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 such a wonderful lie ✗ ana&priam.

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Ana "Lys" Steevens
LYS ♌ the devil's tears
Ana
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MessageSujet: such a wonderful lie ✗ ana&priam.   such a wonderful lie ✗ ana&priam. EmptyLun 16 Mai - 11:33

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Étage numéro sept. Porte numéro trente et une. Je ne sais plus depuis combien de temps je vis ici, depuis combien de temps je suis habituée à cette routine de rentrer le soir après la journée de travail, après être passée près du parc juste histoire de respirer, de prendre l’air aussi ;bien que mes journées se passent, pour la plupart, à l’extérieur. Depuis combien de temps, au juste, ais-je arrêté d’être contrainte de répondre aux exigences de mes parents ? Je ne le nie pas, ils ont toujours été là pour m’aider, pour me montrer le chemin à suivre sans jamais me demander de faire demi-tour sur une décision prise trop rapidement, sur un tournant beaucoup trop raide pour la jeune fille fragile que je représentais à leurs yeux. Cet appartement, mes souvenirs, Maryan, moi. C’était le début de quelque chose, la fin d’une autre. Juste l’histoire de la vie.

Justement, en parlant de Ryan, elle venait juste de partir pour faire un tour je ne sais où. J’évitais bien souvent de lui poser des questions car malgré notre relation parfois ambigüe, elle ne me devait aucun compte. Le principal restant qu’elle était ma plus proche amie du fait de la côtoyer tous les jours, de la voir comme tout le monde ne la verra un jour et puis, il faut le dire, ce n’est pas la personne la plus désagréable qui existe. Colocataires depuis quelques temps maintenant, la vie au quotidien semble être des plus simples. Pour une fois que les apparences ne sont pas trompeuses. En son absence, je n’ai rien de mieux à faire que de regarder la télé, me laissant aller à mes pensées parfois beaucoup trop sombres. Je me souviens de ma première crise, de mes premières illusions. Évidemment que ce n’était pas grave, il ne s’agissait là que de la première d’une longue liste qui finirait au final par inquiéter mes parents. Même moi je ne m’en inquiétais pas. Je ne me rendais pas compte. Casser le pare-brise de la voiture juste parce que je n’obtenais pas ce que je désirais, ce n’était définitivement pas seulement une saute d’humeur. Il y avait anguille sous roche et j’aurais surement du le savoir avant même de continuer à faire comme si de rien n’était, à aimer un homme dont je ne méritais même pas l’amour. Il s’accrochait à moi, me tenait la main à chaque étape. Je ne l’ai pas quitté par dépit. C’était un sacrifice pour moi, pour lui et pour nous. J’aurais voulu lui faire promettre d’être encore là quand je reviendrais. Je n’en ai pas eu le courage et dans un sens, je ne le regrette pas.

Assise dans le fauteuil, télécommande en main, je n’ai de cesse de changer de chaîne. A une heure pareille de la journée, il n’y a rien de bien intéressant. J’aurais surement du sortir faire un tour, aller voir quelqu’un pour passer le temps puis rentrer bien plus tard. Journée de repos bien mérité m’avait dis le patron. Dans le fond, je n’en avais pas besoin. Il valait mieux que je sois occupée plutôt que de rester à ne rien faire à longueur de journée. Ne rien faire, justement, ce n’était pas moi. Cependant, mon élan de passivité fut coupé par deux coups dans la porte. Je jetai un regard furtif vers la pendule. Il était bien trop tôt pour que quelqu’un vienne me rendre visite. Je n’avais même pas pris mon petit déjeuner, j’étais dans un état plus que pitoyable. On insiste, je n’ai pas trop le choix. Passage regarde devant le miroir, je remets mes cheveux en place et ouvre la porte que très légèrement. « C’est pourquoi ? » A mieux y regarder, je savais d’avance pourquoi c’était. D’un geste rapide, j’ouvris la porte plus en grand, bouche bée par la personne qui se trouvait devant moi. Pourtant, je décidais de jouer la carte de la plaisanterie alors qu’en réalité, j’étais touchée de la présence de Priam. Mes pensées allèrent directement vers ces bons moments que j’ai passés en sa compagnie durant mon rétablissement. « Je n’ai plus besoin d’un interne maintenant. Je vais très bien. »
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MessageSujet: Re: such a wonderful lie ✗ ana&priam.   such a wonderful lie ✗ ana&priam. EmptyLun 16 Mai - 19:42

Ana & Priam


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♣ A la recherche de l'âme sœur.







Si ce n'était pas une coïncidence tout cela ? Cela faisait plus de trois semaines que je recherchais cette adresse, de cette patiente qui m'avait laissé seul, à mon boulot – je ne pouvais pas lui en vouloir, vu qu'elle allait bien, pour mon plus grand bonheur - , et comme un pur boulet de première, je n'avais pas pensé à lui demander son numéro de portable, ou son adresse. Et quand j'ai su qu'elle partirai, je l'ai appris bien trop tard. Ses vêtements étaient partis, quelqu'un avait déjà pris place dans son lit, et son odeur était comme évaporée. Comme si elle n'était jamais arrivée là. Bien heureusement, les souvenirs restent. Et durant ces trois semaines, je n'ai pas été me consoler dans les bras de Katniss, - elle m'en voulait un peu d'ailleurs -, mais je n'avais pas la tête à cela. Les moments passés avec Ana me manquait, bien plus que je ne le voulais, alors il fallait à tout prix que je continue ces recherches, et que je trouve le code de cette porte, pour aller dans la pièce où se trouvait toutes les archives des patients.
Alors ce n'est qu'avant-hier, que j'ai réussi à m'introduire, ayant brillamment trouvé le code, et que j'ai noté l'adresse d'Ana. Pourquoi une coïncidence disais-je ? Parce qu'elle habitait dans ma résidence. En même temps, l'immeuble est immense, et beaucoup de personne le côtoie. Mais quand même... Je m'en voulais alors, de ne pas l'avoir de nouveau rencontrer, par pur hasard. Je ne savais pas vraiment comment elle allait prendre ma venue, lorsque je frapperai à sa porte. Pourquoi me trouverais-je sur le seuil ? Que dirais-je ? Je n'avais pas vraiment le temps d'y penser, que mes pieds m'emmenaient déjà devant sa porte.

- - - - -

NARRATEUR EXTERNE

Le jeune blondinet pressa le pas. Il tenait dans chacune de ses mains, une glace Ben&Jerry's, qu'il mangerait sûrement avec un ami, ou bien sa petite copine qui sait ? Mais il avait le sourire aux lèvres le jeune homme, et il entra dans la résidence, assez côtée de San Francisco, toujours de cette marche rapide. Il grimpa les marches trois par trois, et resta deux minutes, en face d'une porte sans bouger. Il bougeait nerveusement ses jambes, ne sachant quoi dire quand il cognera sa main contre la porte. Il souffla un bon coup, et donna quelques coups, insistants, prenant soin de ne pas faire tomber la glace. Et elle ouvrit la porte. Elle paraissait encore toute endormie, mais Priam ne le remarqua même pas, tant il était heureux de revoir son visage. Ces journées sans pouvoir lui parler à l'hôpital lui avaient paru tellement longue... Si seulement elle pouvait s'imaginer ! Alors elle sourit aussi à son tour, puis parla la première. « Je n’ai plus besoin d’un interne maintenant. Je vais très bien. » . Priam continua de sourire, cette fois-ci amusé, puis répondit. « Est-ce que tu accepterais cette glace venant d'un interne ? Je sens que tu as besoin d'aide, niveau Ben&Jerry's ! » souffla t-il en lui tendant un pot de glace. « C'est tellement nul de plus manger le midi sans toi, comprends-moi ! […] Mais maintenant que je sais où tu habites, et que je suis là, je peux m'inviter dans ton appart ? » demanda t-il, roulant des yeux, et gardant son petit air malicieux.



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MessageSujet: Re: such a wonderful lie ✗ ana&priam.   such a wonderful lie ✗ ana&priam. EmptyMar 17 Mai - 19:28

Lorsque la porte s’ouvre, elle me laisse entrevoir le visage presque angélique de ce jeune interne que j’avais rencontré durant ma soit dite cure, je sens mon cœur vaciller. Je me rends compte de son existence et si cela aurait eu tendance à m’effrayer par le passé, aujourd’hui cela me paraissait plutôt normal. C’était un bel homme. Depuis Matthys, aucun autre ne m’avait plu autant que ça ; du moins, jusqu’à attirer mon œil plus de deux secondes et ça me faisait un bien fou. Comme si j’avais juste besoin de cela pour me sentir moi, un être humain parmi les autres qu’une ou deux personnes prennent le temps de regarder. Aux yeux de Priam, je me sentais peut-être bien au-dessus de ça. A tort ou à raison.
Alors évidemment, sa présence me surprend. Après presqu’un mois sans nouvelles de lui, je ne me demande plus s’il cherche de nouveau à me contacter. Peut-être que ces semaines passées ensemble ne signifiaient rien d’autre qu’une question de curiosité, quelque chose de banale dont il avait besoin et dont je ressentais également la nécessité. Pourtant, je me prenais à croire que c’était une raison qui dépassait justement tous les raisonnements possibles. Je me prenais à rêver qu’il pense à moi quand il passe devant la chambre que j’occupais à l’époque, qu’il pense à moi le début et à mon absence à la table que nous avions pris l’habitude d’occuper. Qu’il pense à moi tout le temps, même quand mon prénom raisonne dans sa tête. Combien de fois, cependant, m’avait-on dit qu’il ne fallait pas laisser les rêves dépasser la réalité ? C’est bien d’imaginer des choses, mais encore faut-il savoir rester raisonnable. Et depuis, j’avais appris à l’être. Rêver, ce n’était plus permis dans mon état actuel. Je me contentais juste de la réalité et ce jour-là, elle me paraissait plutôt belle.

Jouant d’un humour quelque peu sarcastique, je l’accueille avec une nonchalance qui ne doit guère l’étonner. Effectivement, je n’ai plus besoin d’un interne, mais j’ai besoin d’une présence, d’un ami, d’un amant, d’un Priam. Peu importe la manière dont les choses peuvent être prises, je me rendais compte que sa présence m’était devenue indispensable. Comment avais-je réussi à passer autant de temps si loin de lui ? A nous imposer cette distance comme par peur de ce qu’il pourrait se passer. Je n’étais pas aveugle, il y avait quelque chose. Je craignais d’entrer de nouveau dans ce tourbillon sans fin. Le bonheur, existe-t-il pour les gens comme moi ? Ceux qui passent leur temps à se remettre en question, à se faire violence pour ne pas blesser les autres ? Pour les gens qui ne sont pas capable de contrôler leurs émotions ? Et si un jour, j’en venais à le blesser non pas moralement, mais physiquement, à quel degré je pourrais regretter cet acte irréparable ? Toutes ces questions, au quotidien, m’empêcher de vivre comme les autres.
Pourtant, lorsque je le vois là, au pas de ma porte, les questions semblent s’évanouir. Si seulement il pouvait se rendre compte du bien que ça me fait de le revoir, au-delà des barrières médicales. Preuve supplémentaire que je n’étais pas seulement l’archétype d’une expérience quelconque. Depuis le début, il avait remarqué ma présence. Deux pots de glace à la main, je me sens soudainement plus éveillée qu’il y a deux secondes. « Laisse-moi réfléchir. » Je pris le pot de glace qu’il me tendait, le serrant contre moi et jeta de nouveau un regard vers lui. Il semblait vouloir se faire une place dans cet appartement. « D’accord, mais c’est juste parce que tu viens avec un cadeau. » Je me dégageais dès lors de la porte pour qu’il puisse à son tour passer. Je souriais à pleines dents. Si ma joie de le voir ici ne se sentait pas forcément dans ma manière de lui parler, elle était exprimée par mon apparence. « Et que tu me manques un peu, également. » Un peu était un euphémisme mais il n’avait surement pas besoin de le savoir. Allant récupérer deux cuillères pour manger les glaces dans la cuisine, je l’invitais à s’asseoir dans le canapé. « Si tu me racontais ce qu’il s’est passé à l’hôpital depuis que je suis partie ? Tu es de nouveau avec ta copine ? Lena je crois ? » La réponse me brûlait les lèvres. Je ne pouvais qu’espérer une réponse négative, mais dans la vie, on ne peut pas toujours obtenir ce que l’on veut.


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MessageSujet: Re: such a wonderful lie ✗ ana&priam.   such a wonderful lie ✗ ana&priam. EmptyMer 18 Mai - 12:44

Le jeune blondinet rentra donc dans l'appartement d'Ana, après qu'elle l'eut invité d'un signe de sa main. Elle l'avait aussi enlacé, surement contente de retrouver son interne préféré, qui deviendrai son ami, au fur et à mesure du temps. Ils étaient fait pour bien s'entendre, cela se voyait. « Si tu me racontais ce qu’il s’est passé à l’hôpital depuis que je suis partie ? Tu es de nouveau avec ta copine ? Lena je crois ? » Avant de lui répondre, Priam prit une cuillère que lui tendit la jeune femme, et essaya de chercher une réponse. Il ne savait pas s'il fallait qu'il lui parle de Katniss, une des internes aussi, qui l'avait en quelque sorte aidé à remonter la pente. Katniss et lui, avaient une relation très ambiguë, mais jamais, ils n'avaient ressenti quelque chose l'un pour l'autre. Leur relation était purement et simplement physique, quand l'un avait besoin de l'autre. C'était de l'entraide, qu'ils disaient. Ils ne couchaient pas des masses ensemble, cela devait être sûrement la troisième fois depuis qu'ils se connaissaient, et ça leur suffisait. « Hum, et bien, non, Lena et moi je pense qu'il vaut mieux en finir. Je lui ai fait beaucoup de mal ces temps-ci, j'en suis conscient, mais... Il fallait que je rompt avec elle. Sinon elle aurait encore souffert, et ça m'fait chier de la faire souffrir. C'est vraiment une fille géniale, je l'aimais... Vraiment, mais tout à une fin. » avoua t-il. Il ne savait pas réellement s'il avait encore des sentiments pour cette Lena. D'ailleurs, il se posait beaucoup de fois cette question, mais jamais il n'était parvenu à obtenir une réponse concrète. Il se sentait bizarre à propos de cela, car dès qu'il voyait Lena dans les couloirs de l'hôpital, c'était comme s'il tombait encore sous son charme. Il espérait qu'un jour, il pourrait tourner totalement la page, et non pas rester amoureux d'elle. Priam doutait que cela s'agisse de l'amour ou non, car son cœur, depuis peu, penchait pour Ana. Mais Lena lui plaisait encore, et Priam ne pouvait guère le nier. Peut-être que s'il continuait à voir Ana maintenant, arriverai t-il à oublier Lena pour de bon ? Mais comment pouvait-on oublier une femme, qui avait eu beaucoup d'importance dans son passé ? se demandait-il. Lena avait été la première fille qu'il avait aimé. La première fille avec qui il est resté une demi-année avec. Il en gardait de magnifique souvenirs d'elle encore. Mais il sentait qu'il fallait passer à autre chose, pour ne pas qu'il la blesse encore.

Ana le regardait d'un air interrogateur. Il haussait un sourcil, puis les fronça. Il n'osait pas lui révéler l'existence de Katniss, et préféra donc garder leur relation secrète. Peut-être qu'un jour Ana le saurait, mais... pas maintenant. Après tout, quelle tactic de drague bizarre, que de dire qu'il couchait avec une de ses collègues ! Cela faisait bientôt trois semaines qu'il n'avait pas eu de relations sexuelles, mais, dès qu'il pensait à Ana, il avait comme l'impression que son manque d'activité, s'évaporait, car Ana arrivait à combler tout ses manques, rien qu'en étant à ses côtés. « Et toi ? Durant ce mois-ci, tu as fait des rencontres ? Tu es sortie ? Tu as vu de nouveaux garçons ? Et ton ex, il cherche toujours à vouloir te voir ? » demanda Priam, en essayant de donner le moins de détails possibles, sur sa vie amoureuse, qui était en ce moment-même, un véritable champ de bataille. Le blond enleva finalement sa petite veste en cuir, et la déposa sur une des chaises de la salle. Ana lui indiqua les fauteuils, pour qu'ils puissent continuer à parler. Priam n'arrêtait pas de scruta la jeune femme. Elle était encore mieux en vrai, que dans ses pensées, se répétait-il intérieurement. Chaque fois qu'il passait devant son ancienne chambre, il recevait comme un coup de poing en pleine figure, n'arrivant pas à trouver son adresse, mais depuis qu'il avait fait irruption dans cet appartement, il comptait bien rester quelques heures à parler avec elle, comme ils le faisaient dans « l'ancien » temps. Il prit donc ses aises sur le canapé, Ana à ses côtés.


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MessageSujet: Re: such a wonderful lie ✗ ana&priam.   such a wonderful lie ✗ ana&priam. EmptyMer 18 Mai - 21:27

C’est drôle parce que je n’ai jamais eu l’impression de jouer un jeu avec lui, de faire semblant d’aller bien alors qu’en réalité, la Terre ne tournait plus dans le même sens que les autres, le temps passait quant à lui à une vitesse telle que je voyais les choses au ralenti ; la souffrance perdurant dès lors. Je broyais du noir. Je voyais la vie en rose. Deux sentiments contradictoires qui forcément, ne vont pas ensemble. Je ne me sentais pas en sécurité dans mon propre corps et je devais apprendre à gérer ça par moi-même. Les médicaments ne m’aideront pas toujours à faire face aux démons qui me hantent, qui font de moi ce que je suis aujourd’hui. Comme si lutter n’était pas, finalement, un espoir vain. Jamais je ne pourrais guérir. La maladie qui traversait ma tête du matin au soir est incurable combien même les scientifiques peuvent tirer des conclusions d’expériences en tout genre. Je ne me faisais pas d’illusion. C’est à cause de ça que je mourrais. Peut-être dans une heure, peut-être demain, peut-être dans quarante ans. Mais le mal que je m’infligerais à moi-même aura ma peau. Je n’en doutais pas un seul instant.

Toutes ces pensées sombres restèrent dans un coin de ma tête. Mon regard, lui, se dirigeait plutôt vers une autre pensée, beaucoup plus heureuse cette fois-ci. Combien de fois me suis-je demandée ce qu’il était entrain de penser lui. Après tout, à défaut de le connaître dans les moindres détails, Priam m’avait laissé l’occasion de rentrer dans sa vie comme si de rien n’était, comme si je n’étais pas capable de la lui détruire. Mais je le pouvais. Il ne faut pas sous-estimer la force d’une attardée mentale comme disait mon père. Cruel destin n’est-ce pas. Passage rapide dans la cuisine pour récupérer deux cuillères tandis que je lui demande ce qu’il s’est passé dans sa vie depuis la dernière fois. Je n’avais guère eu la curiosité d’en apprendre davantage sur lui, me disant que c’était juste l’histoire de quelques semaines, de quelques mois, de quelques paroles et puis ensuite, tout serait oublié. Au lieu de ça, je l’avais découvert au pas de ma porte, sourire aux lèvres. Mon cœur lui, avait manqué de se perdre dans le néant d’un bonheur retrouvé. Est-il possible de ressentir quelque chose comme cela, à tel point d’être persuadé de pouvoir en perdre la raison ? J’en doute fort. Et pourtant, je craignais que cela soit entrain de m’arriver. Je l’écoutais donc attentivement, remarquant le moindre signe de gène. Pourtant, il n’en fut rien. Il restait sérieux, presque trop. Priam me parlait de cette Lena avec une certaine pointe de regret, comme si tout avait changé maintenant. Il parle de l’aimer au passé. Je n’en crois rien. Il l’aimera toujours comme une part de moi aimera toujours Matthys quoi que je puisse en dire. Le premier amour est aussi celui de nos premières expériences, de nos premiers je t’aime, de nos premiers mots doux et de ces premiers sentiments. Impossible de passer tout cela à la trappe, de les enfoncer bien profondément sous terre. Dans un sens, cela nous forge à nos futures relations. Certains, par contre, vivent leur première et dernière histoire d’amour. Une question de chance peut-être. « Elle travaille toujours avec toi non ? » Et cette pensée me tuait littéralement. Pour l’avoir croisé quelques fois, je me souvenais clairement de son visage, de son corps, de tout. Rien à voir avec la misérable jeune femme que j’avais pu être la première fois que j’ai eu à lui adresser un mot. Ca me faisait mal au cœur. Toute rupture a comme conséquence une douleur inexplicable. Alors dans quel état était-elle à présent ? Pourquoi ne paraissait-il pas avoir mal de par cette situation ? J’avais la sincère impression que Priam cachait beaucoup de choses. Me cacher beaucoup de choses, en l’occurrence.

La conversation se faisant, il me retourne la question. Un peu de glace dans la bouche, je manque de m’étouffer. Est-il sérieux ? Parler de Matthys c’est comme parler de la seconde guerre mondiale selon moi. On n’en fait pas réellement l’éloge. J’étais partie sans aucune raison ; juste pour nous en lui promettant de toujours l’aimer. J’avais tout détruis, tout abandonné juste parce qu’il le fallait. Dans le fond, je ne m’étais pas souciée un seul instant de ce qu’il allait ressentir et de ce que cela allait occasionner chez lui. J’étais devenue tellement égoïste. « Moi ? Rien du tout. Je passe mes journées assise sur le canapé devant des films à l’eau de rose et je me plains de ma misérable vie. Tu sais comme elle est misérable non ? » Evidemment, je faisais preuve d’un humour certain. Pourtant, je me cachais bien de lui révéler mes quelques aventures d’un soir, certaines fois regrettables. Je n’étais pas fière. Je cherchais tellement à être importante aux yeux de quelqu’un qu’il m’arrivait de faire n’importe quoi.

Prenant d’autres bouchées, je continuais de le regarder avec cette question au bout de la langue. Il était peut-être temps de la poser. « Il t’est arrivé de penser à moi autrement que pour aller déjeuner ? » Il avait mentionné un manque lors du repas de midi. Manque qu’il aurait très bien pu combler en déjeunant avec une collègue. En attendant, j’étais curieuse de connaître la réponse, peu importe ce qu’elle est.

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MessageSujet: Re: such a wonderful lie ✗ ana&priam.   such a wonderful lie ✗ ana&priam. EmptySam 21 Mai - 20:33



« Elle travaille toujours avec toi non ? » lui demandait-elle. Il était pensif à ce moment là, et se croyait être face à un dilemme. Son coeur était pris par deux femmes, comment cela pouvait-il être possible ? D'abord il y avait Lena, la première femme qu'il avait aimé. Il n'en doutait pas, de son amour qu'il lui avait porté. Mais depuis qu'il avait rencontré Ana, tout était au passé. Ana avait le don de semer le doute en lui : oui il AVAIT aimé Lena, mais l'aimait-il toujours ? Il avait comme l'impression que l'âme d'Ana le hantait. Car quand il se trouvait avec Lena, il n'arrivait pas à profiter pleinement de la femme, car il pensait à mademoiselle Steevens. Et c'était la seule femme qui lui faisait cet effet là. Jamais il ne s'était senti aussi paumé que maintenant, et tout cela allait finir par le rendre dingue se disait-il. Comment deux femmes pouvaient-elles lui faire cet effet ? Mais elles étaient si différentes ! Comment arrivaient-elles à le rendre comme ça ? Il répondit alors machinalement, en la regardant, et lui souriant, pour la rassurer, car elle avait l'air de s'être inquiétée en voyant Priam si confus. « Oui oui, elle travaille toujours avec moi. Et je crains qu'elle m'accompagne dans le même hôpital pour longtemps encore. On vient tout juste d'être interne, on a encore six-sept ans à faire ici, à San Francisco avant de devenir chirurgien. » expliqua t-il, en prenant une cuillère de glace, qui lui remonta le moral, mais qui ne l'aidait toujours pas face à ce dilemme.
Mais Priam avait l'air d'être aussi intéressé par la vie amoureuse d'Ana, qu'elle ne l'était avec Lena et lui. Ils aimaient prendre des nouvelles de chacun, et surtout, prendre soin l'un de l'autre. Surtout Priam, qui se souciait auparavant de l'état de santé de la jeune femme, même si depuis qu'elle était rentrée, il l'était encore plus, espérant qu'elle prenne tous ses médicaments, bien comme il le fallait. Suivre le traitement était tellement important pour elle, et pour le moral de Priam. En même temps, il était médecin à en devenir, alors c'était son job, non ? « Moi ? Rien du tout. Je passe mes journées assise sur le canapé devant des films à l’eau de rose et je me plains de ma misérable vie. Tu sais comme elle est misérable non ? » lui disait-elle, sur un ton blasé, ce qui le fit émettre un petit rire. « Et bien, depuis que je t'ai retrouvé, j'essayerai de venir autant que possible, pour ne pas que tu t'ennuies devant ces films […] Je hais les films cucul, comme tous les mecs je suppose, mais je les hais parce qu'il n'y a aucune action ! Tiens, demain, ça te dirait d'aller à la plage l'après-midi ? Je suis de garde le soir, alors je ne commence qu'à dix-huit heures ! Je me suis dis que ça pourrait être bien non ? Et en plus les beaux temps reviennent, il faut que je pense à bronzer, absolument ! » proposait-il, enjoué, en regardant sa peau blanche.
Soudain, Ana lui posa une question, improvisée, qui lui valu des battements de cœur encore plus régulier. « Il t’est arrivé de penser à moi autrement que pour aller déjeuner ? ». Il essaya de rester calme, et prit un bout de glace. « Si je pense à toi au déjeuner ? Bien sûr que oui ! D'après toi, qu'est-ce que j'ai fait pendant un mois à l'hôpital ? J'ai réussi à prendre le code de la pièce, où se trouvent toutes les archives, alors que je ne suis pas supposé me trouver dans cette pièce. Et dans plus de cent milles dossiers, j'ai du trouver le tien, pour ensuite, trouver ton adresse, alors j'peux te dire que je ne me suis pas ennuyé. Et tout ça parce que tu m'manquais le midi. Je pouvais plus te raconter les potins des médecins, alors, c'est nul ! » répondit-il, tel un petit enfant, lui souriant malicieusement.

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MessageSujet: Re: such a wonderful lie ✗ ana&priam.   such a wonderful lie ✗ ana&priam. EmptySam 21 Mai - 22:09

Je passe à la troisième personne, désolée Arrow

Comme si elle s’en fichait, Ana posait des questions sur la vie privée de Priam. En réalité, elle était loin de ne pas s’inquiéter de cette petite amie qui vivait toujours auprès de lui, à ses côtés tous les jours. Un peu à la dérive de leurs sentiments, il était fort possible que la personne la plus déçue à la fin de tout cela soit cette pauvre Ana, impuissante face à ce premier amour. Elle le vit dès lors réfléchir, cherchant peut-être les mots justes. Il savait pertinemment bien qu’il fallait prendre la jeune femme avec des pincettes. Mais il n’était pas sans ignorer non plus qu’elle déteste que les gens aient pitié à cause de sa maladie dite mentale. Depuis quelques temps maintenant, elle apprenait à aller mieux même si ça reste un travail de tous les jours. Alors quand enfin il lui donne réponse à sa question, elle l’écoute avec une certaine attention. Il ne paraissait pas très à l’aise avec la question, d’autant plus avec cette réponse. Doucement, Ana hocha la tête en signe d’accord. « Je vois, vous avez encore l’occasion d’être proches. C’est bien, dans un sens. » Surtout qu’elle avait tendance à croire que le premier amour peut aussi être le dernier. Dans ce cas-là, elle aurait préféré que cette phrase se révèle absurde. Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt et on dirait bien qu’elle s’est réveillée trop tard pour pouvoir saisir sa chance. Sa bipolarité lui aura au moins permis de faire sa rencontre ; de se faire un ami même si pour dire vrai, elle n’en manquait pas tellement. Un ami comme lui, sans doute. Un ami comme les autres, elle n’en avait pas besoin. Si un jour il lui venait à l’esprit de lui dire un truc pareil, elle saurait rapidement l’envoyer sur les roses. Malgré tout ce qu’il pourrait se passer, Ana souhaiterait une seule et unique chose : qu’ils puissent garder ce petit truc qui rend leur relation si spéciale. En réalité, elle se sent bien avec lui. Elle ne craint pas de devoir pleurer, de devoir rire et de passer d’un état à l’autre en à peine dix secondes. De par sa profession en devenir, elle se sentait en sécurité. En tout cas, elle n’avait pas tellement la tête à espérer quoi que ce soit. Etre amis, ça semblait déjà bien suffisant.

Ensuite, il lui retourna en quelque sorte la question. Il ne sait pas qu’elle fréquente Hunter ; un ami quelque peu spécial avec lequel elle passe aussi du bon temps parfois. Un ami sur lequel elle sait compter autant mentalement que physiquement. Ses moments de solitude savent être comblés par sa présence. Il ne lui faut alors plus rien d’autre. « Oh mais tu sais, je ne m’ennuie pas tellement. Je pleure, je ris de ces situations ridicules et puis je m’énerve parfois quand je me rends compte que cette fille ne voit pas que c’est l’homme de sa […] N’empêche que la plage me tente bien, mais tu dois être pas mal fatigué non ? Ce serait préférable que tu te reposes un peu. Question bronzage, si tu souhaites faire un concours, je te jure que je te bats. » Elle ne sortait pas beaucoup. Le soleil californien était pourtant connu pour sa présence régulière et sa chaleur à faire pâlir de nombreux pays du Nord. N’empêche que la question qui suit est un peu posée au hasard. Il lui répond. A côté de la plaque. Ce n’est pas ce qu’elle demandait. Il était sans doute préférable qu’elle n’insiste pas plus sur cela, pas tellement certaine qu’elle veuille une réponse. La seule chose qui l’intéressait dans tout cela c’était de savoir si elle était sa compagnie pour le midi, passer le temps, raconter les potins comme il le dit si bien ou bien si c’était un manque permanent. Passer devant sa chambre et se rendre compte que ce n’est plus elle, avoir l’impression de la sentir à travers les couloirs mais en réalité, cette impression est cause d’un esprit abandonné par sa drogue. Ana voulait ça. Etre importante de cette manière. « C’est gentil d’avoir cherché après moi. Maintenant, tu pourras tout me raconter et puis, quand tu auras le temps, manger avec moi le midi. En souvenir du bon vieux temps. » Un temps qui semble bien résolu maintenant mais dont elle aimerait se rappeler certaine fois. Après tout, elle l’avait quelque peu mérité. Partir sans le lui dire, laisser une chambre vide sans rien. Il avait cherché après elle, ça, ça comptait. « Tu traînes encore dans le bâtiment de malades mentaux ? » Ana présentait une certaine finesse à parler de la maladie dont elle souffre. « D’ailleurs, je me demandais si je n’allais pas retourner y faire un tour parce que je me sentais chez moi là-bas, parmi les fous. » Cette fois, elle plaisantait vraiment. Elle avait prié ciel et terre pour sortir de l’hôpital le plus tôt possible. Malheureusement, ce n’est pas arrivé avant plusieurs mois.

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MessageSujet: Re: such a wonderful lie ✗ ana&priam.   such a wonderful lie ✗ ana&priam. EmptyMar 24 Mai - 19:27



Il aimait avoir ce sentiment, celui qui vous fait sentir important pour une autre personne. Rien que cette discussion le rendait joyeux, et pourquoi ? Parce qu'il la retrouvée. Il se demandait parfois, comment elle avait fait, pour autant lui manquer. A l'hôpital, les résidents apprenaient toujours aux internes, à ne pas s'attacher aux patients, et qu'il fallait toujours savoir s'attendre au pire. S'attendre au pire, signifiait bien évidemment la mort. Combien de fois Priam avait-il eu un pincement au cœur, lorsqu'ils avaient échoué, lui et son équipe, sur une opération, ou bien qu'ils étaient arrivés trop tard quand le patient faisait une crise cardiaque. La mort arrivait parfois si soudainement, qu'il était trop difficile pour de simples humains, de l'arrêter. Elle était foudroyante, et fatale, la mort nous tuait à chaque instant, nous, les personnes qui restaient encore vivantes. Car elle nous prenait ces êtres, parfois trop importants si vite qu'on avait tellement de mal à s'en remettre. Mais Priam avait fait une exception : c'était elle, Ana. Sa maladie n'était pas spécialement « dangereuse ». Il fallait juste faire attention, et être vigilent : car d'un moment à l'autre, elle pouvait être dans un état colérique, et faire des choses inconsciemment. Faire des choses qu'elle ne voudrait pas faire et qu'elle regretterai sûrement par la suite. C'était ça être bipolaire, et Priam savait qu'il y avait des risques pour lui d'être avec elle. Mais après tout, il se disait qu'il pouvait très bien mourir d'un accident de voiture. C'était bien le genre de Priam : il relativisait sur tout. Rien était grave pour lui, chaque problème avait sa solution. Et puis, s'il se sentait bien auprès d'Ana, pourquoi s'en priverait-il ? Après tout, il savait très bien que s'il mettait fin à sa relation avec Lena, c'était pour son ancienne patiente, c'était pour cette femme, qui se trouvait actuellement en face de lui. C'était pour son sourire, ses yeux, ses cheveux blonds et sa bonne humeur, mais aussi pour ses défauts. Il la voulait, qu'elle soit bipolaire ou non, il était déterminé.
On croyait même qu'il gérait la situation, et que tout serait facile. Tout aurait pu être facile, si Lena n'était toujours pas là en train de lui tourner au tour, et de le faire -parfois- regretter son choix. Mais là, il se trouvait en face de cette femme, qu'il commençait peu à peu à aimer, après être rester un mois, -presque- non-stop avec elle, il savait qu'il était attiré et ne se le cacher pas. Et justement, quand il se trouvait à ses côtés, il ne regrettait rien, vraiment rien de ses choix qu'il avait pu faire auparavant, parce qu'il était certain d'une chose : Ana avait le don de tout rendre meilleur, de tout enjoliver, et de le faire revivre. C'était sa source de bien-être, et maintenant qu'il l'avait retrouvée, il se jurait en lui-même de ne pas la laisser filer à nouveau.
 « Je vois, vous avez encore l’occasion d’être proches. C’est bien, dans un sens. » disait-elle, sur un ton qui paraissait faussement sincère. Si c'était bien ? se demandait-il. C'était une tentation de trop oui. Elle le tentait à chaque fois qu'il passait à côté d'elle. Elle le frôlait, elle lui souriait, de son sourire, qui auparavant l'avait fait craquer, elle le saluait de sa voix mélodieuse, elle le regardait du coin de l'œil, elle essayait de le rendre jaloux, et il voyait bien qu'elle faisait tout cela pour lui, il la connaissait trop maintenant, et seulement lui, ce qui avait le don de l'attrister. Tout ce petit jeu, était de sa faute à lui, et il ne pouvait s'en vouloir, qu'à lui-même. Il avait voulu jouer, et voilà ce qu'il avait gagner. « Moui, on peut dire ça comme ça ! » répondit-il, essayant de ne pas trop en parler, ne voulant pas gâcher la bonne ambiance qui régnait entre eux. Et puis, il était en présence d'Ana, il ne voulait pas l'embêter avec ses histoires d'amour. Surtout avec elle ! Cela aurait été une grande faute de s'attarder sur le sujet de Lena, avec Ana. C'était en quelque sorte les deux « femmes de sa vie », une qui le tentait alors que tout était fini, et l'autre avec qui il n'avait rien commencer, alors qu'il attendait quelque chose d'elle. C'était vraiment un cas ce Priam.
« […] N’empêche que la plage me tente bien, mais tu dois être pas mal fatigué non ? Ce serait préférable que tu te reposes un peu. Question bronzage, si tu souhaites faire un concours, je te jure que je te bats. » disait-elle, en riant un peu après. Il esquissa un sourire amusé, secouant la tête, signe de négation. « Tu oses me défier ou je rêve ? Parce que je suis le roi du bronzage ma petite, je peux t'assurer que je deviens marron au bout d'une heure, sous un beau soleil. Ne me sous-estimez pas mademoiselle Steevens, voulez-vous ? » fit-il en terminant sa glace, et en déposant son pot de Ben&Jerry's sur la table basse, chatouillant quelque petites secondes, le ventre de la jeune femme, qui elle-même, émit un petit ricanement, alors qu'elle venait de prendre une bouchée de glace, ce qui rendit ce moment fort amusant. Elle s'était mis du chocolat sur le nez, ce que Priam se précipita d'enlever avec son doigt. Ils étaient mignons à voir, vraiment, ils faisaient un très beaux couples. Juste à se regarder, ils paraissaient heureux d'être ensemble, l'un à côté de l'autre. Elle rougissait un peu, lui, il souriait rien qu'au contact de sa main contre sa peau.
« C’est gentil d’avoir cherché après moi. Maintenant, tu pourras tout me raconter et puis, quand tu auras le temps, manger avec moi le midi. En souvenir du bon vieux temps. […] Tu traînes encore dans le bâtiment de malades mentaux ? […] D’ailleurs, je me demandais si je n’allais pas retourner y faire un tour parce que je me sentais chez moi là-bas, parmi les fous. »  fit-elle, après que le jeune homme lui ait enlever sa glace sur le bout du nez, et qu'ils aient repris leurs émotions. « Je ne te promet rien, mais je ferrai tout mon possible pour qu'on déjeune ensemble, ça me plairait vraiment ! Sinon j'suis retourné dans ta chambre, et maintenant c'est une personne âgée, qui y est, elle a quatre-vingt trois ans, et elle pue, c'est une infection. Alors autant te dire qu'elle a bien masqué ton odeur dès le premier jour. J'étais dégouté ! Et puis, non, tu ne fais pas parti des fous... Quoi que, t'es peut-être un peu fofolle sur les bords toi aussi ! » disait-il pour la charier, faisant son petit sourire en coin.


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MessageSujet: Re: such a wonderful lie ✗ ana&priam.   such a wonderful lie ✗ ana&priam. EmptyMer 25 Mai - 13:26

Voilà comment on se rend compte qu’une chute peut-être brutale. Voilà comment on apprend qu’on ne peut pas tout avoir sans provoquer un peu le destin. Priam avait fait le premier pas, Ana devait faire le second et cesser de poser des questions qui les mettent tous les deux dans l’embarras. Elle n’appréciait pas spécialement le fait qu’il puisse la fréquenter encore et ce, pour un bon moment apparemment, mais ce n’est pas comme si elle avait le choix. Ce qu’elle pourrait faire, mais qu’elle n’aurait jamais le courage d’effectuer, c’est bien d’arrêter de prendre ses médicaments. Au moins, elle aura une chance de se retrouver une nouvelle fois à l’hôpital, d’éveiller la curiosité de ce charmant Priam et qu’il passe plus de temps avec elle qu’avec tous ces autres patients et son ancienne petite amie toujours pas effacée de sa mémoire. Néanmoins, elle s’interdisait d’être égoïste comme ça. Ce qu’elle risque c’est de le perdre pour toujours et ce n’est pas quelque chose dont elle a nécessairement envie. Donc tant pis, pour le moment, elle profitera de lui dans son plus simple appareil. Alors, Ana décidait de mettre fin à cette conversation sur Lena, sur les ex en général et de passer à autre chose. Il était temps. Ensuite, tout simplement, ils parlent d’aller se faire bronzer à l’occasion. Ce n’est pas une idée qui déplairait à Ana ; elle pense surtout aux avantages de ce genre de situation. Jamais encore elle n’avait eu l’occasion de le voir sans un haut et dieu sait qu’elle l’imaginait musclé ; un homme qui sait prendre soin de lui malgré des horaires plutôt serrés à l’hôpital. Qui a dit que le rêve était interdit ? « Tu sais bien que je ne te sous-estime jamais Priam. Néanmoins, tu ne me feras pas changer d’avis ; le soleil m’apprécie beaucoup plus que toi. » Elle lui tira la langue en guise d’accompagnement et continuait de manger de la glace. Il faisait pas mal chaud en ville alors un rafraîchissement de ce genre, c’est vraiment très plaisant. En même temps qu’elle prend un morceau de glace, il entame une séance de chatouilles comme pour se venger de la grimace. Évidemment, elle rit, le regarde aussi une fois qu’il a terminé de lui faire subir cette douce torture. S’en suit dès lors un sourire un peu gêné quand Priam vient retourner le chocolat qui, semble-t-il, est venu s’incruster sur son nez. C’était plutôt embarrassant, elle en rougissait même un peu. En même temps, n’importe quelle femme ressentirait cette boule dans le ventre, cette impression de légèreté quand l’homme qui occupe votre cœur dépose ne serait-ce qu’un doigt sur vous. « Merci. » Merci pour quoi au juste ? De la faire rire, d’être revenue dans sa vie ou bien, juste pour lui enlever le chocolat sur le bout du nez ? Les trois à la fois, sans doute.

« Je ne te promet rien, mais je ferrai tout mon possible pour qu'on déjeune ensemble, ça me plairait vraiment ! Sinon j'suis retourné dans ta chambre, et maintenant c'est une personne âgée, qui y est, elle a quatre-vingt trois ans, et elle pue, c'est une infection. Alors autant te dire qu'elle a bien masqué ton odeur dès le premier jour. J'étais dégouté ! Et puis, non, tu ne fais pas parti des fous... Quoi que, t'es peut-être un peu fofolle sur les bords toi aussi ! » Elle fit la moue à cette dernière remarque, déposa finalement son pot de glace sur la table basse. Il était terminé, alors ce n’était pas la peine de le regarder. Elle se redressa un peu, se rapprocha aussi de Priam avec un petit sourire en coin. « Je savais que tu te souviendrais de mon odeur ou bien qu’elle te manquerait. » Tiens donc, elle faisait sa petite voix enjôleuse, comme si elle n’était pas censée être entrain de parler avec un « ami ». « Et puis, je ne suis pas fofolle comme tu dis. Si c’était le cas, ils m’auraient surement gardé avec eux. Tu veux savoir ? Ca ne m’aurait pas dérangé. Au moins, j’aurais pu te voir tous les jours sans bouger dans mon lit. »D’ailleurs, il lui semble que c’est la première fois qu’elle dit tout haut ce qu’elle pense tout bas. Maryan, sa colocataire, n’aime pas trop quand elle parle de lui, à croire qu’ils se connaissent et se détestent mutuellement. Plusieurs fois, elle aurait aimé savoir mais elle craignait surtout ce qu’elle pourrait découvrir derrière tout cela. Peut-être que Priam n’est pas celui qu’il prétend être. Restant à une distance respectable, elle ne cessait de le regarder avec une petite idée en tête, il faut bien l’avouer. « J’étais entrain de me dire que je ne t’avais jamais dis au revoir. Tu ne m’en veux pas trop ? »

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MessageSujet: Re: such a wonderful lie ✗ ana&priam.   such a wonderful lie ✗ ana&priam. EmptyVen 27 Mai - 13:03



Et voilà qu'ils arrivaient au sujet principal : ce qu'ils pouvaient bien ressentir l'un envers l'autre. Quel était ce sentiment qui s'emparait d'eux, chaque seconde après qu'ils se soient dit un mot ? Car chaque seconde, chaque milliseconde comptait, leurs sentiments évoluaient au fur et à mesure de cette conversation. Ils se souriaient mutuellement : Priam avait eu raison de chercher cette foutu adresse, car maintenant, il se retrouvait face à elle, et oui, elle lui avait manqué. Elle lui avait horriblement manqué même. Parce que depuis ce mois-ci, il se sentait régresser, et tomber. Avec Ana, il était en haut de cette falaise, il se sentait fort, il pouvait en gravir d'autres des falaises. Mais dès qu'elle est partie, sans lui dire au revoir, sans rien lui laisser d'elle, c'était comme s'il avait reçu un coup de poignard dans le cœur. Il avait été blessé sur le coup oui, car il n'y pensait pas vraiment, mais Ana avait été, et est toujours, quelqu'un qui comptait énormément pour lui. Il ne s'en était pas rendu compte, mais quand Ana était à l'hôpital, les deux personnes s'étaient attachées, et avaient su créer un lien fort, qui avait failli se briser lors du départ de la jeune femme. Et fort heureusement, le jeune Scott, avait su raviver ce lien. « Je savais que tu te souviendrais de mon odeur ou bien qu’elle te manquerait. » lui disait-il. Après tout, comment aurait-il fait pour oublier son odeur, alors qu'il avait passé le plus clair de son temps à s'occuper d'elle, plutôt que d'aller opérer ? Elle ne le savait peut-être pas, mais pour un interne, c'était un très beau cadeau que de louper des opérations, pour rester pour une simple patiente qui était bipolaire. Mais pour Priam, Ana n'était pas cette simple patiente. Elle était celle qui arrivait à lui faire oublier ses soucis, rien qu'en le regardant. Parce qu'il savait bel et bien, maintenant, qu'elle le rendait presque fou. « Et puis, je ne suis pas fofolle comme tu dis. Si c’était le cas, ils m’auraient surement gardé avec eux. Tu veux savoir ? Ca ne m’aurait pas dérangé. Au moins, j’aurais pu te voir tous les jours sans bouger dans mon lit. » fit-elle d'un air amusé. Elle n'avait pas tort. C'est vrai que tout aurait été plus simple si elle serait restée à l'hôpital, mais dans un autre sens, Priam voulait vraiment qu'elle retrouve une vie normale, et non pas enfermée dans une chambre. « Crois-moi, tu te serais lassée bien vite de mes visites incessantes, et de la bonne ambiance de l'hôpital.  » disait-il ironiquement. Comment pouvait-on bien aimer un endroit comme l'hôpital, surtout lorsqu'on était patient ? Car des personnes comme Priam adorait les hôpitaux, parce que les internes, résidents, infirmiers, radiologues, eux, ils n'étaient pas malades, eux ils soignaient, et c'était juste ça qu'ils aimaient : ils sauvaient des vies, et se prenaient pour des héros.
Et voilà qu'Ana arrivait bel et bien dans le sujet principal « J’étais entrain de me dire que je ne t’avais jamais dis au revoir. Tu ne m’en veux pas trop ? » demandait-elle, d'un air curieux. « Si je t'en ai voulu ? Bien sûr. Je pensais même que je me prendrai un vent sur le seuil de ta porte, tout à l'heure. Je pensais que tu t'en foutais littéralement de moi, j'étais vraiment, vexé. Mais après tout, tu n'y as peut-être pas pensé, tu es sans doute partie vite, car en une heure de temps, tu t'en es allée. Je ne savais pas vraiment s'il fallait que je te cherche ou non, s'il fallait que je mène moi-même mon enquête. Je me suis fait beaucoup d'idées, assez farfelues, pensant que quelqu'un t'avais kidnappée ou je ne sais quoi. Mais quand on m'a dit que tu as eu l'autorisation de partir, j'ai cru que je ne te reverrai plus. Alors je m'en suis voulu de m'être attaché à toi, parce que tu étais ma patiente, et que les internes doivent apprendre à ne pas s'attacher trop vite, et en parti, pour ce genre de chose. » expliqua t-il, en étant très sérieux, et franc.


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MessageSujet: Re: such a wonderful lie ✗ ana&priam.   such a wonderful lie ✗ ana&priam. EmptyVen 27 Mai - 20:32

En le regardant, Ana avait bien envie de croire qu’elle savait très bien où elle se trouvait, ce que sa tête était entrain de lui dire en ce moment même. Profiter de sa présence, retrouver cette amitié gâchée par son départ et puis, ne penser à rien d’autre. C’est le but de la vie non ? Cesser de se poser des questions qui ne trouvent jamais de réponses adéquates. Dans le cas Ana, il fallait vraiment éviter qu’elle s’interroge trop longtemps. Durant une minute, elle se remémore ce qu’elle faisait avant qu’il n’arrive ; pas en grand-chose. Maintenant qu’il est là ? Elle se demande ce qu’elle doit faire. Juste parler, regarder la télévision tous les deux, aller prendre une douche rapidement, puis sortir dehors une fois qu’elle sera prête. Non, en réalité, elle avait juste envie de rester ici, avec lui et de continuer à le regarder comme si devant elle, se tenait une véritable œuvre d’art. Cette fois-ci, ce sera plutôt l’objet de tous ces désirs et qui lui paraît tant inaccessible.

En passant, elle se permet de lui faire remarquer qu’elle aurait bien passé tout son temps à l’hôpital si seulement elle avait pu passer ce fameux temps en sa compagnie. Disons qu’à aucun moment elle ne s’est ennuyée, s’imaginant à ses côtés à chaque seconde. Impression qui s’est avérée plus que réelle au fur-et-a mesure de ses visites. Dans un sens, Priam n’aurait surement jamais du commencer à venir la voir, à s’intéresser à elle autrement que pour une raison médicale. « Crois-moi, tu te serais lassée bien vite de mes visites incessantes, et de la bonne ambiance de l'hôpital. » Un petit hochement d’épaules. Si seulement il savait combien elle ne s’est jamais lassée de ses visites et combien cela lui ferait du bien de le revoir. Souvent, pas seulement une fois par semaine. Seulement, ce n’est pas comme si elle pouvait en demander autant ; Ana n’était qu’une patiente qui n’en est plus une aujourd’hui. Les choses qui les ont reliées pendant presqu’un an finiront par s’échapper. A moins qu’ils parviennent à entretenir ce petit quelque chose en plus sans se soucier de ce qu’il pourrait se passer. D’une manière ou d’une autre, la jeune femme envisage cela comme quelque chose de possible. A voir ensuite. Après s’être rapprochée un peu de lui, la voilà qui évoque un tout autre sujet. C’est vrai qu’une fois qu’elle a eu l’autorisation de sortir, elle n’a pas attendu bien longtemps. Sa première question n’aura pas été : et Priam dans tout cela ? Non. Ana avait juste fais preuve d’un égoïsme impardonnable et au vu de ce qu’il lui dit, il lui en veut. Attentivement, elle l’écoute. Sans rien, sans même tenter de le couper pendant son monologue. Il lui explique dès lors qu’il pensait qu’elle ne voulait rien avoir à faire avec lui. Mais de son côté, elle n’aurait jamais cru cette importance, ce besoin de l’autre comme étant une réciprocité. Aussi, Priam lui dit qu’il a hésité à la chercher, pensant qu’elle n’en avait rien à faire, qu’elle était juste partie, comme ça. Ana baisse les yeux et continue tout de même de l’écouter. Elle s’en veut, c’est sur ; comme lui s’en est voulu de s’être attaché à elle. « Je suis sincèrement désolée. Je … je n’y ai pas pensé. Je ne pensais pas que tu étais attachée à moi et, j’en sais rien, je suis juste partie. Je connaissais un peu votre histoire avec Lena, ça ne servait à rien que je m’immisce dans tout ça bien que pour dire vrai, j’en avais tellement envie. » Et elle en a envie, encore maintenant. « Mais je ne suis plus une patiente. Je suis une fille comme les autres. » Une pulsion, une envie ; en tout cas, les lèvres d’Ana se retrouvèrent rapidement scellées aux siennes. C’aurait pu être l’un de ses baisers qui se veulent hésitant, sinon timide, mais on dirait bien que pour cette fois, ce n’est pas le cas. Depuis le temps qu’elle ressasse tous ses sentiments, la jeune femme ne peut que se laisser aller, esquiver une réflexion ou dans le meilleur des cas, le partager pendant plus de temps qu’elle ne l’aurait espéré.
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MessageSujet: Re: such a wonderful lie ✗ ana&priam.   such a wonderful lie ✗ ana&priam. EmptyLun 30 Mai - 19:36



Elle s'excusait, même si le mal était fait. Priam n'aurait pas pensé que le départ de la demoiselle serait dur, et il s'en voulait bien évidemment, plus à lui qu'à elle. Après tout, c'était de sa faute non, s'il s'était trop vite attaché ? Il ne savait pas vraiment quoi répondre, tellement il était nostalgique de ce temps, où chaque jour il avait Ana pour lui seul. Quand elle l'attendait, et qu'il pouvait voir qu'il était son petit rayon de soleil de la journée. N'empêche qu'il ne sait pas comment, et pourquoi, mais elle s'était retrouvée là, devant lui, à quelques millimètres, et elle l'avait embrassé. Voilà comment ça s'était passé. Si facilement, si vite aussi, mais elle l'avait surprise, vraiment. Il souriait, puis dès qu'ils arrêtèrent le baiser, Priam fronça les sourcils. Tout s'était passé tellement vite, qu'il ne savait pas si ce baiser était réel ou non : car il en avait tellement rêvé, chaque jour presque, qu'il ne savait plus s'il délirait simplement, ou si elle avait bel et bien fait le premier pas. Ana le regardait, amusée, parce qu'elle riait doucement. Il avait peur de passer pour un con, s'il lui demandait « Il s'est bien passé ce qu'il s'est passé ? » ou « J'ai rêvé ou quoi ? » Mais aucun son ne sortait de la bouche du jeune blond. Après quelques secondes, histoire de s'adapter à la situation, Priam s'éclaircissait la gorge, puis répondit. « Si tu t'excuses de cette façon là, je ne vois pas comment je pourrais t'en vouloir.. », avec un ton amusé. Il prit la main de la jeune femme, dans la sienne, puis alla caresser de son autre main, le visage de la demoiselle. « En faite, tu m'as horriblement manqué Ana. » assurait-il d'un air sincère. Il déposa une nouvelle fois ses lèvres sur celles de la demoiselle, lorsqu'ils entendirent, tous les deux, un bip, bip, bip répétitif. Il vibrait aussi, et cela provenait de la poche de Priam. Il eut le temps de finir son baiser, lorsqu'il regarda son bipeur, celui de son travail. Voilà à quoi il devait se tenir : à un bipeur. Il avait toujours le don de bipper aux mauvais moments celui-ci. Mais pour la première fois dans la vie de Priam, son bippeur indiquait le code rouge, ce qui signifiait que quelque chose de très grave était en train de se passer, ou se passerait. Il soupira, faisant une tête désolée à Ana. « C'est code rouge Ana, j'suis obligé d'y aller, je suis tellement désolé... » soufflait-il en remettant son bippeur, et en allant chercher sa veste d'un pas rapide. Si seulement tout ça aurait pu continuer encore des heures et des heures. C'était ce qu'ils souhaitaient, mais si jamais Priam décidait de ne pas venir : il serait tout simplement viré de l'hôpital. Il remit son blazer, et Ana se tenait tout près de lui. « Je t'appelle dès que j'ai fini avec ça, je sais pas quand est-ce que je serais libre, j'ai jamais eu de code rouge pour te dire, c'est le truc le plus important quand on te bippe. Prends soin de toi, et... Oublie pas tes médocs surtout ! » fit-il en lui souriant. Il l'embrassa doucement, caressant sa joue de sa main droite, « Je fais au plus vite, bisous ma belle. » chuchotait-il, en ouvrant la porte, et lui lançant un dernier sourire, avant de presser le pas.

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