répondis sèchement : Non, juste d'un peu plus de muscles. Puis, je tournai la tête vers l'homme qui m'avait adressé la parole. Un jeune blondinet pas très vieux, peut-être même plus jeune que moi, se dressait devant moi -ou devant ce qui me cachait alors- et me souriait d'un air gentil.
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MessageSujet: Re: i don't need help, just a little more strengh @priam   i don't need help, just a little more strengh @priam EmptyVen 27 Mai - 16:56



Dimanche matin. Le dimanche n'était pas le jour de repos de Dieu lorsqu'il créa le monde ? Et bien pour Priam, cette journée n'était pas de tout repos, il fallait l'avouer. Son week-end ? Il l'a passé à l'hôpital, à travailler comme un dingue. Il n'avait même pas pu aller à la fête qui était prévu chez Ethan, et c'est là qu'il regrettait de faire des études de médecine, mais... Il aimait tellement son métier après tout. Il avait tellement cette envie de réussir dans sa vie, que cela ne lui déplaisait plus trop de ne plus aller faire la fête tous les samedis soirs, même si, il s'amusait quand même bien avec son ex, qui n'était autre que sa collègue. Ils jouaient tous les deux avec le feu, et ça leur faisait passer le temps. Mais à présent, tout ce dont il avait envie de faire, c'était d'aller se mettre au chaud, dans son lit, et d'hiberner pendant une journée entière. Bon, hiberner est un bien grand mot : mais il était hors service, inutile. Il arrivait donc, à cinq heures du matin, après avoir bosser quarante-huit d'affilé, chez lui, et cinq minutes plus tard, il dormait à poing fermé.

MOI J'AIME LES MOCHES ♪ , Priam sursauta, et vit que ce bruit n'était autre que son portable, qu'il avait oublié d'éteindre. Quelqu'un l'appelait, « Et merde... » soufflait-il en découvrant que c'était juste Léo qui cherchait à le joindre. « Mec ! Le dimanche c'est notre journée non ? Tu viens jouer à Call of chez moi ? On a des gens à killer mon pote, je t'attends pour midi, allez salut, et oublie pas de ramener les hot dogs, c'est ta tournée ! » disait-il en criant à moitié dans son téléphone. Priam regarda l'heure, il était onze heures quarante-cinq. Alors avec du courage, il parti directement sous la douche, puis s'habilla. Il descendit l'immeuble grâce à l'ascenseur, et alla acheter quatre hot dogs, pour Léo et lui, afin de jouer et de manger en vitesse. A eux deux, ils en faisaient une belle paire de geek addict aux jeux de la XBOX 360. Il revint dans l'immeuble, puis quelque chose attira son attention. Il ne voyait qu'un gros meuble, et des mains de chaque côté, des mains de femme, d'après la finesse de celles-ci. Elle devait avoir un peu -beaucoup- de mal, car, elle voulait surement déplacer son gros meuble jusqu'à chez elle, sauf que ben... Même en donnant toute sa force, le meuble ne bougea pas, ou alors que de quelques millimètres. Priam esquissa un petit sourire moqueur, qu'elle ne pouvait voir. Il regarda l'heure à sa montre : il avait déjà cinq minutes de retard, et un message de Léo : Grouille, j'ai faim. Priam lui répondit par un sms bref : Attends encore une trentaine de minutes, j'ai un truc à faire, je t'explique plus tard, Wink Le jeune Scott rangea son portable dans sa poche, puis prit enfin la parole. « Vous avez besoin d'aide ? » demandait-il, sur un ton serviable. Elle lui répondit « Non, juste un peu de force. » avant de se dégager du meuble et de regarder Priam.

Il pose alors son sac, où se trouvait les hot dog. « Et bien, votre force est là ! » disait-il en se montrant. « Sinon vous risquez de passer votre nuit ici, j'en ai bien peur. » assura t-il, en souriant amicalement. Elle était plutôt mignonne, brunette, et paraissait enfantine, mais pas plus que Priam. Elle était jeune, sûrement du même âge que lui. Il allait donc près du meuble en question, et l'enroula de ses bras. « Prête ? A trois on porte, un, deux, … Trois.


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