Le samedi soir est l’une de ces grosses soirées où je peux me faire un maximum de pognons tout ça grâce à des jolies demoiselles qui croient que leurs pourboires me donnerait envie de leur faire des choses dans les toilettes. Comme si ça allait marcher… Et puis les mecs qui m’en donnaient également soit pour la même chose que les dames soit pour pouvoir draguer plus aisément. J’adorais travailler ce jour-là, parce que je dormais tard le matin, m’occupais de ma fille entre quatorze et dix-huit heures puis me préparais tranquillement à prendre mon service à vingt-et-une. J’arrivais donc tranquillement, habillé tout ce qu’il y a de plus banal, au night club où je travaillais, le Temple. Et, disons-le, tout se passait bien jusqu’à ce que je reçoive un sms qui me demandait si je bossais. Un simple oui et je retournais à mes commandes, me demandant ce qu’il pouvait bien se passer. « Un daïquiri ! » annonçais-je en préparant la boisson avant d’être soudain distrait par une crinière flamboyante. Je servais la personne qui me l’avait commandé avant de me retourner vers la jeune future fiancé de mon meilleur ami. « Oi Sweet Heart ! Tu vas bien ? » Demandais-je en me penchant au dessus du comptoir pour l’embrasser avant de regarder derrière elle et demander, assez inquiet, il fallait bien l’avouer « Matt n’est pas là ? Il se passe quelque chose ? » Certes, il m’était arrivé de la voir seule lors des services de nuit de mon ami, mais depuis que l’on avait parlé au pub, quelques jours auparavant, je n’avais pu m’empêcher de m’inquiéter pour ces deux êtres si chers à mon cœur. Se passait-il quelque chose de grave ? Pourquoi est-ce que le policier avait l’impression que Meena lui cachait des choses ? Lui cachait-elle vraiment quelque chose ? Commençait-elle à se poser des questions sur un événement sans grand intérêt qui s’était déroulé deux ans auparavant ? Vous l’aurez compris, je me posais plus de questions que de raison et je me disais d’ailleurs qu’il faudrait que j’arrête, que tout cela était inutile. « Tu veux boire quelque chose ? » demandais-je poliment. De toute façon, c’était le genre de consommations que je fournissais à l’œil, ce n’était pas un cocktail de moins qui allait les tuer. Puis, lorsqu’elle m’eut répondu, je partais demander une pause de quelques minutes au gérant. Un collègue prit ma place alors que j’attrapais la main de la demoiselle pour l’entrainer, son verre et elle dans un coin un petit peu plus tranquille. Une fois en retrait je me penchais afin de la regarder droit dans les yeux « Alors mon petit chaton, qu’est-ce qu’il se passe ? Tu n’as pas l’air bien… » Je me dis soudainement qu’il faudrait que j’arrête toutes ces appellations, qu’un jour cela ne m’apporterait que des ennuis, comme avec une nouvelle serveuse que j’avais appelée « Puce » ou quelque chose du genre, quelques heures auparavant. Elle commençait déjà à crier au harcèlement sexuel… Elle ne serait pas allée très loin avec moi… Mais je retournais mon attention vers la demoiselle qui était venu à ma rencontre, écoutant sa réponse.

« Something's wrong Meena ? »

Je me sentais mal, j'avais besoin de voir quelqu'un, quelqu'un qui puisse me faire rire, quelqu'un en qui je peux avoir une confiance aveugle, je ne voyais qu'une seule personne Lorcan, c'est vrai c'est le meilleur ami de mon amant, c'est peut-être malsain que je me confie à lui aussi ouvertement, que je lui dise tout ce qui me passe dans ma tête mais je peux m'en empêcher, je... Je suis aussi perdu dans mes sentiments, tout est si confus dans ma tête, je n'en peux plus... Je crois que je l'ai...il faut que j'arrête de penser à lui comme ça, il est juste très gentil avec moi, me console, me fait rire et m'écoute, il est toujours là pour moi c'est pour ça que je dois avoir ce sentiment d'am... non arrête Meena, stop c'était avant tout ça, plus maintenant, oui je n'étais pas encore installé avec Matt que j'avais déjà ce sentiment... Je ne dois plus y penser, il y a seulement Matthew que j'aime oui mais, je ne peux pas lui parler en ce moment, il m'est impossible de tout lui avouer voilà tout !!! Même si c'est mon amant, je dois bien lui cacher des choses non ? Peut être pas si importante mais j'ai si peur... et puis mince j'ai besoin de le voir, j'ai besoin de lui alors j'y vais, qu'importe après tout, j'ai bien le droit d'avoir des doutes sur mes sentiments et en plus je suis enceinte j'ai les hormones qui travaillent!! Puis c'est en toute amitié...
Je décide tout de même de me faire jolie, je suis parfois coquette ca dépend, je le suis de plus en plus a vrai dire, je le suis toujours quand je veux aller voir Lorcan...hum plutôt depuis une je suis avec Matthew je m'habille toujours bien, j'enfile alors une jupe m'arrivant au dessus des genoux et je recouvre mes jambes d'un collant, j'enfile une simple chemise qui recouvre un débardeur et que je laisse ouverte, une paire de bottine au pied qui a coûté bonbon, je me maquille légèrement car si je pleure je n'ai pas envie que cela se perçoit et me parfume au Kenzo. Une chance que j'aime m'habiller de cette façon sinon je n'aurais jamais réussi à sortir « Chéri je sors boire un verre avec Beth » dis-je en m'appuyant au canapé où était assis Matthew, regardant une émission qui ne me plaisait pas du tout. « Fais-toi à manger. » je passe une main dans ses cheveux et l'embrasse furtivement sur ses lèvres. « Ne m'attend pour allé te coucher, elle semble très attristé par son amant qui l'a quitté. » je hausse les épaules et ricane avant de m'enfuir précipitamment de l'appartement, je n'en pouvais plus de lui mentir. Respirant un bon coup je préfère y aller à pied, j'espère seulement qu'il travaille sinon je passerais à son appartement, quoique je passe d'abord à son appart, une fois devant la porte je frappe deux fois et laisse mes doigts courbés glissés le long de la porte, c'est ma façon de frapper, c'était un code quand j'étais gamine aux internats...Tu frappes et tu grattes la porte, c'est bête mais efficace et j'ai gardé cette manie. Remarquant qu'il n'y avait personne, je fis demi-tour et marchais vers son lieu de travail.

Arrivée je le cherche du regard et à travers la masse de personne je le vois, je me faufile entre tout ce monde. Sacrée gymnastique.« Oi Sweet Heart ! Tu vas bien ? » Je souris à peine, à vrai dire je n'allais pas bien du tout et cela devait se voir à trois milles. « Ca peut aller. » dis je en haussant les épaules avec un petit sourire, en fait j'allais un peu mieux maintenant.« Matt n’est pas là ? Il se passe quelque chose ? » Je secoue négativement la tête, il est vraiment adorable... si gentil et il se soucie de tout... « Je suis sortie toute seule... j'ai besoin de parler. et d'un peur d'air..» avouai-je rapidement, je sais qu'il m'écoutera ce n'est pas la première fois que nous avons des conversations intimes, oui cela arrive même trop souvent je crois que... Je ne devrais pas avoir ce genre de sentiment à son égard. « Tu veux boire quelque chose ? » j'hausse les épaules, je ne sais pas si c'est bon de boire alors que... puis ce n'est pas grave je lui demande alors un cocktail pas trop alcoolisé alors que d'habitude c'est le contraire, j'aime ce qui est fort. Lorsqu'il me prend la main je lui serre aussi, comme pour ne pas la perdre, j'avais besoin de sentir quelqu'un, de me sentir réconforter et ne pas abandonner, je suis comme une fillette perdu dans une foule immense à la recherche de...quelqu'un....« Alors mon petit chaton, qu’est-ce qu’il se passe ? Tu n’as pas l’air bien… »Je lui affiches un petit sourire forcé et commence à avoir les larmes aux yeux, je ne dois pas me mettre à pleurer comme une gamine, je n'ai plus six ans, j'ai presque vingt ans de plus, allé dix-sept ans de plus, je me mordille les lèvres et je prends le verre qu'il a dans ses mains et en bois quelques gorgées. « Je... » Je plante mon regarde bordé de larmes dans le siens, « J'ai un petit coup de blues... » je baisse le regard et fait tourner mon verre entre mes doigts. « Loki, je... » Je prends une bouffée d'air. « Je suis enceinte. » voilà c'est dit, au moins une personne est au courant, c'est fou comme on se sent libérer un minimum. « Et je suis morte de peur... » Dis je alors que je finis par ne plus retenir mes larmes, puis je ne sais pas pourquoi je m'approche de lui, passe mes bras autour de son coup et je me serres contre lui, j'ai besoin de ce contact là, ce n'est pas la première qu'on se câline, non, nous sommes tout de même bien proche. « Je suis complètement effrayée de ce qui peut se passer... » je m'écarte de lui rapidement, je me sens complètement idiote, recule de quelques pas. « Excuse moi... Pardon c'est idiot... Je te dérange...» je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer. « On dirait une gamine, qu'elle belle idiote je fais... » je me mordille les lèvres, pourquoi je lu iai tout dit c'est à Matthew que je dois le dire pas à lui...

Lorsqu’elle me répondit que ça pouvait aller, je voyais très bien que ça n’allait pas, mais vous voyez ces phrases toutes faites que l’on ne peut s’empêcher de dire ? Et bien je suis le roi de ces phrases nulles à souhait. Mais si elle commençait à sourire, ce n’était pas mal. Lorsque je l’interrogeais sur Matt, elle me répondait qu’elle voulait juste parler et prendre un peu l’air, j’hochais simplement la tête. Un cocktail pas trop alcoolisé ? Avais-je vu juste la dernière fois ? Au cas où, juste au cas où, je lui préparais un Dummy Daisy : framboise, citron vert et sucre, aucune trace d’alcool. Bien ! Je fis le tour du comptoir et lui pris la main pour l’entrainer plus loin, elle la sert, j’eus vraiment l’impression qu’elle n’allait pas bien, cela me sert tellement le cœur. Lorsque je lui demandais enfin ce qu’il se passait, la réponse ne se fit pas attendre, après une tentative avortée de sourire forcé, je voyais bien ses yeux s’embuer lentement de larmes. « Je... » Oui ? Elle planta son regard dans le mien, j’avais tellement envie de la prendre dans les bras pour lui murmurer que tout irait bien mais je me sens interdit. « J'ai un petit coup de blues... » Poursuivit-elle. Mensonge. Ça se voyait bien qu’il n’y avait pas que ça, et même si je ne l’avais pas compris lorsqu’elle l’avait dit, elle avait détourné les yeux, s’obstinant à les garder baisser et à jouer avec son verre. « Loki, je... » Ce surnom prononcé, je commençais à m’attendre à tout : grossesse, maladie, rupture, d’elle et mon ami bien sûr, je n’ai rien à voir avec ça... et pensait d’ailleurs, que cela le briserait tellement… Et soudain elle lâcha : « Je suis enceinte. » J’avais donc vu juste, en plein dans le mille et j’avais surement mis Matt sur la voie en lui parlant du comportement de Mira à ce même moment, à son attitude lorsqu’elle avait appris qu’elle attendait ma fille. « Et je suis morte de peur... » Murmura-t-elle laissant éclater ses larmes, passant ses bras autour de moi pour m’enlacer, j’en fais de même, lui caressant les cheveux, comme s’il s’agissait de ma propre fille peut-être, comme si Kaya revenait en me disant qu’on lui avait cassé sa jolie Barbie. « Je suis complètement effrayée de ce qui peut se passer... » Poursuivit-elle avant de s’éloigner brusquement et commencer à s’excuser, sans parvenir à stopper ses larmes « Excuse moi... Pardon c'est idiot... Je te dérange... On dirait une gamine, qu'elle belle idiote je fais... » Conclut-elle avant de se mordre les lèvres. Je fronçais les sourcils, la prenant derechef dans les bras « Alors tout d’abord sache que tu ne me dérangera jamais Meena, okay ? » J’embrassais son front, tout en continuant de la bercer. « C’est normal d’avoir peur, et tu peux me croire je suis passé par là n’oublies pas… » Nouveau baiser. J’essuyais du doigt les larmes qui avaient coulé sur ses joues. « Et puis tu n’es ni une gamine ni une idiote Princesse, tu es juste une jeune femme inquiète qui parle à un ami, c’est normal. » Je ne savais pas trop si je devais la lâcher ou si elle avait besoin de rester dans mes bras pour continuer à pleurer, après tout, parfois ça fait du bien de relâcher la pression et les larmes sont bien souvent le meilleur moyen. Honnêtement, je ne connaissais rien de plus stressant que la grossesse et j’avais la chance de ne pas être une femme et donc de ne pas l’avoir vécu de l’intérieur. « Tu… » Je me tue, me mordit la lèvre inférieure avant de poursuivre ma phrase « Tu en as parlé avec Matt ? » Question bête, je pense qu’il m’aurait prévenu. Mais d’un autre côté, c’est quelque chose que tu dis au premier concerné, non ? Je crois que j’ai été le premier à savoir pour Mira. Je crois. Quoiqu’il n’avait peut-être pas encore eu le temps de me téléphoner et… D’ailleurs, travaillait-il ou l’avait-elle abandonné à l’appartement ? « … ça fait longtemps ? Que tu sais ? » Demandais-je enfin. Depuis combien de temps l’avait-elle caché à mon meilleur ami ? Depuis combien de temps souffrait-elle en silence de peur de déranger les autres ? « Tu sais que tu peux tout me dire, n’est-ce pas Mira ? » Boulette. « Meena. » rectifiais-je aussitôt. « Pardon. Je… Pardon. Meena. Tu peux avoir confiance en moi. » Okay je ne lui avais pas dit que j’avais dit à Matthew que son comportement m’était étrangement familier, mais tout simplement car je pensais qu’elle trouverait peut-être que le fait que je lui annonce serait beaucoup plus simple pour elle. Qu’elle ne se mouillerait pas en quelque sorte. « Tu veux t’assoir ? Tu as besoin de quelque chose ? » Oui, c’était ce que je préférais avec les femmes, pouvoir m’occuper d’elle, bizarre pour un mec presqu’à cent pour cent homosexuel mais bon, j’avais été élevé par ma mère, je ne pouvais supporter de voir la gente féminine pleurer. Et encore moins celles qui comptent à mes yeux et je ne savais dire si heureusement ou malheureusement Meena était l’une de celle qui était les plus importantes.

désolée, toute la famille débarque, je dois couper court à mon rp

« Something's wrong Meena ? »

J'avais ce besoin infime de me confier a quelqu'un, à une personne en qui j'ai confiance, que je sais malgré l'amitié qu'il avec Matt ne me trahira, je sais qu'il ne lui dira jamais s'il me fait la promesse de garder le secret, il est si bienveillant, chaleureux... Je suis toujours allé le voir, je me suis tellement vite accrocher à lui que j'ai l'impression que c'est mal, que j'ai des sentiments à son égard que je ne devrais jamais avoir, il est le meilleur ami de Matthew, je ne dois pas être hésitante sur ce que je ressente pour lui, il est un simple, bon et merveilleux ami... oui merveilleux... Mais qu'est-ce que je fais ? Je suis en train de faire ma crise d'adolescence en retard ou quoi ? Je bégaye, stress, je lui avoue tout et je me trouve pathétique, honteuse, il n'y a que les fillettes qui viennent pleurer dans les bras de leurs parents, je fais pareil en pleurant dans les bras d'un proche, en faisant par des problèmes alors que lui aussi en a... Il me reprit dans ses bras, et je crois que j'en ai vraiment besoin et j'en suis belle et bien heureuse qu'il revienne vers moi pour me consoler, qu'il ne m'abandonne pas même si je sais qu'il ne le fera jamais, je ne veux plus mettre fin à cette étreinte, j'ai l'impression que rien ne puisse m'arriver et m'atteindre... Ai-je le droit de ressentir cela ? Je me le demande mais, je ne sais pas si c'est le fait d'en avoir parlé à quelqu'un que j'aime...par amitié bien entendu... « Alors tout d’abord sache que tu ne me dérangera jamais Meena, okay ? » je souris essayent ne plus pleurer quand il dépose un baiser sur mon front, je me sens si vulnérable, j'ai... je peux faillir à tout moment, j'hoche la tête positivement et essaye de sourire. « C’est normal d’avoir peur, et tu peux me croire je suis passé par là n’oublies pas… » Je me sers en peu plus contre lui, il est tellement... c'est vrai lui aussi a connu ça avec Mira, je me demande si elle a la même réaction, qu'il a été aussi gentil avec elle qu'il l'a été avec moi, s'il était heureux de se savoir père... « Tu crois ? » dis je faiblement, c'est donc normal ce que je ressens, ce sentiment de crainte et de fuite, j'ai même du mal à regarder Matthew en face, comme si je lui cachais quelques d'affreux...« Et puis tu n’es ni une gamine ni une idiote Princesse, tu es juste une jeune femme inquiète qui parle à un ami, c’est normal. »je ne suis pas idiote, de toute façon Lorcan ne dira jamais du mal de moi, je le pense car je ne dirais jamais du mal de lui, pourtant j'ai tellement l'impression d'être sotte... Si stupide de ne pas en avoir parlé à personne avant, et même pas à Matt, mais que fais-je ? Je ne sais plus, je ne sais rien. Je resserre encore un plus mon étreinte, je n'ai pas envie de quitter ses bras, mes larmes se sont estompées un petit instant, elles ne bordaient que mes yeux. « Tu... as parlé avec Matt ? » non je ne lui ai rien dit ? Pourquoi il ne faut pas me le demander, pourquoi je te l'ai dit à toi et pas lui, je n'en sais rien... J'ai plus confiance en toi qu'en lui ? Peut-être c'est, idiot mais j'ai l'impression de t'aimer c'est pour ça que j'arrive tellement à me confier à toi, je me sens en sécurité...Non je ne pouvais pas lui donner une réponse de la sorte, je desserre légèrement mon étreinte et m'éloigne légèrement de lui, je baisse la tête et secoue la tête négativement. « Non tu es...le seul qui au courant.. » dis-je, je relève la tête« … ça fait longtemps ? Que tu sais ? » J'hausse les épaules et sourit légèrement en replaçant mes mèches de cheveux vagabondes. « Un mois environ, je crois...Je.. » je me mordille les lèvres. « Je ne savais pas quoi faire.. » et je ne sais toujours pas, j'attends simplement bêtement que ce soit trop tard pour faire quoique ce soit, peut-être que je me fais des idées et Matt ne voudrait pas de cet enfant, moi je n'en sais rien, je me sens tellement inapte à cette situation ; « Tu sais que tu peux tout me dire, n’est-ce pas Mira ? » je fronce légèrement les sourcils, je préfère ignorer , lapsus révélateur, il doit penser à elle en me parlant. Il se rectifie je souris légèrement, je ne lui en veux pas, il m'a déjà enlevé d'un point en m'écoutant et essayant de me réconforter.« Pardon. Je… Pardon. Meena. Tu peux avoir confiance en moi. » Je le regardedroit dans les yeux en affichant un léger sourire « Je sais... merci d'être là. » Dis-je en hochant légèrement la tête sur le côté, mes mains se posèrent sur son torse et par nervosité s'agrippèrent à son haut. « Loki...je...je ne sais pas quoi faire.. » mes larmes se remettent à coulées. « Est-ce c'est normal ce que je ressente hein ? » je suis complètement effrayée, je dois arrêter d'être aussi irresponsable. « C'est normal que je suis perdue ? Que je te l'ai dis et pas à Matt ? » Je me sens de plus en plus pathétique mais je n'arrive pas à m'arrêter, je me sens tellement mal et affaiblie. « Que j'ai peur, si peur de ce qui peut arriver... Je devrais être heureuse non ? D'avoir l'enfant de l'homme que j'aime... et pourtant je ne le suis pas, je ressens tout sauf de la joie..» continuai-je en haussant les épaules et essayant d'arrête mes larmes « Hein dis c'est normal ? Normal que je... » Je lui afflige des choses que je ne devrais pas, je ne devrais pas me comporter comme ça avec lui je dois me stopper, je pose mon front sur son épaule. « Je...je.. » Je soupire, je me mordille les lèvres et essuies mes larmes comme une enfant qui a perdu sa peluche préférée. « Lorki, je crois... que.. » je me stoppe non je ne devrais rien lui dire... «Excuse-moi... de..de... »

Je m’étais souvent demandé pourquoi tout le monde avait une extraordinaire facilité à me dévoiler la moindre de leurs pensées, toutes les personnes que je connaissais, tant à Londres qu’à New York ou bien depuis mon arrivée à San Francisco. Je me disais qu’il devait surement y avoir un panneau sur mon front indiquant que j’aimais m’occuper des autres, peut-être. Mais après, il fallait qu’autrui passe outre de mes boulettes habituelles, des moments où je parlais sans réfléchir, lorsque je mettais les deux pieds dans le même panier. Matthew savait ça, il savait que j’étais souvent d’une maladresse sans nom et me pardonnait aisément mes phrases déplacées, ou parfois trop ironique, ou encore lorsque j’utilisais un humour bien trop britannique pour être compris par un Yankee, bien qu’il soit bien plus intelligent que la plupart de ses compatriotes… Et Meena… Elle ne rentrait pas vraiment dans la catégorie des Ricains, on se ressemblait sur beaucoup de points, et peut-être que cela expliquait mon envie de la protéger envers et contre tous alors que je savais très bien qu’elle avait le fiancé le plus adorable que la Terre ait pu un jour porter. La voir tenter de sourire est un vrai réconfort, elle me demande si c’est vrai que c’est normal d’avoir peur, je ris légèrement « Oui, c’est vrai ! J’avais à peine vingt ans, c’était la toute première fille avec qui je sortais et pam! Elle m’annonce qu’elle est enceinte… J’ai cru que le monde s’écroulait… Et aujourd’hui, ahh aujourd’hui,… Kaya est la meilleure chose que je n’ai jamais faite, elle est tout pour moi… » Puis je la réconfortais quelque peu, lui expliquant qu’elle n’était pas idiote, c’était vrai, elle était juste paniquée, je serais surement comme elle si j’étais une femme, ses bras se resserrent autour de mon corps et je lui demande enfin ce qui me taraude depuis qu’elle m’a avoué son secret à savoir, si mon ami flic est au courant ou non. Sa réponse me coupe le souffle une demi-seconde, me faisant ouvrir de grands yeux et me mordre la lèvre inférieure. Ah. Je suis moi, Lorcan, le seul au courant. Je pose un nouveau baiser sur son front alors qu’elle m’explique que ça fait approximativement un mois qu’elle est au courant « Je ne savais pas quoi faire.. » c’est à mon tour de serrer mes bras contre elle. « Tu sais que dans un ou deux mois, trois maximum, ça va commencer à se voir hein ? Loin de moi l’idée de vouloir te faire la morale Chaton mais… Tu dois vraiment lui en parler, quoique tu veuilles faire, le garder ou non, il sera d’accord, je suis certaine qu’il te suivra les yeux fermés. Mais il s’inquiète… Et c’est normal lorsque l’on est avec une fille comme toi. » Je lui adresse un large sourire, les yeux plein de compassion, je déteste la voir dans cette état, aussi abattue, triste, au bord du désespoir, oh à quel point j’aimerais pouvoir la rassurer et soudain. Boulette. Je ne serais pas moi si je ne mettais pas les pieds dans le plat au moins une fois par conversation n’est-ce pas ? Et puis cette situation me rappelait surement, inconsciemment, celle que j’avais traversée quelques temps plus tôt et ce lapsus nous le faisait savoir. Ou bien… Elle me regarde droit dans les yeux en souriant quelque peu « Je sais... merci d'être là. » Je lui souris également, elle penche légèrement la tête sur le côté, ses mains posées sur mon torse, les doigts dans mon t-shirt « Loki...je...je ne sais pas quoi faire.. », elle recommence à pleurer, je fronce les sourcils, laissant apparaitre ce sillon dans mon front que je déteste et qui me rajoute dix ans en quelques secondes. Je suis triste pour elle. « Est-ce c'est normal ce que je ressente hein ? C'est normal que je suis perdue ? Que je te l'ai dis et pas à Matt ? » Je dois avouer que je n’en ai pas vraiment de réponse pour cette question. De nouveau je me mords les lèvres, pensif. « Oui c’est normal d’être anxieuse… Mais je dois avouer que je ne sais pas,... pour Matt… Tu as peut-être juste peur de sa réaction… Je ne sais pas Meena… » J’ai envie de lui crier d’arrêter de pleurer, que ça me brise le cœur, j’ai envie de lui dire que tout ira bien, ma mère me disait toujours ça « tout ira bien » oui, mon père était mort, nous avions quitté l’Ecosse, elle avait épousé une famille qui m’avait apporté une sorcière de demi-sœur, nous avions quitté l’Angleterre,… La seule chose bien qui m’était arrivée était quitter New-York, Kaya et ce couple qui faisait que j’avais vraiment l’impression d’avoir une vie, d’être aimé et utile. « Que j'ai peur, si peur de ce qui peut arriver... Je devrais être heureuse non ? D'avoir l'enfant de l'homme que j'aime... et pourtant je ne le suis pas, je ressens tout sauf de la joie… Hein dis c'est normal ? Normal que je...» « ...Sois paniquée, je crois que toute les femmes enceintes à ton âge se dit la même chose, tu as l’impression que tu coup court à ta vie, mais ce n’est pas le cas, hein Meena… Je pense que tu seras plus heureuse à partir du moment où Matt sera au courant… Je ne sais pas trop quoi te dire, c’est normal Mee’, c’est normal ! » Elle posa son front sur mon épaule, je me contentais de lui caresser les cheveux alors qu’elle tente de s’essuyer les yeux. « Lorki, je crois... que.. » elle se stoppe « Excuse-moi... de..de... » Je fronçais derechef les sourcils, m’éloigne un tout petit peu, plante mon regard dans le sien, sa tête entre mes mains, mes pouces lui essuyant doucement les larmes, je lui demandais d’une voix douce « Qu’est-ce qu’il y a Meena, t’excuse pas voyons… Alors, tu crois que quoi ? »

« Something's wrong Meena ? »

Je me demande souvent pourquoi je me suis attachée aussi facilement à Lorcan , peut-être parce que j'ai remarqué qu'il est quelqu'un de bon, de gentil et de merveilleux, je me suis trop vite confiée à lui, je crois bien qu'au fond j'étais un peu attirée par lui et j'aimais aussi me savoir près de lui par moment... Je ne sais plus si un jour il m'a fait douter sur mes sentiments..Je n'en sais rien et je ne dois pas me poser ce genre de questions, non pas en ce moment précis, je dois me montrer forte et sûre de mes sentiments, mais peut on ne pas aimer deux hommes à la fois ? Pourquoi je me pose ce genre de question, il n'y a que Matt que j'aime, oui il est mon seul et unique amour, je ne dois pas aimer d'autre homme que lui alors, pourquoi j'ai ce sentiment étrange que je ne serais qualifier envers Lorcan ? Peut-être parcequ'il a toujours conté pour moi et qu'il a toujours été là pour moi et il est même là en cette soirée... Alors, que je sais que cela l'affecte aussi de me voir complètement anéantie je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer, et à lui poser des questions que personne ne pourraient répondre, je ne sais pas pourquoi j'agis comme ça, lui ne cesse de me dire que c'est normal mais, au fond je n'arrive pas à le croire car j'ai ce sentiment de doute... Il ne le sait pas et moi je persuade du contraire, que je ne ressente rien pour lui mais je crois que si, parce que sinon comment expliquer mon comportement en son égard ? Que je me sente bien dans ses bras... « Oui, c’est vrai ! J’avais à peine vingt ans, c’était la toute première fille avec qui je sortais et pam! Elle m’annonce qu’elle est enceinte… J’ai cru que le monde s’écroulait… Et aujourd’hui, ahh aujourd’hui,… Kaya est la meilleure chose que je n’ai jamais faite, elle est tout pour moi… » je lui affiche un petit sourire, il est bien trop gentil pour écouter une fille comme moi, qui se pleure sur les épaules des autres, j'hausse les épaules et espère alors que mon sentiment de peur se transforme en joie, que je n'ai pu cette impression que monde s'écroule sous mes pieds, que je suis complètement perdue et je crois ne pas vouloir le garder car je ne sens pas prête pour cette étape. Je continue à pleurer, je continu à le serrer dans mes bras, je veux rester ainsi, le temps que mes larmes s'arrête et mon mal s'envole... « Tu sais que dans un ou deux mois, trois maximum, ça va commencer à se voir hein ? Loin de moi l’idée de vouloir te faire la morale Chaton mais… Tu dois vraiment lui en parler, quoique tu veuilles faire, le garder ou non, il sera d’accord, je suis certaine qu’il te suivra les yeux fermés. Mais il s’inquiète… Et c’est normal lorsque l’on est avec une fille comme toi. » je réalise alors la conséquence de mon acte, qui est pire que je ne le croyais, je devrais vite en parler à Matt, oui car si je continue de la sorte et que lui aussi ne se sente pas prêts... Il ne faudrait pas que cela soit trop tard... Après tout j'aurais pu garder tout ça pour moi et avorter sans que personne ne le sache mais, je n'aurais jamais pu agir de la sortir, non je ne m'en serais trop voulu. « Je sais bien..mais..je lui en parlerais promis... » je resserre mon étreinte. « Mais fait moi la promesse de... ne rien lui dire ? hein tu me fais la promesse ? »Non je ne voulais pas que Matthew aprenne de la bouche de Lorcan, qu'est ce qu'il se dirait sinon ? Que je lui dit à son meilleur ami et pas à lui ? il aurait des doutes, de gros doute sur ce que je peux ressentir pour Lorcan... Puis je ne sais pas pourquoi mais, je commence à perdre les pédales, je lui pose ce genre de question que même moi je ne sais pas y répondre alors pourquoi lui le serait ? « Oui c’est normal d’être anxieuse… Mais je dois avouer que je ne sais pas,... pour Matt… Tu as peut-être juste peur de sa réaction… Je ne sais pas Meena… » je le torture aussi, je mets mes problèmes en avant sans penser au sien... qu'est-ce que je vais faire hein ? Pourquoi je me suis dirigé vers lui au lieu de mon amant ? pourquoi je finis toujours par me diriger vers lui quand j'ai quelques choses sur le coeur, d'heureux ou de malheureux, je lui ai trop souvent demandé son avis sur des tas de choses... Parfois je mentais même à Matt pour que j'aille le voir sans qu'il se pose de questions, car j'avais peur qu'il se pose de question si je viens trop à sa rencontre... Je ne devrais pas lui mentir, je ne lui cache rien, je n'ai rien à cacher... A moins que ??Peut-être que j'aime Lorcan, plus que je ne le crois, pas des sentiments d'amitiés mais de...« ...Sois paniquée, je crois que toute les femmes enceintes à ton âge se dit la même chose, tu as l’impression que tu coup court à ta vie, mais ce n’est pas le cas, hein Meena… Je pense que tu seras plus heureuse à partir du moment où Matt sera au courant… Je ne sais pas trop quoi te dire, c’est normal Mee’, c’est normal ! » je plonge mon regard dans le sien, je sais que Matt n'aurait jamais prononcé ces mots, il sait me consoler mais pas de la même manière, Loki est si... différent. « Oh Loki, je l'espère tellement que cette crainte s'en aille, tu sais quoi ? je me suis toujours dit que je n'étais pas encore prête pour avoir un enfant et voilà que je tombe enceinte! Enfin tu me diras que c'est notre faute on aurait dû faire attention... mais tu sais que j'ai tellement peur que j'ai l'impression qu'elle s'en ira jamais, que je le dise à Matt ou non...J'aimerais tellement croire ce que tu me dis, et me bercer dans tes paroles mais.. » J'affiche un petit sourire. « Qu'importe. » et puis j'ai failli lui avouer que je me suis que c'était mieux d'avorter, ou que je l'aimais aussi, plus il essayait de me réconforter et plus ce sentiment étrange m'envahissait... Je sens ses mains encadrés mon visage, je baisse mon regard pour ne pas croiser le sien, non sinon je finirais par tout lui dire « Qu'est-ce qu'il y a Meena, t'excuse pas voyons... Alors, tu crois que quoi ? » je me mordille les lèvres, et je ne sais quoi répondre, je fais tout pour ne pas le regarder droits dans les yeux, je souris légèrement plus nerveux qu'autre chose, hausse les épaules. « Que j'ai pensé à ne rien dire à personne et aller à l'hôpital pour... » il sait très bien ce que je veux dire et je n'ai pas le courage de continuer. « Tu sais pourquoi, oui c'est horrible maisi je me suis dit que je ne voulais pas le garder que je ne veux pas... C'est mal n'est-ce pas ? » je finis par poser mon regard dans le sien, pour chercher du réconfort, je ne l'ai pas fait c'est ce qui compte mais je peux très bien dire à Matt que je ne suis pas prête pour avoir un enfant... Je m'approche de lui et colle mon front contre le sien. « Loki... en ce moment je fais que de mauvais trucs... Je ne devrais pas avoir des... » Sentiments aussi intimes à ton égard les mots s'étouffèrent dans ma gorge, je ferme les yeux...« Merci pour tout, merci d'être toujours là pour moi.... » dis-je en séchant une fois pour toutes mes larmes, je pose mes mains sur ses épaules et lui pose un baiser sur son front.« Je t'aime.» des mots sortie tous seul, je ne sais même pas si cela est significatif ou non, si ce ne sont que des sentiment d’amitiés... « Je..n'en suis pas certaine...»

J’aurais pu la laisser continuer de me serrer dans ses bras pendant encore des siècles, juste pour qu’elle cesse de pleurer, mais ça me perturbait quand même que ce fut réellement ça le secret qu’elle cachait à son meilleur ami. Une grossesse. Quel choc. Je savais qu’elle serait une mère merveilleuse même si on pouvait dire qu’elle avait le même humour nul que moi, qu’elle cherchait toujours à connaitre les potins de tout le monde, qu’elle parlait parfois. Bon, ok, souvent comme un Chartier, qu’elle était très superstitieuse, qu’elle devait être la seule personne au monde a aimer les transports en communs, qu’elle était très cachottière à propos de plein de choses, sauf avec moi. A part tout ça, je savais qu’elle serait une mère merveilleuse parce que je l’avais déjà vue avec des enfants, et c’était tout simplement un merveilleux spectacle à voir « Je sais bien… Mais... je lui en parlerais promis... » Elle resserra un peu plus son étreinte, à croire qu’elle veut que nos deux corps fusionnent pour qu’il n’en reste qu’un. Je lui caressais doucement les cheveux, murmurant simplement « Il le faut Princesse… » Elle me demanda soudainement : « Mais fait moi la promesse de... ne rien lui dire ? hein tu me fais la promesse ? » Je me demandais si je devais lui dire que j’ai dit à Matthew que Mira était comme ça lorsqu’elle a apprit qu’elle était enceinte ? Ou bien si je devais laisser ça de côté ? Puis décidais de me taire pour la simple et bonne raison qu’elle avait déjà le visage plein de larmes et que je ne me voyais pas être la cause de nouvelle pour avoir dévoilé son intime secret avant même qu’elle m’en ait parlé. J’espérais également que mon ami aurait l’intelligence de taire mon nom si un jour il lui demandait si elle était enceinte, je commençais à craindre le quiproquo mais je ne pouvais me résoudre à voir de nouvelles eaux inonder un visage qui m’était cher « Je te promets, ça restera entre toi et moi Sweetie. Je te le promets… Tu sais que je ne t’ai jamais trahie hein… », tout ce que j’espérais c’est que cet engagement n’ait pas d’effets rétroactifs, et puis, maintenant que je le savais, et que j’étais au courant que Matthew ne savait rien, je n’allais pas aller me pavaner devant lui en lui dévoilant les secrets de sa petite amie. Ah ! C’était ça d’aimer à la fois le marteau et l’enclume. Elle plongea son regard dans le mien « Oh Loki, je l'espère tellement que cette crainte s'en aille, tu sais quoi ? Je me suis toujours dit que je n'étais pas encore prête pour avoir un enfant et voilà que je tombe enceinte! Enfin tu me diras que c'est notre faute on aurait dû faire attention... mais tu sais que j'ai tellement peur que j'ai l'impression qu'elle s'en ira jamais, que je le dise à Matt ou non...J'aimerais tellement croire ce que tu me dis, et me bercer dans tes paroles mais… » Elle me sourit, je vois bien qu’il y a quelque chose d’autres, mais au lieu de parler librement, elle se contente d’un « Qu'importe. » Comme si nier le fait qu’il y ait un problème allait l’empêcher d’exister. Je pris son visage entre les mains, tentant de capter son regard, lui demandant à quoi elle pensait, j’avais de fortes présomptions, des doutes, mais non… Ce n’était pas possible, pas… ça. Elle hausse les épaules et commence à parler « Que j'ai pensé à ne rien dire à personne et aller à l'hôpital pour... » Petite pause. « Tu sais pourquoi, oui c'est horrible mais je me suis dit que je ne voulais pas le garder que je ne veux pas... C'est mal n'est-ce pas ? » Nos fronts collés, elle doit sentir que je secoue la tête négativement, un petit tremblement me parcours lorsqu’elle poursuivit. « Loki... en ce moment je fais que de mauvais trucs... Je ne devrais pas avoir des... Merci pour tout, merci d'être toujours là pour moi.... » Je commence à lui réponde, à ces dernières phrases prononcées, qui m’ont déchiré le cœur alors que ce n’est même pas mon enfant. « Tu dois lui dire… Même si tu fais… ça. Ce… ce… Tu t’en voudras toute ta vie si tu ne lui dis pas… Tu te demanderas toujours quelle réaction il aurait pu avoir… Ce n’est pas… Mal, tu te poses la question, c’est tout. » Nos fronts sont toujours collés l’un à l’autre, j’entends sa respiration, comme si nous n’étions plus au Night Club, certes, nous sommes loin de la musique et des gens mais j’ai l’impression que nous ne sommes que tous les deux. Et ce mot, ce tout petit mot avortement, je n’arrivais pas à le prononcer, comme si que priver le monde de l’enfant des deux personnes qui comptaient le plus à mes yeux était impossible. « Tu ne fais pas que des mauvaises choses Meena, non. Tu es quelqu’un de bien. Quelqu’un de bien seulement un peu perdue pour le moment. Mais ne t’en fais pas, tout va s’arranger. » Elle posa ses mains sur mes épaules, je fermais les yeux un court instant, le temps qu’elle se grandisse un peu pour poser un baiser sur mon front, et me murmurer un léger « Je t'aime. » Je lui souris, lui replaçant une mèche de cheveux flamboyants derrière l’oreille « Moi aussi je t’aime ma petite Meena… » Murmurais-je à mon tour, très sincère. Bien sûr que je l’aimais sinon je n’écouterais pas ce qu’elle racontait, j’espérais juste que l’amour qu’elle citait là était amical et non plus enclin aux sentiments amoureux. Non, à vrai dire, à ce moment précis, j’étais persuadé qu’elle avait dit je t’aime comme on le dit à son meilleur ami, à ses parents ou à son chien. Même si dans le cas de Meena, elle détestait trop les canidés pour leur déclarer un amour quelconque. Mais ça m’arrivait tellement souvent de dire que j’aimais les gens, et pas seulement la personne avait qui je couchais ou ma fille lorsqu’elle faisait quelque chose de bien, ça m’était arrivé de dire à Matthew « J’t’aime mec », sans pour autant que cela ne résulte d’un sentiment réellement amoureux. Ça avait toujours été un truc chez moi que les gens soient appréciaient, soit détester. Je ne supportais pas le mot « adorer », ce que tous les jeunes de mon âge employaient à tort et à travers pour dire qu’ils s’apprécient fortement. J’étais peut-être un peu trop Old School mais j’avais toujours cette phrase qui me venait à l’esprit, ce vieil adage que disait : « On adore que les Dieux » et aucun homme, pour moi, ne pouvait accéder à ce titre.

« Something's wrong Meena ? »

Je crois que je ne pourrais jamais m'empêcher d'aller le voir, je suis obligée de lui parler, même de la pluie et du beau temps, je ne sais pas si c'est mal de ressentir ce besoin de voir une personne alors qu'on en aime une autre... je ne peux pas lui poser cette question, et j'ai personne d'autre a qui la confie... Alors, je garde tout ça pour moi, oui je suis cachotière, je préfère rester muette comme une carpe sur certains sujets, mentir même, et voilà le résultat, je me sers contre Lorcan en pleur, lui confiant ce lourd secret, chacune de ses paroles me réconforte de plus en plus, j'arrive parfois à sourire pour montrer que ce qu'il me dit m'affecte beaucoup dans le bon sens, il est si merveilleux, que j'ai l'impression qu'il n'est pas de la même planète... je lui demande qu'il me fasse la promesse de ne rien à dire à Matt', il me le promet et j'en suis soulagée, oui tellement que j'ai finis par avouer le fond de ma pensée, celle qui me terrorise le plus, cela le touche aussi malgré que je n'ai pas pu prononcer le mot avorter, car je ne m'en sens pas capable, je lui dis tout je le sens qui secoue la tête négativement, oui ce sont des choses que je n'aurais jamais dû penser; je le savais, j'ai peur qu'à ce moment il me perçoit différement et qu'il va me haïr... S'il se met à me critiquer je ne serais pas où me mettre et où pleurer... Je crois que je ne tiendrais pas le choque, je prends peur d'un seul coup et met à trembler comme une feuille morte. « Tu dois lui dire… Même si tu fais… ça. Ce… ce… Tu t’en voudras toute ta vie si tu ne lui dis pas… Tu te demanderas toujours quelle réaction il aurait pu avoir… Ce n’est pas… Mal, tu te poses la question, c’est tout. » Je suis d'un coup plus rassurée par ces propos je lâche un profond soupir de soulagement, oui je l'aime vraiment en toute amitié du moins je l'espère vraiment, je me demande comme on peut le haïr, cela serait si inhumain de le détester. « Je vais lui dire mais... tu imagines si je lui que je veux... il n'en se remettra jamais...il... ne comprendra plus rien, il va croire que je ne l'aime plus... je ne sais pas comment lui expliquer tu comprends alors... Je préfère souffrir toute seule que le rajouter à cette peine... » Paroles qui paraissent bonne mais, remplie d'un égoïsme que je n'ai jamais eu, je suis simplement effrayée de lui avouer voilà tout et je cherche des excuses. « Mais je lui dirais quand même que je suis enceinte, je lui dirais, je dois lui dire. » je me persuade plus qu'autre chose et hausse les épaules, non là en ce moment je veux simplement rester ainsi, je sens que mes larmes s'estompent enfin, tout cela grâce à lui.. « Tu ne fais pas que des mauvaises choses Meena, non. Tu es quelqu’un de bien. Quelqu’un de bien seulement un peu perdue pour le moment. Mais ne t’en fais pas, tout va s’arranger. » Je ne fais que sourire, ces mots me font sourire, je crois qu'il est l'une des rares personnes qui arrivent à toujours me redonner un sourire aussi radieux alors que je suis complètement débosselée, je ne peux m'empêcher de poser mes lèvres sur son front et les mots sont sortis tous seul, j'avais peur qu'il prenne mot pour mot car au fond je ne savais pas moi-même si c'était un je t'aime remplie d'amitié ou de sentiment amoureux.« Moi aussi je t’aime ma petite Meena… » Je penche la tête sur le côté et sourit émue, lui c'est certain il m'aime comme il aime Matthew, en amitié, je ne resterais qu'une fidèle amie pour lui... je ne sais pas si je dois être rassurée ou déçue car je sais presque sûre que... je ressente un peu plus de l'amitiée pour lui... mes mains sont posées sur ses épaules, mon front est collé contre le sien, un simple mouvement et les barrières de l'amitié sont franchies. Je décolle mon front du sien, une de mes mains se pose sur sa joue et lui caresse légèrement, je pose mon regard encore bien humide, je dois être affreuse, les yeux complètement gonflés et rouge, je lui souris. « Je...merci d'être là, je me demande parfois ce que je ferais sans toi... » Il est vrai s'il n'existait pas... Je n'aurais jamais pou être aussi heureuse de ma vie, il me fallait quelqu'un comme Lorcan, je serais quand même heureuse car dans les deux cas de ma vie je serais auprès de Matthew mais, je demande parfois si...si je le serais toujours si Lorcan n'aurait pas été là.

Je baisse la tête et je crois que ça me torture trop ce sentiment de doute à son égard, ma main glisse le long de son visage et se niche de nouveau sur son épaule. « Je... » Je crois que je t'aime pas seulement en amitié, que c'est moche comme phrase... « Je crois avoir des sentiments à ton égard que je ne devrais pas avoir. » doucement je remets mon regard dans le sien, je l'ai dit, je souris nerveusement en hochant la tête. « Autant tout t'avouer non ? » je ricane nerveusement et pose deux de mes doigts d'une main sur son visage, je ferme les yeux et oublie l'acte effronté que j'allais faire. Quand je les rouvre, je ne sais plus où me mettre... « Je suis désolée Loki... tellement...» dis-je en nichant mon visage dans mes mains, je ne pouvais plus le serrer dans mes bras désormais... par après ce que je venais de lui dire, je fais deux pas en arrière et je me sens misérable... « Je n'aurais pas dû te le dire... ça fait trop de révélations dans une seule et unique soirée non ? » j'ai la tête qui bouillonne, une migraine affreuse ! J'apporte mes mains à mes tempes les malaxent et je pose de nouveau mon regard sur lui « Tu sais quoi, on fait comme si je ne t'avais rien dit...je...je retourne chez moi... Matt vas finir par s'inquiéter... » Je m'avance d'un seul coup vers lui, pour l'embrasser...sur la joue « Bonne soirée Lok' merci d'être toujours là pour moi » Je pose mes mains sur son torse et le tapote légèrement à ce même moment, je souris, hoche la tête et tourne les talons, j'ai envie de me cacher au fin fond de cette ville mais j'ai envie aussi qu'il me retienne... tellement..je ne sais pas s'il le feras car je n'ai jamais fuis, je ne suis pas comme ça, je ne fuis jamais...
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[justify]Elle parait rassurée par mes propos, par tout ce que je lui disais depuis le début de notre entrevu, du moins je le supposais par ce profond soupir qu’elle poussa soudainement. « Je vais lui dire mais... tu imagines si je lui que je veux... il n'en se remettra jamais...il... ne comprendra plus rien, il va croire que je ne l'aime plus... je ne sais pas comment lui expliquer tu comprends alors... Je préfère souffrir toute seule que le rajouter à cette peine... » Je me mordis la lèvre inférieure, effectivement, son raisonnement paraissait tenir la route mais d’un autre côté, je ne savais pas si j’avais réussi à pardonner à Mira si elle ne me l’avait pas dit et qu’elle était partie avorter. Car honnêtement on ne peut pas garder à vie ce genre de secret, cela, j’en étais persuadé. Selon moi, quoi qu’il arrive, on finissait toujours par apprendre, que ce soit par une maladresse, un quiproquo, tout ce que l’on tentait d’enfouir. « Mais je lui dirais quand même que je suis enceinte, je lui dirais, je dois lui dire. » Je lui dis brièvement ce que j’ai sur le cœur : « Je pense que si tu lui expliques toutes les raisons de ton choix, quel qu’il soit… Que… Que tu lui expliques que cela n’a aucun rapport avec votre relation à vous deux… Je pense que ça ira. Matthew est très compréhensif, et il t’aime plus que tout… » S’en suit nos déclarations d’amitiés, ou tout du moins est-ce ce que je pense. Elle décolla son front du mien, ma caressa doucement la joue, me souris, le visage encore humide de ses pleurs « Je...merci d'être là, je me demande parfois ce que je ferais sans toi... » Cela me fit sourire, j’eus même un petit rire silencieux mais ne répondais pas alors qu’elle baissait la tête « Je... Je crois avoir des sentiments à ton égard que je ne devrais pas avoir. » Oh. Je cessais soudainement de bouger. Devais-je réagir ? Devrais-je faire comme si je n’avais pas entendu ? Est-ce que j’avais bien comprit ? Des centaines de questions m’assaillaient. Elle poursuivit « Autant tout t'avouer non ? », je restais quelques secondes immobile, lorsqu’elle posa derechef sa main sur mon visage puis, lorsqu’elle rouvrait les yeux, je me grattais la tête, passe la main dans les cheveux, gestes tellement courant lorsque j’étais face à une dose de stress un peu trop importante. « Euh. Euuuh. » Je tente de respirer tranquillement, ça me parait soudainement assez difficile. « Je suis désolée Loki... tellement... » Je la regarde reculer de quelques pas, je ne sais pas vraiment comment réagir, j’ai même un peu peur qu’elle prenne les gestes que j’ai fait comme une déclaration détournée. « Je n'aurais pas dû te le dire... ça fait trop de révélations dans une seule et unique soirée non ?… Tu sais quoi, on fait comme si je ne t'avais rien dit...je...je retourne chez moi... Matt vas finir par s'inquiéter... » Elle s’avança et me posa un baiser sur la joue « Bonne soirée Lok' merci d'être toujours là pour moi » « Oui. Encore quelque chose qui restera entre nous… » Murmurais-je plus pour moi-même que pour elle. Elle posa de nouveau les mains sur mon torse, tapota légèrement, comme elle le faisait souvent, souris, hocha la tête et tourna les talons. Lorsqu’elle fut absorbée par la foule, je me mis les mains sur le visage. « Putain Lorcan… » Je me redressais, et repassais derrière le comptoir. « Tu te tapes la meuf de ton meilleur ami l’Ecossais ? Belle mentalité ! », « Je ne me la tape pas, t’es con ou quoi ?! » Je la regarde avancer tant bien que mal vers la sortie, l’esprit empli de pensées plus perturbantes les unes que les autres… C’était l’âme sœur de mon meilleur ami... « Putain… J’reviens ! » Je chopais les clefs de la porte arrière, pour éviter la foule. Une fois dehors je frémis quelque peu, croise les bras en me les frottant des mains pour me réchauffer quelques peu. Je me pressais à faire le tour de la boite, courant à moitié et tombait en face d’elle. « Meena ! » Je m’arrêtais à distance convenable « Meena, ne t’en fais pas. Tout ira bien, je te le promets. Si tu veux que je ne parle de rien de ce que tu m’as dit ce soir, je le ferais, mais ne te rends pas malade, ne… Ne regrette jamais Meena. » Le froid me saisissait, rosissant mes joues et faisant voleter mes cheveux dans un vent nocturne. Je m’approchais d’elle dont les cheveux volaient également, ce fut à mon tour de lui caresser doucement la joue de la main. « Si tu veux partir tout de suite… Fais attention sur la route,… S’il te plait. » Je lui embrassais le front, c’était vrai que, quelques minutes auparavant, lorsqu’elle était partie, après sa révélation. J’étais désolé qu’elle m’ait dit ça, tout ça. Mais elle ne devait surement pas réellement le penser, non, ce n’était pas possible. Ce n’était pas moi qu’elle aimait mais Matthew, je me disais simplement qu’elle se méprenait sur ses sentiments, que cela devait être normal, après tout, elle était chamboulée, ne savait plus quoi penser et je l’avais écouté. Et puis les femmes enceintes ont les hormones qui débordent n’est-ce pas ? On confond facilement amour et amitié dans des cas comme ceux-là... [justify]

« Something's wrong Meena ? »

Je me demande pourquoi je lui ai dit, je n'aurais pas dû non, je le mets mal à l'aise alors qu'il est là pour me consoler, pourquoi j'agis avec aussi peu d'intelligence et de réflexion, je dois arrêter d'être franche et impulsive voilà ou cela me mène, j'ai tellement honte et peur de ce que je lui ai dt que je tourne les talons, je me faufile entre toutes ces personnes, j'ai l'impression que c'est sans fin, ma migraine devient insupportable, je manque d'air, j'ai beaucoup trop chaud, je dois sortir de ce monde qui me compressent, me serrent, m'empêchant de me mouvoir correctement, une main baladeuse se pose sur mes fesses, je n'ai même pas le courage de me retourner et de lui en mettre une, d'habitude je n'aurais pas hésité une seconde mais, là j'ai besoin de respirer, de m'en aller loin d'ici, je ne me sens même pas capable de rentrer chez moi, je me demande si au final je ne vais pas aller chez Beth, je lui mentirais en disant que je me suis quereller avec Matt' et j'avais besoin de lui parler, ce qui est faux mais je suis incapable de le regarder dans les yeux.

Je pose mes mains sur cette lourde porte et la pousse, une bourrasque de vent me fouetter le visage mais, cela me fait plus de bien qu'autre chose, « Sombre idiote » murmurai-je entre lèvres à demi-close, séchant mes larmes par la même occasion, je repousse mes cheveux qui me cachent la vue, je reste un peu immobile, réalisant vraiment ce que je viens de faire, je me retourne en me disant que je peux aller le revoir et vraiment lui dire que je suis complètement perdue, je ne sais plus ce que je fais, je lâche un long soupire, et pose ma main sur mon ventre, je ne me sens vraiment pas capable de devenir mère, si je ne suis même pas capable de me gérer moi-même comment je peux avoir un bébé ? Je ferme les yeux et me mords la lèvre inférieure pour empêcher les larmes de couler, j'essaye de me calmer moi-même et de reprendre la route, j'ai l'impression qu'on me rue de coup en plein sur ma boite crânienne, je n'en peux plus, je suis exténuée, et me demande comment je vais rentrer chez moi... Je finis par croiser mes bras et me les frotter, le froid commence à m'affecter et le vent me gelant ma peau, je crois que j'ai oublié ma veste à l'intérieur, j'attends encore un peu espérant que cette porte s'ouvre et qu'il soit là à me rattraper mais rien ne se produit... Je suis vraiment idiote, je prends appuie pour m'en aller de cet endroit, je marche un peu tête baissée pour ne pas faire face au vent« Meena ! » me stoppant nette je relève la tête, il est là, il m'a rattrapé malgré mes propos, soulagée au fond qu'il soit toujours là.« Meena, ne t’en fais pas. Tout ira bien, je te le promets. Si tu veux que je ne parle de rien de ce que tu m’as dit ce soir, je le ferais, mais ne te rends pas malade, ne… Ne regrette jamais Meena. »je baisse la tête incapable de le regarder droit dans les yeux, il est toujours si gentil, je souris un peu quand ses doigts se posent sur ma joue, je lève légèrement la tête et pose ma main sur la sienne, je suis complètement frigorifiée, lui ne semble pas avoir chaud non plus « Lorcan... Merci de...d'être là...je ne sais pas quoi te dire d'autre, que je suis désolée et je ne sais plus où j'en suis, je viens me plaindre dans tes bras et après je joue les idiotes, excuse-moi, et oublie mes propos je suis un peu... trop perdu, tous ce mélange dans ma tête et... Je ne sais plus quoi penser. » je me mordille les lèvres et lève mon regard vers lui, ma voix s'éteint peu à peu, j'ai peur de dire une bêtise, encore une qui pourrait tout gâcher entre nous, je retire ma main de la sienne,. « Si tu veux partir tout de suite… Fais attention sur la route,… S’il te plait. » il me dépose un baiser sur mon front, cela me réchauffe un peu le coeur, sentir que je ne l'ai pas perdu, je ne sais pas si je l'aime ou non, je sais que j'aime Matthew plus que tout mais n'aurais-je pas un peu de sentiment pour Lorcan, de sentiment trop affectif et déplacé, dû à sa gentillesse parfaite, toujours là pour Matt et moi, surtout moi qui vient pleurer dans ses bras... Je relève mon regard et le pose dans le sien, j'affiche un petit sourire, non je n'ai pas envie de rentrer mais j'ai assez torturé Lorcan comme ça levant un peu les yeux au ciel « Je suis assez grande, je connais la route et je sais me défendre.... » je le regarde de nouveau droit dans les yeux. « Je te le promets, tu te fais trop de soucies pour moi ! » Je ne sais pas comment le remercier, il prend après tout des risques avec la si belle et longue amitié qu'il a avec Mat, juste pour moi, cela peut lui couter aussi très cher, ne plus avoir son amitié... Je baisse alors la tête « Et je te promets aussi de ne rien dire à Matt de cette soirée, je n'ai pas envie que par ma faute vous soyez plus amis. » je souris légèrement « Je m'en voudrais trop...» Je dois être sûre d'une chose après tout, on fera comme si de rien n'était non ? je pose mes mains sur son torse et lui tapote, je le fais tout le temps avant de m'en aller amis cette fois y je n'ai pas bougé, comme clouer au sol, je suis incapable de faire un pas de plus, je ne sais même pas pourquoi j'ai fait cela mais j'ai simplement posés mes lèvres sur les siennes quelques secondes...peut-être de trop, sans aller chercher plus loin, c'est bien un salut pour certains, je me décolle de lui d'un petit pas, personne ne peut appeler cela un baiser, ce n'est rien après tout... J'ai agi de la sorte pour chercher une raison à ce que je lui ai dit, je crois ne pas avoir encore trouvé la réponse à ma question, faut-il vraiment conclure cette question par un vrai baiser? si rien ne se passe cela veut dire que je ne l'aime autant qu'un bon ami, comme un grand-frère ? et si c'est le contraire qu'est ce que je vais pouvoir faire... Oublié, et on finit par tout oublié après tout ... « Bonne nuit...» finis-je par prononcer tout bas, le froid me congelant complètement,.je serre mon poing et l'apporte à son épaule, petit coup amicale. « Rentre tu vas attraper froid ! » je lui affiche un grand sourire le premier de la soirée, j'essaye de lui faire comprendre que maintenant je vais bien mieux, même si ça veut plus mal que bien mais, il m'a déjà énormément réconforté. l'aimer comme un frère ou l'aimer au véritable sens de ce mot? je ne sais pas... Tout ce que je peux savoir c'est que je suis bien avec lui, je rigole, pleure dans ses bras, me confie... Je suis plus un fardeaux pour lui, alors qu'il est pour moi une sorte de bouée qui me maintient toujours hors de l'eau, c'est plutôt un beau et merveilleux bateaux...