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Sujet: Breathe Me [Lorcan] Mer 29 Juin - 4:14
Ouch I have lost myself again Lost myself and I am nowhere to be found, Yeah I think that I might break I've lost myself again and I feel unsafe
Un sitcom. Ma vie était un putain de sitcom. Ces nullité américaines a pseudo haute teneures en drame humains n’avaient rien a voir comparé à ce qui se passait présentement dans ma vie. Ma première erreur avait été d’accepter de revoir Allan dans ce bar. Certes, rien ne c’était passer. Mais revoir son ex en buvant était risqué. Surtout avec Allan. Surtout sachant ma relation bancale avec Roskana. Ma copine avait littéralement pété un câble quand je lui avait parler de ma soirée étrangement malaisante avec cet homme que j’avais quitter pour elle. Jamais elle ne me fera confiance vis-à-vis Allan. Et ca me tuait. De voir ma meilleure amie ne pas croire en ma fidélité était une chose, mais ma copine s’en était une autre. Certes, célibataire j’étais du genre volage. Tout comme elle l’était d’ailleurs. Mais ne m’avait-elle pas déjà vu en couple au paravent? Ne savait-elle pas que j’avais rompue avec Steven quand j’avais 17 ans car justement il m’avait trompé, et que ce genre de chose était impardonnable? Alors pourquoi me faire une crise de jalousie alors que j’avais repoussée Allan? Alors que j’étais revenue dans ses bras à elle au lieu de retomber dans la facilité de me caché le visage derrière ma peur de mon père homophobe. Pourquoi m’avait-elle fermé la porte au nez se soir-là. Je ne le savais pas encore. Mais la discutions du lendemain matin avait tout effacé autours d’un café et de brioches que je lui avais préparé durant ma nuit d’insomnie. Ce pourquoi je n’avais pas osé lui parler de mes récentes retrouvailles avec Douggie. Mon dieu… s’il y a bien quelqu’un dans le monde qui n’était pas attendu dans ma vie, c’était bien lui. Mais en voyant ces yeux et ce sourie, je ne pu me résoudre. Alors oui je lui avais sauté au coup. Oui j’avais pleuré. Oui j’eu encore le cœur brisé car il ne m’avait toujours pas reconnue. Malgré notre brève discussion dans ce café et nos promesses de se revoir, certes qu’il m’avait été difficile de revivre une fois de plus l’absence de tous ces souvenir partagé avec celui qui était mon premier grands amour, mon premier homme au lit…mon premier. Et alors que je revenais de ce café, oui je m’étais écrouler dans les bras de mon demi-frère totalement paumé, oui j’avais refusé de voir Rosie ce soir là de peur qu’elle soit jalouse et ne me détruise encore plus que je l’étais à ce moment là. Oui j’avais fini par m’endormir en écoutant Titanic, totalement épuisée d’avoir passé la soirée à pleurer et à tenir contre moi cet unique album photo qui était la preuve que ma relation avec Douggie n’avait pas été inventée de toute pièce et avait laissé cette empreinte en moi qui m’était impossible d’ignorer maintenant. De par mes autres relations, j’avais maintenant peur de perdre la femme qui m’était le plus cher au cœur. L’amour compliquait vraiment les choses alors…ce n’était pas que des dires…
Et puis, il y avait les éternelles disputes. Roskana et moi avions dépassé depuis longtemps le stade de déesse des disputes. Se crier des noms, se dires nos quatre vérité, à dire que le copain de l’autre n’est qu’un pauvre connard et avoir raison sur toute la ligne, au final, on finissait par se rappeler, se dire qu’on s’ennuyait et on allait danser ou faire une bataille de bouffe. Mais l’amour était une sale traitresse. Et insinuait en notre cœur l’abominable besoin que l’autre te sois unique, l’impression constante de vide et d’abandon lorsque l’autre disparaissait des ton regard amoureux, la sensation d’amertume lorsque le soir elle ne pouvait pas venir dans tes bas et ce besoin sulfureux d’un baiser de plus après une nuit d’amour. L’amour c’était bipolaire. Rien à voir avec le grand A qu’on lit dans les romans où que l’on peu voir dans les films que Lorcan analysait. L’amour avait les hauts les plus vertigineux certes, mais une énormes zone de turbulence entre les deux et même si parfois elle perdait de l’altitude et que le manque d’air nous faisait douter et avoir peur, il fallait se battre et être fort. Pour soi. Pour l’autre. L’amour c’est une dépressive en quête sans cesse d’un je t’aime de ses proches, l’amour c’est le fix d’un junkie en manque de dealer, l’amour c’est l’adrénaline quand on se jette en bas d’un pont. L’amour c’est merdiquement merveilleux.
Mais ce soir, j’avais eu un appel crève cœur. Un appel qui déchire l’âme et qui empêche de continuer à vivre. Un appel qui brisait en moi toute cette petite assurance que je commençais à avoir face à ma sexualité. Mag’ je ne reviens pas. C’était ses mots. Roskana partit en voyage de deux semaines chez ses parents à Londres finissait en un non-retour. Sa mère était mourante, son père se rendait malade à tout faire seul, elle devait rester. Mag’ arrête tu sais bien que les relations longue distance ça ne fonctionne pas. Tu sais que j’ai essayer avec Sabrina, tu te souviens comment on a souffert? Je t’aime trop pour te faire subir ça. Mag’ je t’aime, mais nous ne sommes plus un couple mon amour… L’entendre m’empêcha de brisé, mais je savais qu’au bout du fil, Roskana m’entendais avoir le cœur brisé. Ce soir, elle ne m’avait pas mise en dehors de chez elle suite à une dispute, ce soir elle m’avait mis hors de sa vie amoureuse. Et je me connaissais, je ne pourrais plus lui reparler durant des mois, détruite par cet abandon. Ce soir était le dernier soir de l’histoire d’enfance entre Roskana et Magaly. Lorsqu’elle m’avait soufflé un au revoir ma seule réponse fut «tu sais bien que c’est un adieu rose… » La ligne maintenant raccrocher, j’étais resté inerte sur le divan durant cinq bonne minutes avant de me lever d’un bon. Je me dirigeai vers mon téléphone, résolue, toujours ne pleurant pas. Quand nous étions un couple, je n’avais jamais eu ce courage. En tant que dernière action de ma relation avec ma meilleur amie, je devais faire ce qu’elle m’avait supplié de faire dans nos trois mois d’amour. Je m’installai confortablement dans le divan, me coulai un verre de scotch et composai le numéro de la maison. « «Allo?» C’était ma belle-mère. Mon cœur accéléra. Je n’avais pas le droit au second doute, de partir encore une fois. «Coucou, c’est Mag’» «Ohh Maggie! Comment tu vas? Et Lorki? Ohhh Je suis contente que tu appelles. Dommage ton père est parti il y a à peine deux minutes. Il aurait été content de te parler. » Je du écouter caqueté ma belle-mère sur sa vie tout en retenant mes larmes de déception. Je fini par lui faire croire que tout allait bien pour mon beau-frère et moi et de raccrocher. Après le plus énorme des jurons je callai mon cinquième verre de scotch depuis une heure.
Ivre, je me relevai et je mis le premier film qui me tomba sur la main. Cette fois ce fut Nazi surfer must die un film absolument bidon que j’avais acheté à Lorcan car le titre m’avait fait mourir de rire. N’écoutant pas la scène d’ouverture, j’allai me mettre en nuisette, continuant à entendre le sanglot de Roskana. Je fermai les yeux en me démaquillant dans le miroir. Putain, mon cœur voulait crier, hurler de douleur, mais je n’y arrivait pas. Je ne voulais pas, je ne comprenais pas. Tout ça était un putain de rêve Un autre verre. Tout de suite. J’allai dans la cuisine et perchée sur une chaise je regardai notre armoire d’alcool fort garnis par nos soins. Puis mon regard s’attarda sur la jarre de cookie en forme de panda que m’avait offert Allan il y a quelques mois. Alors que nos parents nous avaient annoncé une visite surprise, Lorcan et moi y avions caché notre drogue et l’avions mis dans la seule armoire que mes parents ne regarderaient pas : celui qui contenait ces nectars engourdissant. J’eu cette fol espérance que le tout fut oublié et c’est avec joie que je retrouvais les quelques sachets de mescaline que j’avais acheté dans mon année scolaire. Je jubilai. M’emparant de la bouteille de vodka au passage, je m’écrasai sur le divan. Oublier la douleur. Oublier la déception. Emmerder la vie. La putain de vie qui me rappelait combien j’étais pathétique et ennuyeuse. Un rail, un autre, puis un autre. Il m’en resta deux. Je les garderai pour plus tard. Je callai mon verre de vodka nouvellement remplis. Puis je me couchai devant la merde télévisuelle que j’avais mise. «Putain Rose… si tu savais comme je t’aime…»
Lorcan I. McGrath-Smith
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Sujet: Re: Breathe Me [Lorcan] Jeu 21 Juil - 18:45
Ma journée s’était passée comme toutes les autres. Je m’étais réveillé vers 8 heures, m’étais douché, avait attrapé un jean et un t-shirt, était passé par la cuisine me servir un verre de jus d’orange et attraper des Oreos, puis je filais. J’arrivais à la fac dix minutes avant le début du cours, le temps de m’acheter un café et aller m’assoir dans mon amphi. Qu’allions-nous faire pour ce dernier jour de la semaine ? Oh bon sang, des films français, non. Je n’en pouvais plus. Vivement que ce semestre se termine pour que je n’ai plus ces cours. Ce n’est pas que le cinéma français n’est pas génial, il y avait certains films intéressant, mais jamais ceux que nous regardions en cours et que nous disséquions. Etrange n’est-ce pas ? Mais d’un autre côté, j’aimais le fait que dans d’autres cours nous regardions des comédies romantiques. Alors que tous les mecs faisaient la gueule, je regardais ces films avec plus de plaisir que pour d’autres matières. Mes camarades ne se gênaient donc pas pour me comparer à un homosexuel. En même temps, je ne l’avais jamais caché non plus, je n’en avais rien à faire de ce qu’ils pensaient. A quinze heures trente, c’était fini. Que l’on bénisse le fait que chaque étudiant crée son emploi du temps. Je me dirigeais donc vers l’école maternelle. J’y rencontrais les mères que je voyais tous les jours, puis, lorsque je recevais un coup de parapluie, je me rendis compte qu’il y en avait une nouvelle. « Dégagez, sale pervers. », Je me protégeais la tête. « Aie, non mais lâchez-moi, je viens chercher ma fille. » Je n’en revenais pas, je venais de me faire agresser par une mère dont je n’étais même pas sure qu’elle fasse un mètre cinquante. Puis on nous autorisa à rentrer chercher les enfants. Une crinière courue vers moi, les bras grands ouverts. Je l’attrapais. Je souriais à la femme au parapluie en lui disant : « Regardez, j’viens vraiment chercher ma fille. » , puis me retournant vers Kaya je lui demandais si elle voulait aller au parc. Elle fut tellement enthousiaste que je fus obligé de dire au revoir aux mères de loin car déjà elle s’agitait et pialait d’impatience.
Je la regardais jouer jusqu’à dix huit heures, heure à laquelle je devais la ramener à sa mère. J’avais beau savoir que je la verrais le lendemain, à chaque fois, ça me brisait le cœur. J’aurais voulu la garder pour toujours avec moi. J’étais pire qu’une maman poule. Je le savais. Mais d’un autre côté, je savais aussi que sa mère l’aimait, quoiqu’il advienne, même si elle était droguée à cause du boulot, je savais qu’elle aimait sa fille. On ne pouvait pas faire autrement. Elle était tellement merveilleuse. Certes, c’est ce que doit penser chaque parent, mais tout de même, je savais par avance qu’elle ferait de grandes choses, de très grandes choses. Bien plus que son père. Et surtout, je lui apprendrais qu’il ne faut pas voler de voitures. Et au pire, si un jour ça arrive, que je saurais maquiller tout cela. Non. Mauvaise idée. Puis je rentrais. J’allumais la télévision, regardais les informations en me faisant mon diner. Je m’installais devant mes pâtes à la carbonara, CNN et un de mes cours. Je corrigeais des trucs entre deux bouchées, rajoutais des bribes qui me revenaient. Des moyens de m’en rappeler. Puis je mettais mon assiette dans le lave-vaisselle, et filait de nouveau sous la douche. Car ça n’y parait peut-être pas, mais un barman, ça bouge beaucoup, c’est du sport… Peut-être d’ailleurs est-ce la raison pour laquelle je suis maigre comme un clou alors que je mange comme un ogre. Jean noir, t-shirt noir, veste, rangers, Blackberry, clefs, tout était ok. Sauf mes cheveux, mais eux, de toute manière vivaient une vie bien à eux, totalement différente de la mienne, il fallait bien que je m’y fasse… Je déplaçais la table de l’entrée et partais.
Lorsque j’arrivais au Temple, j’entrais sans même que l’on ne me demande mes papiers. Je me dirigeais vers le bar, rangeais mes affaires. « « Hey Loki tu fais quoi ? » je riais. « Qu’est-ce que je te donne l’impression de faire ? » . Il mit sa main sur mon épaule. « « Tu n’as pas reçu mon mail ? Tu ne travailles pas ce soir mais mardi. » Je grimaçais. Non, je m’étais déplacé tôt pour rien. « Non, vraiment, tu m’as envoyé un mail ? » Je secouais la tête et sortais le mobile de la poche de mon jean. Quelques secondes plus tard, j’accédais à ma boite mail. « Merde. J’ai merdé, pardon patron… » , Ce fut à son tour de rire. « Oh tu peux tout de même rester faire la fête… T’amuser. » Je rigolais. « Désolé mais à vingt heures, ce n’est pas vraiment la même ambiance, je vais d’abord aller au cinéma… » Quel idiot j’étais, vraiment… Je marchais donc jusqu’au cinéma de la rue suivante et allais voir la seule chose qui passait à cette heure là. Je restais dans cette salle noire durant presque deux heures. J’avais toujours aimé les salles de cinéma. Depuis tout petit. C’était au cinéma que l’on m’avait amené pour me calmer après la mort de mon père… Enfin, c’était ma mère qui me l’avait raconté, je n’avais aucun souvenir de ce père qui n’existait que pour elle et dans mes rêves les plus fous. Apparemment, ça n’avait pas changé, il n’y avait que dans les salles obscures que j’étais vraiment calme, comme si rien ne pouvait m’atteindre, c’était tellement mieux pour moi d’observer sa vie plutôt que de la jouer. Contradictoire n’est-ce pas ?
Vers vingt-deux heures, je retournais à la boite de nuit. J’attaquais avec une simple bière. Puis les enchainais en compagnie d’un charmant jeune homme. Trois quart d’heure plus tard, nous nous éclipsions pour consommer quelques minutes d’éternité. Je ne savais pas pourquoi je préférais nettement les hommes aux femmes. Peut-être à cause de leur fougue, leur force, leur violence. Peut-être parce que j’étais moi-même trop faible pour aimer ce qui caractérise tant le sexe féminin, son exquise fragilité. Je préférais la rigueur de leur peau, et la passion qui nous étreignait. Mais je ne pourrais d’un autre côté jamais oublier ce que l’on ressent lorsqu’une femme se sert dans vos bras après l’amour. Surtout ce que je ressentais pour cette femme précisément. Irène. Je ne comprendrais d’ailleurs jamais notre séparation… J’étais là, allongé à côté de ce garçon que je ne connaissais pas quelques heures auparavant, haletant, en sueur et nu. S’il m’avait dit son prénom, honnêtement, je ne m’en rappelais pas, et d’un autre côté, je n’en avais rien à faire. J’allais prendre une troisième douche où il vint me rejoindre pour un second round puis attrapais mes vêtements, me rhabillais et me dirigeais vers l’immeuble où j’habitais. Jusqu’à ce que je me rende compte que j’avais oublié mes clefs.
Je priais pour que ce soit au Temple, et effectivement, c’était le cas, je pris un ou deux whiskies supplémentaires pour fêter ça, il le fallait bien, puis prenais, pour de bon cette fois, le chemin de la maison. Arrivé devant la porte, je secouais la tête pour le remettre les idées en place et que les deux trous de serrures n’en fasse plus qu’une. J’entrais. Pour une fois, Magaly n’avait pas remis la table juste derrière la porte, cela m’étonnait. J’étais parti pour me coucher directement lorsque j’entendis la télévision. C’était quoi ce film ? Je regardais le titre. Ah oui, ça me revenait, j’avais du regarder quatre minutes de ce film avant de songer au suicide. J’allumais la petite lampe d’appoint, éteignait la télé et me retournait vers le canapé. Mon regard s’attarda sur la coke qui trainait sur la table. « Putain Mag » murmurais-je. J’attrapais la carte bleue qui lui avait servie pour faire ses rails et remettais tout dans son sachet. Regardait le cadavre de la bouteille de vodka. Je m’agenouillais auprès d’elle et murmurais, en lui caressant les cheveux. « Réveilles-toi Maggie, il faut aller se coucher ma belle. »
Magaly Bonhavre
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Sujet: Re: Breathe Me [Lorcan] Ven 22 Juil - 3:35
I wish I could OD on Love.
Les nazis revinrent de leur voyage de surf pour abattre la Russie à coup de canon rétractables alors que moi je jetai contre le mur une bouteille de téquila. Je regardai le sachet. Vide. Les armoires d’alcool aussi. Après des dizaines de juron, je fis ce que je n’aurais pas du faire; aller dans l’appartement de Roskana. Là j’y vis ce que ma meilleure amie venait de mettre derrière elle. J’y vis mes effets personnels qu’au fil de notre relation j’avais laissée ici et là. Ma gorge se noua et je fus incapable de dire quoi que ce soit. Puis, le vide. Le noir.
Le blackout.
Je repris conscience de la réalité lorsque j’étais assise sur ma table de cuisine avec toute la drogue et l’alcool que j’avais pu trouver chez Rosie –et la connaissant, dieux sait qu’il y en avait- Les sachet de coke, je les mis sur la table basse. Puis une ligne puis une autre, puis une autre, puis du rhum.
J’étais nue dans mon lit, Andy venait de partir à toute vitesse en entendant Roskana chantée son arrivée. La fenêtre de ma chambre était ouverte et moi hilare et en colère. Ma meilleure amie entra sans gène dans ma chambre en continuant `à chanter alors que j’essayais de lui faire une moue boudeuse. Mais son air trop enjoué me fit éclater de rire. «Tu sais qu’Andy est parti par la fenêtre par ta faute?» Rose hocha la tête, rigolant, sautant sur mon lit m’obligeant à tirer sur la couverture pour ne pas me mettre totalement nue devant elle. «Idée de ton frère, il t’a vu entré avec ce type hier et il l’avait entendu au bar dire qu’il serait capable de te baiser sans te payer.» Mon visage se glaça. «Qu…quoi, il m’a pris pour une…» Rose rigola avant de se couchée à mes cotée. «Arrête, avec les robes qu’on portait, c’était pas évident pour un mec de son QI.» Je pouffai de rire. De la honte et la tristesse, elle venait de réussir à me calmer et me faire comprendre que je l’avais un peu cherché, mais que ce type était un tarer. J’allais devoir remercier Lorcan d’ailleurs. Sortir au Temple avait des avantages finalement. «Ouais bah vous nous avez déranger en plein action» Boudais-je pour la forme. Roskana roula alors sur moi avec un air entendue et mon cœur se mit a battre un peu trop fort. «C'est quoi, tu veux que je te termine?» Ma tête coupa, aucune logique, aucun son, aucune pensée. Juste Roskana sur moi alors que j’étais plus allumée que jamais. Putain de doute à la con... Non Mag’ tu es hétéro. Tu l’as promis à ton père. « Rose…» Roskana tira sur ma couverture pour laisser entrevoir mes seins, je ne me débatis même pas. Tétanisée par ce que ma meilleure amie venait de me demander «Roh fait pas cette tête.» Mais ce n’était pas des blagues. Tout deux nous le savions. «Tu sais que ce soir je vais au souper où j’avoue tout à Allan... » Roskana me fit taire avec un baiser. Je refusais de croire que c’était des frissons de plaisir qui me parcourait mais des frissons de surprise. « On en parlera à personne, aller je vais pas te laisser dans cet état.» Et sans même que je proteste, je sentis ces lèvres glissée vers le bas de mon ventre. Ce fut ma vraie première fois avec une femme. Mais comme nous n’en n’avions jamais reparlée, cette fois n’exista jamais et nous disions que c’était la soirée du «Je t’aime» qui fut notre première fois. Étais-je à ce moment que je me sus amoureuse d’elle? Surement. Car tout au long de ma relation avec Lorcan, je pensais à cet étrange matin où ma meilleure amie lesbienne m’avait fait vivre cette expérience que je m’étais toujours refusée.
« Réveilles-toi Maggie, il faut aller se coucher ma belle. » Ce fut sa main sur mon front et ses paroles qui m’éveillèrent beaucoup plus que la lumière ou tout autre activité qu’il avait dû faire en revenant du boulot. Défoncée, j’avais l’impression de l’être plus que lorsque je m’étais endormi sans vraiment le vouloir. Je voulais retourner à ce rêve. Ce fabuleux souvenir. Tout d e suite. Saoule, ce n’était plus le mot, j’étais sur le point des comas éthyliques. «Lorcan.» Ma voix. Rouée. Je regardai la table. Il n’y avait plus mes rails de coke que j’avais soigneusement placée en cas de réveil. Je voulais dormir, je voulais ne plus avoir mal. Et ce petit tas de poudre garantissait la coupure de tout sentiment, positif ou pas. Je n’étais qu’un corps sans conscience, paniquant de ne plus avoir cette possibilité. «Lorcan qu’est-ce que t’a fais?» Je voulu me relever vers la table basse mais je tombai sur le sol comme un chiffon. Pathétiquement je me dirigeai vers la table à la recherche d’une ligne perdu. «P…Pourquoi t’a fais ça… p…. pourquoi t’a fais ça. » Je me repliai sur moi-même, apeurée et soudain tout revint en tête. Nad, je ne reviens pas. «Putain Lorki, putain… tu me déteste à ce point ? Tu veux que je souffre han? C’est ça? Tu sais quoi. Ta gagnée. J’ai mal…. J’ai mal.» Je pleurais. Totalement perdue dans mon délire, ne voyant même pas les réactions de mon frère. Je m’agrippai sur le divan pour me relever et je tremblais en pleurant. «JAI MAL LORCAN PUTAIN TU FAIS CHIER.... FUCK CA FAIT SI MAL» Éclater en sanglot n’était pas le bon mot, mais éclaté de douleur. Je pleurais, je tremblais, j’étais totalement à coté de mes pompes et je criais sur mon frère que je ne voyais même pas, n’ayant qu’un vide total devant les yeux, néant d’une douleur insupportable. Je me retrouvai dans ma chambre, à tomber sur mon lit en pleurant et en hurlant, tâtonnant jusqu’à ma table de chevet, espérant y trouver des cachets, de la dope, quelque chose. J’y trouvai de la mescaline, une rail, puis je retournai à hurler dans mon lit. «ROSIE POURQUOI TU ES PARTIE PUTAIN! ME QUITTER AU TELEPHONE? VRAIMENT?» Je cambrai les reins pour me faire sortir le cœur de la cage thoracique. Puis je me mis à pleurer à sans un son, silencieuse totalement affalée sur mon lit, molle et défaite par la vie. Putain, pourquoi Lorcan m’avait enlever ce moment d’antidouleur que j’avais prévu.
Lorcan I. McGrath-Smith
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Sujet: Re: Breathe Me [Lorcan] Sam 30 Juil - 17:59
Notre relation était tellement étrange… Je l’avais toujours détesté, elle m’avait volé ma mère lorsque son père avait prit la place manquante du mienne. Elle m’avait toujours détesté parce que je lui volais son père. Mais d’un autre côté, je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir la protéger, et la voir complètement défoncée me faisait tellement mal que c’était à la limite du supportable. Elle murmura mon nom d’une voix enrouée alors que je me demandais si l’alcool n’était pas en train de quitter mon organisme plus rapidement que prévu. Elle commença à paniquer, réaction de junkie. « Lorcan qu’est-ce que t’a fais? » Elle tentait de se lever, péniblement, cela se voyait, et tombait tel une poupée de chiffons, j’accourais pour l’aider à se relever quelques peu et murmurais à son intention : « Hey Mag. C’est pour ton bien. » Elle me poussa pour se jeter sur la table basse, là où j’étais passé avant pour retirer toute trace de drogue, à la recherche d’un rail fantôme. Je n’avais jamais aimé ça. Certes j’étais bourré trois ou quatre jours sur sept en moyenne, je fumais beaucoup, il m’était arrivé quelques fois de fumer un pétard mais la drogue dure, je n’avais jamais vraiment supporté ça. Et voir Mademoiselle-Parfaite tomber là-dedans m’avait désolé au plus au point. « P…Pourquoi t’a fais ça… p…. pourquoi t’a fais ça. » Je la regardais se replier sur elle-même et poursuivre « Putain Lorki, putain… tu me déteste à ce point ? Tu veux que je souffre han ? C’est ça ? Tu sais quoi. Ta gagné. J’ai mal…. J’ai mal. » Je ne savais pas vraiment comment réagir, ça me faisait tellement de peine, je ne pouvais même pas m’empêcher de la regarder avec pitié. C’était ce qui nous différenciait d’un côté. Elle pensait à sa réussite et à ses histoires de cœur, moi, je pensais à ma fille et à l’argent. Et puis, c’est ce qui avait fait que je ne voulais pas me droguer non plus : l’état de déchéance dans lequel cela la mettait, et mettait plusieurs personnes que je connaissais me rendait malade. C’est pourquoi je m’étais empressé de cacher toute sa consommation lorsque ma mère et son mari étaient venus un jour à l’improviste. Elle tremblait, pleurait, criait : « JAI MAL LORCAN PUTAIN TU FAIS CHIER.... FUCK CA FAIT SI MAL » Je la regardais partir vers sa chambre. Déambulant plutôt, l’écoutant continuer de m’hurler dessus. Je me dirigeais instantanément dans la cuisine, et tendais le bras vers le placard à alcools. Je prenais un shaker, y mettais une rasade de vodka, de vermouth, un peu de jus d’orange, du citron. Je le secouais quelques secondes et ne prenais même pas la peine de le mettre dans un verre, j’avalais mon cocktail d’une gorgée. Je grimaçais quelques peu. J’y étais allé un peu fort sur l’alcool mais je n’en pouvais plus de l’entendre pleurer, crier. J’étais totalement abattu. « ROSIE POURQUOI TU ES PARTIE PUTAIN ! ME QUITTER AU TELEPHONE ? VRAIMENT ? » Je secouais la tête, attrapant une nouvelle bouteille. Je n’en pouvais plus. J’attaquais un peu plus fort alors que j’étais déjà totalement ivre. Allez hop, cocktail philippin ! Tequila, Scotch, Brandy, Rhum, Bourbon, Vodka, orage, ananas, grenadine. Délicieux et totalement suicidaire. J’avalais le tout pour m’achever pour de bon. Sa détresse me rappelait celle que j’avais vécue, sauf que je ne m’étais jamais mis en danger comme elle le faisait. Je savais pourquoi, cela tenait en un seul mot, ou plutôt un seul prénom : Kaya. Mais Magaly n’avait pas d’enfant, elle ne savait pas à quel point cela pourrait nous sauver la vie. D’un autre côté,… Je ne la voyais pas du tout devenir mère, ce n’était pas quelque chose pour elle, tout du moins pour l’instant. Peut-être que cela changerait un jour. Peut-être. Mais elle avait ce côté égoïste, ambitieux et enfantin qui me laisser douter. Je ne pensais cependant pas qu’elle était une mauvaise personne, loin de là… Embarquant la bouteille de vodka que j’avais déjà bien entamée, je retournais dans le salon. Oui. Je n’avais plus rien à faire. C’était le week-end, je n’avais pas de cours, je ne verrais pas ma fille avant deux jours, j’n’allais pas bosser avant quelques jours également. Et, de toute manière, je ne pouvais pas faire mes devoirs dans l’état où j’étais. Je m’asseyais dans le canapé, le dos contre le siège, les jambes sur le dossier et la tête dans le vide. « wuuhuuu » murmurais-je pour moi-même. Oui, j’étais complètement bourré mais on s’en fout, n’est-ce pas ? Après tout, j’étais dans la pièce à côté d’une défoncée, j’étais un petit joueur. La tête à l’envers, les effets de l’alcool se faisaient assez forts. Tant et si bien que lorsque je voulu me lever je tombais de manière assez ridicule, ce que je ne vous décrirais pas, désolé… « Fuck off. » Je grognais quelques peu. Ivre, je perdais bien souvent mon côté précieux. Ou, comme dirait mon beau-père, mon côté tapette. Je me relevais donc et tentais, tant bien que mal, de me stabiliser. J’allais avaler un verre d’eau. Je baillais largement, j’allais pouvoir aller me coucher, parfait. Et pourtant, il y avait quelque chose qui me perturbait, ou plutôt qui continuait à me tirailler. Je n’arrivais plus à aligner deux pensées mais il y avait ce détail qui empêchait mon ivresse de me faire tomber dans les bras de Morphée jusqu’à la moitié de la journée le lendemain. Il y avait cette chose qui tentait de se frayer un chemin dans mon esprit : l’inquiétude. Je n’avais pas regardé s’il y avait de la drogue dans sa chambre, ou une autre bouteille d’alcool. Il ne fallait pas qu’elle s’endorme de suite, j’avais peur qu’elle ne se réveille pas. Oh et puis… Je pouvais m’en foutre non ? Oui. Aller… Je partais vers ma chambre, puis, passant devant sa porte, je l’entendis renifler. Je secouais la tête mais mon côté Saint-bernard fut plus fort. Je toquais doucement à la porte et entrais. « Tu veux parler Mag ? » Bon, je n’assurais pas d’être capable de tenir jusqu’à ce qu’elle ait fini de me déballer mes histoires sans m’endormir, j’étais tellement crevé, mais il fallait bien. Je ne voulais pas qu’elle fasse une connerie, et je savais à quel point c’était dur que la femme de sa vie nous laisse tomber. J’étais passé par là après tout…
Magaly Bonhavre
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Sujet: Re: Breathe Me [Lorcan] Dim 31 Juil - 3:16
Sortez moi de moi
Je tremblais comme une feuille. Elle me manquait. Horriblement. Je n’en pouvais plus. Je savais que ces dernier temps, j’étais un véritable boulet à la maison. Mais en stage, je me posais un masque si lourd a porté que le soir venu il éclatait et se brisait en moi, causant le retour de la violente douleur que j’avais refoulé durant la journée. Nous enquêtions sur le meurtre d’une mannequin et mon stage de perfectionnement me donnait la chance de faire des recherches sur le corps de la victime, accompagné de mon instructeur bien sur, pour trouver la cause du décès. Et tel les CIS que je regardais chaque samedi avec Rosie, parfois les gens de la crimino passaient nous voir pour des questions sur la possibilité d’une hypothèse ou lorsque nous avions une nouvelle découverte. J’étais fière de dire que la plus récente avait été de moi, une petite cicatrice dans un muscle pelvien nous apportait la preuve d’un avortement qui, selon les bribes que j’entendais de l’enquête, avait été exigé par un mannequin de la même agence. Neil Trucmachin. J’avais hâte, le prochain volet de mon stage serait de faire partie de l’équipe de terrain et de suivre les enquêteurs. Les trucs dans le labo, moi je détestais. Je faisais les analyses car notre métier le demandait parfois et que pour avoir mon diplôme, je devais l’avoir. Mais il y avait deux volet à la criminologie et entre l’analyse intérieur et le travail de terrain, je préférais le premier. Ne pas savoir l’histoire de cette mannequine me rendait dingue. Faire des puzzles, comprendre comment on arrivait à tuer un homme, là était ma vrai passion. Et lorsque j’avais fait cette découverte, que mon directeur de stage l’avait approuvé et que je l’annonçai moi-même à l’agent de terrain, le regard de félicitation de l’homme et de mon chef me donna assez de courage pour continuer dans ce domaine. Je compris que j’adorais ce boulot. Le soir, euphorique, après avoir pris quelques bière avec l’équipe pour fêter le tout et l’avancement de l’enquête qui stagnais depuis quelques semaines, j’étais aller par réflexe chez Roskana. Hurlant en entrant dans l’appartement «ROOOOSE J’DOIS TE RACONTER! TU VAS TROP ETRE FIÈRE» Puis je me buttai à la réalité; son appartement vidé. Des potes lui avaient envoyé ses effets personnels et avaient vendu le reste. Comme demandé par Roskana. L’argent fait avec la vente me revenait. Elle me connaissait. Elle savait les impacts qu’elle avait causés. J’étais certaine que certaines personne lui en avait glissé un mon, me demi-frère le premier, mais j’insistais pour croire qu’elle me connaissait assez bien et savait dans quel trou j’étais plongée et comment ne pas avoir de ses nouvelles me crevait le cœur, mais m’étais nécessaires psychologiquement. Ce soir là, dans l’appartement vide je m’étais assise des heures. Sans dire un mot, sans pleurer. Fermant les yeux. M’endormant. Ce fut mon alarme de réveil le lendemain matin qui me réveilla, m’annonçant que je devais retourner au travail. Dans le bus, je vis le texto de Lorcan «Où t’es? » Je pris alors la peine de lui répondre «Chez Rose». -J’ignore d’ailleurs s’il avait compris. Mais on ne reparla pas de ce sms. – Arrivée au labo, ma chef m’avait regardé en riant, me disant que j’avais du passée une belle fin de soirée pour revenir dans les mêmes fringues. Et sous les regards surpris de mes collègues, j’éclatai en sanglot. Trente minutes plus tard, dans le bureau de ma chef, après lui avoir tout expliqué ce qui se passait dans ma vie, elle me donna congé pour la journée. Mais la règle était claire : «tu ne peux laisser ta vie personnelle affecté ton boulot, surtout avec tes ambitions. Prend du repos sur toi aujourd’hui. Demain, si tu n’arrives pas à revenir, tu seras renvoyé. Je devrai te mettre un échec sur ton stage.» Cruel et sans cœur? Certes. Mais j’étais dans le meilleur secteur de la ville et mon stage était convoité par des centaines d’étudiants. J’avais bossée des mois pour être acceptée, je comprenais qu’ils ne voulaient pas avoir choisi un citron. Cette journée là je l’avais passée à contempler ma liasse de billet laissé par Roskana. Je pris mon cellulaire et appelai Mike. Une livraison, une baise. Me voilà équiper. Le lendemain, le masque fut mis. De pierre, je redevins cette compétente Magaly qui était minutieuse dans chacun de ses gestes et qui aidait à poursuivre l’enquête. Ma patronne m’avait félicité aujourd’hui d’avoir surmonté ma peine. Si seulement elle savait…
Mike. Je me relevai sur mon lit le plus rapidement que mes capacités le voulaient. Je me mis debout sur le lit et poussant une tuile du plafond je tâtais pour trouver le sac dans lequel j’avais mis ce que Rose m’avait payé. J’avalai un des mélanges unique à Mike qui le faisait un dealer si extra, je replaçai la tuile et je me recouchai sur le lit. Serrant la peluche de panda qu’elle m’avait donné noël dernier, j’allumai mon stéréo pour écouter la même playlist que j’écoutais depuis ma rupture, les mêmes quinze chanson sur lesquelles je m’étripais et je criais. Mais cette fois, je n’eu pas envie d’écouter des chansons agressive. La magie de Mike avait engourdie la douleur et avait calmé l’hystérique qui avait hurlé après son demi-frère inquiet. J’allais devoir m’excusé…boah, demain. Il devait déjà dormir en se foutant de moi. Après tout, j’étais sa conasse de demi-sœur non? Celle qu’il n’aimait pas et qu’il ne voulait pas vivre avec? Celle qui avait un père homophobe? Oui mes disputes avec Lorcan et ses mots blessants me revenaient toujours en mémoire lorsque je me demandais pourquoi il agissait comme ce soir. Je mis la chanson de Dave Matthews Band qui résumait ma peine. Stay or leave Cette chanson représentait autant la peur que j’eu de notre couple que son départ soudain. J’avais besoin de m’autodétruire ce soir, et c’étais ainsi que j’allais le faire. Je mis donc cette chanson, serrai ma peluche et pris la photo de nous deux prise trois semaine avant son départ qui était dans le cadre sur ma table de chevet. Je murmurais les paroles en pleurant silencieusement. Oui, j’étais aussi mal que lorsque Lorcan était entré, mais calmé avec ce je-ne-sais-quoi que je venais de gober, je planais. Oui, l’autodestruction. Je n’étais bonne qu’à ça. Crier sa douleur, les gens s’en foutaient. La preuve; mon job, mon colocataire, mes amis… Alors rester ainsi. Dans le noir. Pleurer silencieusement et écouter ce qui me ferait sans doute penser toujours à elle. Mourir à petit feux. Mourir d’amour. Putain, je t’aimais Roskana... pourquoi ne nous as-tu pas donner une chance?
« Tu veux parler Mag ? » Je me retournai, m’assisant sur mon lit, toujours ma peluche contre moi. Calme et muette je le regardai, plongeant mes yeux dans les siens. L’intensité de ceux-ci me fit monter un élan de culpabilité. Qu’est-ce que j’étais en train de devenir? Pour qu’il me pose cette question, c’est que je devais être vachement étrange. Je savais que je ne mangeais pratiquement plus, que mes crises étaient forte et que le cache-cerne était obligatoire le matin… Mais je n’étais plus Magaly Bonhavre. J’étais une ombre. Une vide. Un trou. Un mal. Alors, désespéré je tendis la main vers Lorcan, ayant besoin d’un quelconque contact physique pour ne pas tomber dans un autre crise et d’une voix brisée par la douleur, mais surtout la peur, je lui demandai; «Aide-moi Lorcan…» Je continuais à le regarder, le visage tordu par le effroi et la tristesse, dans ma chambre me ramena à une réalité bien moins plaisante que celle où je planais depuis dix minutes. L’autodestruction à son état pure. Je t’en supplie, sortez moi de là…
Lorcan I. McGrath-Smith
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Sujet: Re: Breathe Me [Lorcan] Dim 31 Juil - 13:39
Je la regardais, muet, les yeux pleins d’une intense tristesse à son égard. Elle ressemblait à une enfant, assise sur son lit, avec ce panda dans les bras. Elle me rappelait moi, quelques années auparavant, d’ailleurs plus d’une fois j’avais été dévasté, totalement détruit à cause d’une personne que j’aimais. Il y avait eu Ethan, ma première vraie histoire d’amour, le premier homme qui m’avait embrassé, je l’avais détesté pour ça, avant de comprendre que c’était ce que j’avais attendu. Un an c’est important lorsque l’on est jeune. Je l’aimais. Oh oui, je l’aimais tellement. Lorsqu’il m’avait quitté je lui avais répondu de manière assez froide, détachée, mais j’avais vraiment eu le cœur brisé. Plus d’une fois j’étais resté enfermé dans ma chambre, dans le noir, à écouter des mélodies déprimantes, une bouteille de Brandy à la main ou de quelconques autres alcools. Puis j’avais de nouveau laissé aller mes sombres pensées lorsque ça avait été à moi de me séparer d’un jeune garçon fortement attractif lorsque j’avais du suivre ma mère et le reste de ma famille adoptive aux Etats-Unis. Quel dommage, il était tellement sexy… Et puis New York, non mais quelle ville de merde, honnêtement. Pour une geek homosexuellement britannique et décalé comme moi, je n’avais pas réussi à trouver vraiment quelqu’un, ça je m’en étais moqué mais le pire moment de ma vie fut lorsqu’Irène était partie. La seule femme qui avait compté pour moi, la seule femme que j’aimais et que j’aimerais toujours. Celle qui avait donné le jour à ce qui comptait le plus à mes yeux. Je me souviens du moment où elle m’avait mis à la porte, j’étais retourné dans l’appartement que je devais soi-disant partager avec ma soi-disant sœur. J’étais resté muet pendant un bon moment, j’étais retourné dans ma chambre qu’elle avait prit pour un dépotoir à fringues de la précédente saison. J’étais resté enfermé trois jours, sans parler, sans rien faire. Juste cloitré dans une pièce fermée de l’intérieur. J’entendais Magaly vivre à côté mais je ne voulais pas la voir, je ne voulais voir personne. Je ne faisais pas un bruit. C’est comme si je n’étais pas là. Comme si je n’existais pas. Etre seul avec moi-même, souffrir en silence, me remettre tranquillement, panser mes blessures par mon propre malheur et ma seule douleur. Mes seules compagnes étaient des bouteilles qui, bien vite, m’abandonnèrent à leur tour, vidées, agonisant sur le sol. Puis un matin je m’étais levé, et j’étais allé jusqu’à la cuisine. Il devait être 8 heures du matin et pourtant je m’étais fait un vrai repas : viande, pâtes. D’ailleurs ma « sœur » avait été assez dégoutée avant de me demander ce que je foutais là. Elle n’avait même pas remarqué que j’étais rentré. Super. En même temps, ça ne m’avait pas étonné. Elle ne pensait bien souvent qu’à elle. J’étais ensuite rapidement passé sous la douche et j’étais parti en cours avec des valises sous les yeux et une nonchalance qui m’était rare. Le soir, je repartais me prendre une cuite, je ne dormais quasiment plus. Puis j’avais décidé que ça suffisait. Parce qu’il y avait Kaya. Simplement parce que je n’avais pas envie qu’elle se retrouve à être aussi mal que moi lorsque j’avais perdu mon père, même si je ne m’en rappelais pas. Et que je n’avais pas envie qu’elle me regarde dans l’état dans lequel j’étais. Je n’avais pas envie qu’elle me voit m’autodétruire. Je n’ai pas bu une goutte d’alcool pendant des mois après ça. Lorsqu’elle tendait la main vers moi, je la prenais entre les miennes. « Aide-moi Lorcan… » Murmura-t-elle, le visage tordu. Je la pris dans mes bras, d’un geste très paternaliste, bien sûr que je voulais l’aider, c’était mon souhait le plus cher à ce moment précis. Je n’avais pas l’intention de la laisser se débattre avec sa propre vie et ses pulsions autodestructrices. Je lui murmurais à mon tour : « Ça va aller okay ? Je suis là pour toi Mag, ne t’en fais pas… Tu vas t’en sortir… ». Marcel Proust disait que la douleur était un aussi puissant modificateur de la réalité que l’ivresse. A cet instant précis je me demandais alors dans quelle monde vivait cette jeune femme qui partageait mon appartement, car elle était à la fois plongée dans une ivresse folle, tout comme moi certes, mais elle y avait rajouté les méfaits de la drogues au sentiment douloureux de perte dont elle était victime. C’était normal qu’elle se sente seule et abandonnée car après tout, n’était-ce pas le cas ? N’avait-elle pas été abandonnée par la femme qu’elle aimait ? Et je savais qu’elle allait avoir du mal à s’en remettre car à partir du moment où une histoire se termine, tous les moments de bonheur que l’on a vécu n’en est plus vraiment, il ne reste plus que ce vide. Cette douleur béante qui elle reste de la douleur, qui continue de nous ronger de l’intérieur. Mais qui ne connait pas de rupture ? Cette douleur devient coutume, et on finit par l’oublier, avec le temps. Et puis parait-il que ce sont les douleurs qui font de nous ce que nous sommes, il parait que les douleurs nous permettent de nous sentir vivant. Elle devait se sentir vraiment en vie à ce moment précis, et peut-être même, peut-être, vouloir tomber définitivement dans le néant. Je ne savais pas si elle voudrait vraiment parler cependant, je taisais toujours mes plus grandes peines, mais le sexe féminin avait toujours l’habitude de beaucoup parler. Et je pouvais écouter. Si je ne tombais pas dans un coma éthylique auparavant bien sur. La pièce qui tanguait légèrement se mouvait de plus en plus donnant un côté psychédélique à l’aide apportée. Et c’était surement cela qui lui manquait, la douleur m’avait toujours permis de plus écrire, de faire des photos plus intense, d’écrire des scenarii plus prenants. Quoiqu’elle avait ses toiles, pas seulement son travail mais aussi une part d’art. C’était la meilleure des thérapies, non ? Je lui caressais les cheveux doucement en lui promettant que tout irait bien.
Magaly Bonhavre
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Sujet: Re: Breathe Me [Lorcan] Lun 1 Aoû - 2:38
Perdue et désorienté. Mot faible pour réduire l’émotion que je vivais. Et la culpabilité elle, me bouffait les veines. Avoir été capable, je me serais surement raisonnée, mais dans mon état, même sobre j’aurais été incapable de comprendre la véracité de la situation; je vivais dans une douleur qui était mienne et que personne ne pourraient comprendre. Les foutue «tu t’en sortiras, c’est qu’une peine d’amour» me rendaient agressive. Ce n’était pas de ma copine avec qui j’étais en couple depuis six mois dont je faisais le deuil, mais aussi de ma meilleure amie. Cette partie insondable de ma vie, cette personne qui m’avait vu grandir, cette sœur que je n’avais jamais eue. Mais Roskana. Amie, sœur, amante, amoureuse. Roskana. Tout. Et me voilà sans ce tout qui me rendait Magaly. Celle que l’on conaissait. Celle que je connaissais. Maintenant je n’étais rien. Qu’une masse de chair respirant et peinant à vivre.
Peut-être que ma douleur était égoïste. Voulais-je rester dans cet état pour préserver le souvenir de nous? Préservé ce qui restait des sentiments que j’avais pour elle? Je crois qu’une partie de moi était dans cet état. Mais ce soir la réalité me rattrapa. Lorcan vint dans ma chambre me demander si je voulais parler. Une ligne jamais traversée entre nous deux. Avec Irène et sa perte, j’avais été le plus présente que possible, m’occupant de Kaya lorsque ni la mère ni le père n’avaient été en état de s’occupée de cette petite boulle de joie qui ne comprenait pas le drame qui se produisait. «Tata, papa et maman ils s’aiment plus c’est ca? Alors si mon papa et ma maman m’aime plus, moi je vais me faire aimer pas qui? » Au fils de nos soirées à l’hôtel, c’était ce qui était ressortit de Kaya. Bien sur sa peur d’enfant ne s’était pas exprimée ainsi clairement, mais j’avais fini par le comprendre. Je pouvais voir la peine de la gamine lorsque sa mère venait à l’appartement les yeux cerné me demander de garder pour la nuit ma nièce, ayant besoin d’être triste et seule. Inquiète, j’avais toujours acceptée. Et pour la santé mentale de mon demi-frère et de sa fille, jamais je ne lui avait imposé la présence de Kaya durant sa chute au enfer. M’enfuyant comme une voleuse sans même lui laisser une note que j’étais avec sa fille, j’allais faire des activités et dormir dans des hôtels ou des suites pour que toute cette dure période, la gamine ne se sente seule. Les trois fois où cet épisode se produit, je revint à l’appartement après avoir été porté la petite à la garderie et je continuais ma vie, fixant la porte de mon frère une demie seconde. J’espère qu’il allait bien. Je m’inquiétais. Mais il ne voulait pas de moi et je l’aidais d’une autre façon. Bien qu’il ne le savait pas en ce moment. Le troisième matin, revenue tôt, je l’avais vu se faire un repas gargantuesque, sans doute pour rattrapée son régime quasi anorexique qu’il s’était imposé au cours des dernières semaines. Mon accueil avait été surement bête et désintéressé, s’était-il sans doute dit que je revenais de me faire sauter par un mec quelconque. Mais au fond, j’étais rassurée de le voir ainsi. Ou du moins, enfin à l’extérieur de sa chambre. J’avais continué ma vie, comme si rien était. Mais chaque fois que je le voyais sourire avec Kaya, je me retenais de ne pas lui demander de me dire merci. Mais au fond, c’était ça l’attachement non? Donner sans demander un retour immédiat, sachant qu’un jour ou l’autre, il vous sera rendu aussi grand acte.
Et cet acte, je l’avais devant moi, lorsqu’il prit ma main. Lorsqu’il s’approcha de moi et qu’avec douceur mais fermeté il me serra dans ses bras que je ne savais pas si fort. « Ça va aller okay ? Je suis là pour toi Mag, ne t’en fais pas… Tu vas t’en sortir… ». Recroquevillée j’étais blottie contre lui comme un enfant perdue. Mes forces m’abandonnèrent, j’étais totalement à l’ouest de mes pensées en ce moment et seul les émotions du moments eurent raison de moi; je pleurai en silence. «Elle me manque Lorki….» Soufflais-je simplement. Pas besoin de lui expliquer la raison de mon état, mon attachement profond et toute ma relation, ni ce vide créé ou cette sensation qu’on m’avait arraché l’âme. Lorcan me connaissait assez bien pour savoir ce qui nous avait toujours lié Roskana et moi et ce depuis l’enfance; l’amour et l’amitié à l’état pur. Et ne pas pouvoir s’expliquer et simplement pleurer dans les bras de quelqu’un me fis le plus grand bien du monde. Pour la première fois dans ma vie, je sentais que Lorcan s’intéressait à moi. Ou du moins, ne me détestais pas. Oui nous avions eu nos différents et ils m’avaient certes aider à accepter mon homosexualité, mais il y avait toujours ce fond hargneux entre nous qui ne semblait plus exister ce soir. Il sentait l’alcool, c’était sans doute pour ça. Je m’en fichais et je m’autorisais à pleurer en silence sous ses caresses et ses mots doux. «Le pire dans cette histoire, c’est que ce n’est pas de ma faute. Si quelqu’un avait à faire tout foirée, c’était moi. Moi et mes putains de peurs… mais non. Elle est partie et elle ne croit pas assez en nous pour croire en une longue distance…18 ans d’amitié et aucune confiance… J’ai le droit d’être comme ca Lorcan. Oui j’ai le droit. Tout le monde me dit que je suis faible mais j’ai le droit. » j’étais stoned, je délirais et lui, il me serrait encore plus fort. Mon cœur battait de plus en plus fort. Je m’agrippai à lui de peur qu’il parte, qu’ils disparaissent et que je sois seule. Oh mon dieu non…je ne voulais pas être seule ce soir.
«Je peux pas faire comme tout le monde et m’autodétruire comme tout le monde un peu? Mais non, tout le monde dit que j’suis la petite parfaite Magaly… cette idiote qui ne pense qu’à sa carrière et qui veux faire plaisir à son papa » Seule, je ne voulais pas être seule. Je commençais à paniquée, prise dans le délire de mes paroles qui sortait, vomissant toutes mes pensées que je ne pouvais plus contenir. Enfin dire tout haut ce que je refoulais. Mais en même temps avoir peur. Peur de faire fuir la seule personne pour moi en ce moment, seule personne avec qui je pouvais être aussi faible. «C’est sans doute ça au fond je suis idiote. Une putain d’idiote qui a tellement peur de vivre qu’elle préfère tout contrôler et s’écrouler aussi bas quand tout éclate» Je relevai les yeux vers mon demi-frère pour la première fois depuis qu’il m’avait prise dans ses bras. Je lui jetai un regard apeurée, triste et honteux. Me pardonneras-tu mon frère? D’être ainsi? D’avoir été moi durant toutes ces années et de t’avoir menée la vie dure? Toi si gentil en ce moment, pourquoi fais tu celas? M’apprécies-tu un peu ou fais-je si pitié? Le silence qui régnait dans la place me fis grand bien. Mon stéréo avait cessé de jouer la chanson, je reniflais de temps en temps et lui posait ses mains sur ma chevelure. J’étais droguée et étonnement calme, adaptant mon souffle à son rythme cardiaque. «Merci» soufflais-je avec un sourire triste mais reconnaissant. Je me redressai doucement pour être confortable. Et dans le coup de tête le plus improbable de ma vie, j’allai posé mes lèvres contre les siennes. C’était ça ces battement de cœur, ce besoin d’être dans ces bras, et son odeur calmante bien qu’alcoolisé. Baiser lent, je m’imprégnais du goût de ses lèvres sans trop savoir ce que j’étais en train de faire. Je le sentis se détacher et je repris mon souffle le regardant dans les yeux. Défiants d’un regard mélanger de confusion mais d’un désir qui montait en moi depuis les premières secondes de cette erreur .Et sans lui donner le temps de parler j’allai l’embrasser de nouveau. Avec désir, avec passion, avec amour. Sans hésitation cette fois. Oui tu sais ce que tu fais Magaly Bonhavre, et c’est de l’autodestruction à l’état pur; parfais.
Lorcan I. McGrath-Smith
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Sujet: Re: Breathe Me [Lorcan] Lun 1 Aoû - 13:05
Avoir Magaly dans les bras me ramenait à Kaya qui, plusieurs semaines après la séparation d’avec sa mère était venu se lover contre moi et m’avait demandé, dans un langage approximatif dû à son âge si je l’aimais toujours. Je l’avais serrée contre moi pour lui dire que oui, je l’aimais plus que tout sur cette terre, elle avait enchainé en me demandant si j’aimais toujours sa mère. Je lui avais posé un baiser sur le front et lui avait murmuré : « Toute ma vie, je n’aimerais qu’elle. ». « Mais alors tu m’aimes pas moi ? », j’avais rit légèrement. « Si. Bien sûr… Toi tu es ma vie et elle… Et tu comprendras ce que je ressens pour elle lorsque tu auras rencontré le bon mon cœur… Je te conseille d’attendre au moins vingt ans avant cela. » Ah ça, on ne pouvait pas dire que j’étais typiquement masculin pour tout ce qui était sentiment. Je disais que j’aimais ma fille tous les jours. Et je disais toujours à Matthew, Meena que je les aimais aussi. J’étais comme ça. Mais il y avait quelques personnes qui ne l’avaient jamais entendu comme ma sœur adoptive par exemple. Elle ne m’avait jamais entendu être vraiment gentil gratuitement. Si bien sur, il y avait certaines choses qui marchaient entre nous. Le fait que l’on se comprenne parfois sans en avoir besoin, le fait que toutes nos disputes finissaient devant un film ou autre chose. Mais je n’étais encore jamais rentré dans sa chambre uniquement pour la réconforter, tout comme elle ne l’avait jamais fait pour moi. Ce n’était pas vraiment le genre de chose que nous avions l’habitude de faire, nous ne nous considérions pas comme étant vraiment de la même famille après tout.
Et elle pleurait sur mon épaule, silencieusement. Elle souffla : « Elle me manque Lorki », je la berçais tranquillement, je comprenais ce qu’elle ressentait. « Je te comprends Magguy », ma voix était douce, j’espérais que ça pourrait la calmer. « Le pire dans cette histoire, c’est que ce n’est pas de ma faute. Si quelqu’un avait à faire tout foirer, c’était moi. Moi et mes putains de peurs… mais non. Elle est partie et elle ne croit pas assez en nous pour croire en une longue distance…18 ans d’amitié et aucune confiance… J’ai le droit d’être comme ca Lorcan. Oui j’ai le droit. Tout le monde me dit que je suis faible mais j’ai le droit. » Je ne répondais pas, continuant de lui caresser les cheveux dans l’espoir qu’elle se calme quelque peu. « Je peux pas faire comme tout le monde et m’autodétruire comme tout le monde un peu ? Mais non, tout le monde dit que j’suis la petite parfaite Magaly… cette idiote qui ne pense qu’à sa carrière et qui veux faire plaisir à son papa… C’est sans doute ça au fond je suis idiote. Une putain d’idiote qui a tellement peur de vivre qu’elle préfère tout contrôler et s’écrouler aussi bas quand tout éclate » Elle releva les yeux vers moi, elle paraissait si désemparée, si effrayée… Elle était tellement loin de la Magaly hautaine et méprisante qu’elle était habituellement. Et moi, ce soir, j’étais bien loin du Lorcan cynique et violent verbalement parlant. En temps normal, je lui aurais surement dit qu’effectivement c’était une idiote, mais là, je lui murmurais : « Tu n’es pas une idiote Magaly. Ce sont les autres qui sont stupides à vouloir se détruire. Tu vaux bien mieux qu’eux. Tu vaux plus qu’eux tous réunis. » Disait celui qui avait bu plus d’alcool en une soirée qu’une personne normale en six mois.
La musique cessa, elle reniflait parfois pour arrêter de pleurer surement, elle posa sa main sur mes cheveux, elle semblait se calmer, j’en étais ravi. Elle souffla un petit « Merci » Accompagné d’un sourire triste mais parlant. Puis je ne compris pas tout de suite ce qu’il se passa. Elle avait posé ses lèvres sur les miennes, j’eus un mouvement de recul, je la regardais avec des yeux écarquillés, mais elle m’embrassait derechef, sans plus la moindre once d’hésitation. Elle me désirait, je le sentais. Je m’étonnais à laisser la pression entre nos lèvres, puis de laisser danser sa langue avec la mienne. Puis, de nouveau je me reculais, cette fois ci ce n’était plus elle qui défaillait mais bien moi, mon cœur battait la chamade. Je tentais d’articuler : « Je… Non. Non. Ecoute… T’es défoncée, je suis bourré, ça… Ce… Ce n’est pas bien… Et… » Mes pensées s’embrouillaient, je ne savais plus vraiment quoi lui dire, je concluais donc par un : « On va le regretter… … J’vais… Je vais y aller… » Car je savais qu’elle n’allait pas s’arrêter à tenter de m’embrasser. Ces quelques secondes de lucidité ne me firent pas vraiment bouger pour autant. Et tout cela devait faire partie de son processus d’autodestruction. Je me levais, et, titubant un peu, je devais bien l’avouer. J’arrivais à la porte lorsque je sentis une main s’accrocher mon poignet, et me forcer à me retourner. De nouveau elle m’embrassa. Sauf que cette fois, la tension, l’alcool, ou je ne sais quoi fit son effet. La dizaine de centimètres qu’il y avait entre nous se comblèrent rapidement et je me surpris à être aussi passionné qu’elle.
Je tournais la tête, endormi, il y avait beaucoup trop de lumière. Avais-je cuvé jusqu’à quatorze heures que le soleil vienne me réveiller ? Puis, doucement, j’ouvrais les yeux. Euuuh, ça ce n’était pas ma chambre… Et ce n’était pas une impression, j’étais bel et bien à poil sous ces draps. Avais-je rêvé ? Pourtant la dernière chose dont je me rappelais c’était que j’étais rentré à l’appartement. Puis, au fur et à mesure que ma vision s’acclimatait, je commençais à paniquer. Je tournais la tête. Magaly. Je fis un bon, en murmurant « Oh putain oh putain oh putain, non mais WTF ? ». Je sortais du lit immédiatement, manquant de tomber à cause de ma précipitation et plaçant un oreiller à un certain endroit, regardant autour de moi si je ne trouvais pas mes fringues. Qu’est-ce qu’il s’était passé ? Que… Comment ? Qu’est-ce qu’il s’était passé ? Bon. J’avais bien une vague idée mais cela m’hérissait assez. Oh merde. Non… Ce n’était pas possible ! Je contournais le lit, la fixant, épiant le moindre mouvement qu’elle pourrait faire, puis attrapais mon caleçon et l’enfilais. Malheureusement, elle se réveilla avant que je puisse fuir à toutes jambes.
Magaly Bonhavre
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Sujet: Re: Breathe Me [Lorcan] Lun 1 Aoû - 15:31
Un baiser, un désespoir, je tremblais. Et moi, je fermais les yeux. Nous en étions a nos derniers moment. Quoi qu’il arrive, rien ne sera plus pareil entre nous. De ce baiser répondu, de ce baiser profond, nous avions délaissé le passé pour construire un avenir qui deviendra de plus en plus incertain. Mais lorsque je le sentis répondre a ce second baiser, je perdis le nord. Plus rien n’avait d’importance que ses lèvres contre les miennes et mes bras autours de son cou. De nos langues dansant ensemble. Tel une junkie retrouvant de la coke dans son tiroir, je devenais totalement folle de ce nouveau gout que je n’aurais jamais cru pouvoir effleurée. Et malgré le camouflage de l’alcool, je sentais que je voudrais ressentir ce frisson dans mon cou encore et encore. Mais alors que je me mis ma main dans sa chevelure, je le sentis se détacher pour souffler un « Je… Non. Non. Ecoute… T’es défoncée, je suis bourré, ça… Ce… Ce n’est pas bien… Et… » et moi de me rapprocher, caressant sa nuque, ses épaules, son torse, fermant les yeux, front contre le siens. Aucune pensée ne me traversait en ce moment. Le peu de conscience qu’il me restait était concentré sur Lorcan. Lorcan qui embrassait si bien. Lorcan dont qui j’avais totalement envie « On va le regretter… … J’vais… Je vais y aller… » Il se leva, brisant le contact entre nous. Mon cœur se serra alors que cent millions de papillons sortir d’un souffle lent et suave. Je me relevai, pleinement consciente de mes actes et je lui attrapai le poignet. Il se retourna pour me regarder et j’y vis autant de confusion qu’il devait y avoir dans les miens. «On va regretter déjà ce qui s’est passé, pourquoi ne pas faire ce qu’on veux pour une fois. » Soufflais-je dans un discourt de femme en peine, totalement défoncée qui ne voulait qu’une chose; son demi-frère. Je retournai l’embrasser doucement, tendrement, sensuellement, posant une main sur son torse et une autre contre la porte. Et toute distance qu’il resta fut coupé par l’élan passionné de l’homme devant moi qui me laissa découvrir ses plus bas instincts.
Freud avait la théorie que tout ce que l’on refoulait nous revenait en rêve de façon souvent inattendue et surprenante. Ce pourquoi je devais avoir fait ce rêve si étrange sur Lorcan et moi cette nuit. Totalement défoncée, j’avais du partir dans des fabulations jusqu’à mon sommeil. Reprenant conscience tranquillement, j’essayais de me rappeler de la veille. Sachant que j’avais fait de la coke et que je m’étais écrasée sur le divan. Ensuite, tout était flou. Je n’avais que des images. Lorcan dans le salon. Moi debout sur le lit bougeant une tuile du plafond. Une chaleur dans mon plexus solaire. J’ouvris soudainement les yeux sentant une personne à mes côtés. Pourtant je n’étais pas sortit depuis le retour du boulot. Je me retournai pour voir mon demi frère, nu, à mes cotés. Nous abriant rapidement d’une couverture, je me retournai pour enfouir un instant mon visage dans un oreiller. Putain. Oh putain. Finalement Freud n’avait rien à voir dans tout ça. Nous avions réellement… ohhh putain. Je me mis à paniquer un instant, voyant le film d’hier soir dérouler dans ma tête. Notre baiser, ses caresses, nos vêtement au sol, le climax, moi m’endormant dans son cou. Je venait de coucher avec mon demi-frère. Je fermai les yeux, et, contre toute attente, je souriais. Riant silencieusement même. J’ouvris ma table de chevet silencieusement, pris un des nombreux sachet de poudre qui trainait dans ma chambre depuis le départ de Roskana et rapidement, silencieusement, je me fis une rail. Me recouchant, je fermai les yeux en souriant. J’avais couché avec Lorcan. Et si mes souvenirs étaient bon, ça avait été le pied. La destruction commençait de plus en plus à prendre forme. Et pourtant, pour la première fois, je me sentais soulagée. Enlevée d’un poids
. On dit qu’entre l’amour et la haine, la ligne est mince. Entre les coups et le désir, la ligne l’était encore plus mince. Alors, pourquoi pas? Nous nous étions tant engueuler depuis le début de notre rencontre. Nous nous étions tant détester durant l’adolescence et on se maudissait maintenant adulte et contraint de vivre ensemble. Et si tout cela ne cachait pas un désir profondément caché? Ce désir refoulé avait été extirpé de nos âmes trop peu sombres pour écouter la conscience qui nous parlait d’erreur de d’impossibilité. Nous n’étions pas frère et sœur de sang, mais d’alliance. Alors il n’y avait rien de mal. Oui, je trouvais la situation drôle. Drôle et parfaite. Magnifique même. J’étais nue dans un lit, je me blottissais contre mon frère et je n’avais aucun putain de remord. Simplement de plus en plus consciente de ce qui était arrivée. Mais dans ces moments, il fallait simplement assumer ce qui s’était passé. Car même si on se disait que l’on n’aurait pas dû, ce qui était fait était fait. Maintenant il fallait vivre avec les conséquences de cette nuit charnelles. Conséquences qui, justement se réveillaient. Je fins de dormir, laissant la mescaline se glisser dans mes veines et me donner assez de calme pour ne pas me mettre à paniquer alors que je sentis mon demi-frère se relever en disant « Oh putain oh putain oh putain, non mais WTF ? ». J’ouvris doucement les yeux alors qu’il enfilait son boxer. Abriant mon corps nu un peu plus, histoire de ne pas le faire encore plus paniquer et qu’il ne se tape une crise d’hyperventilation. «Ouais…» soufflais-je doucement en lui faisant un sourire a la fois désoler et a la fois dépassée. «hum…» je commençais à être totalement stoned. Et lui, il me regardait. Il était beau. J’aurais voulu qu’il reste dans mon lit. Je voulais sentir sa peau sous mes doigts en ce moment. «t’embrasse bien…» Je voulais lui dire. Car c’était la vérité. Et maintenant Lorcan, toi comment tu gère tout ça. Car moi, j’ai décider que je n’allais pas me prendre la tête. Il n’y avait plus rien qui valait la peine que je m’inquiète. Mais toi… montre moi, délicieux frère. Et vient m’embrasser une dernière fois.
Lorcan I. McGrath-Smith
⚡ NOUVEAU RESIDENT.
ϟ PAPERS : 72 ϟ LIVE HERE SINCE : 06/06/2011 ϟ LOOK LIKE : Matt Smith ϟ CREDITS : Maxxie.
Sujet: Re: Breathe Me [Lorcan] Mar 2 Aoû - 13:28
Bon sang, mais comment cela se faisait-il que je ne me rappelais de rien ? Je crois que j’allais être obligé de suivre une thérapie après cela. Comment avions-nous pu coucher ensemble ? Après des années d’engueulades, des années de prises de tête. Je devais rêver ! C’était ça, je me faisais un remake d’Inception est il s’agissait juste d’un rêve dans un rêve. Eluard disait qu’un rêve sans étoile était un rêve oublié, peut-être était-ce pour ça que je ne me rappelais de rien, que le néant qui avait prit place dans mon esprit taisait les événements d’une bonne partie de ma nuit. Je me pinçais le bras violemment. Oh putain, c’est que ça fait mal ! Alors non ? Ce n’était pas un rêve, ou plutôt un cauchemar. Bon, ce n’était pas la première fois que la veille au soir était un mystère, je tenais assez bien l’alcool mais il avait tendance à m’effacer la mémoire. J’étais en train d’enfiler mes sous-vêtement lorsque j’entendis un « Ouais… » Je levais la tête, totalement décomposé par la situation. Elle me faisait un sourire désolé, bien, elle devait autant regretter que moi. Enfin, si j’avais quelque chose à regretter. J’avais totalement occulté cette nuit de mon esprit. Non, ses yeux montraient qu’elle n’était pas si désolée que cela. Je regardais sur sa table de nuit. Merde Magaly, tu t’es encore défoncée. Mais pourquoi ?! Quel est l’intérêt de te détruire comme ça ? Et moi ?! Qu’est-ce qui m’avait prit ? Elle me tira de mes pensées en disant : « T’embrasse bien. », « Je sais… » Murmurais-je avant de secouer la tête de gauche à droite. Non, non, t’as pas à dire ça a ta sœur mec ! Bon, d’accord, depuis que nos parents respectifs s’étaient mariés, je ne l’avais jamais considérée comme ma sœur mais là, vraiment, c’était ultra glauque. J’avais l’impression de me retrouver au moment où son père avait dit à ma mère qu’il craignait qu’un jour on se mette ensemble. J’étais déboussolé. Je commençais donc à parler, totalement paniqué, me passant la main dans les cheveux : « Non, non mais c’est pas bien… Ce… On n’était pas dans notre état normal, je… Je me rappelle de… De rien. Vraiment rien. Je…. Non mais…. Je… Je… Pffff…. Ecoute. Je n’sais pas vraiment ce que t’en penses mais… Mais… Ce serait bien que l’on fasse comme si de rien était hein… On va… On va continuer de vivre comme avant. On n’a pas a en parler. Y’a rien à dire… Je… Je… Je suis désolée Magaly. Vraiment. Je… » Je ne pouvais pas continuer, je n’avais rien à dire, mon poing s’était refermée sur une mèche, j’étais à bout. Pour moi, tout cela n’était pas arrivé, mon inconscient devait le bloquer quelque part, peut-être. Je ne comprenais pas comment nous étions arrivés à ce point. J’en avais mal à l’estomac. Je me jurais de plus jamais toucher la moindre goutte d’alcool. Je me baissais pour attraper les dernières fringues qui trainaient puis je m’approchais d’elle pour récupérer la drogue qu’elle n’avait pas encore consommée. « Reposes-toi. » Lui intimais-je avant de quitter sa chambre.
Je filais sous la douche, le jet brûlant me tombait sur la nuque, je me frappais la tête une fois, deux fois contre les carrelages posés au mur. « Réfléchis bon Dieu ! » Je me revoyais aller au boulot où on m’avait dit que je ne travaillais pas ce jour là, puis au ciné, puis faire la fête, être allé chez un mec, m’être envoyé en l’air deux fois avec lui, retourner au bar boire un ou deux whiskies supplémentaires, rentrer, la trouver stone, qu’elle s’enferme, et que je me fasse des cocktails et mon réveil. J’avais un blanc dans mon esprit bien trop important. J’augmentais la pression du jet d’eau, fermais les yeux. Puis, dans mon esprit, j’entendis Magaly dire « Pourquoi ne pas faire ce que l’on voudrait pour une fois ? » Alors comme ça, c’était elle qui avait fait le premier pas ? Pas étonnant… Je soupirais. Puis ouvrait les yeux brusquement. Oh merde. Merde, c’était moi qui l’avait portée jusqu’au lit alors qu’elle avait les jambes enroulées autour de mon corps. C’était moi qui. Oh non. Je ne pouvais m’empêcher de jurer. Je ne pouvais m’empêcher de m’en vouloir, et surtout, maintenant que la mémoire me revenait par bribes, je m’en voulais tellement d’avoir penser à quelqu’un d’autre pendant que je l’embrassais. Et surtout, je m’en voulais de connaitre l’identité de la femme qui m’avait poussé à coucher avec la fille du mari de ma mère. Après tout, il n’y avait pas qu’elle qui se poussait à l’autodestruction. Comme quoi personne n’est parfait, il paraissait que je m’y employais également. Je me souvenais d’avoir frissonné lorsqu’elle avait effleuré ma peau, et la réaction de son corps lorsque mes lèvres avaient effleuré le sien. Une fois sorti de la douche, j’enfilais un t-shirt et un jean. J’attrapais la besace qui contenait mon ordinateur portable, attrapais mes clefs et mon téléphone, tous d’eux abandonnés dans l’entrée, enfilait rapidement mes chaussures et sortait sans prévenir Magaly de l’endroit où j’allais. En fait, j’allais me diriger vers la bibliothèque, mais mon but ultime était de fuir cet appartement. La relation qui nous unissait venait de changer du tout au tout, et je n’étais pas sur d’être capable d’y faire face. Je devais réfléchir à tout cela, même si mon esprit bouillonnait depuis le moment où j’avais ouvert les yeux. Je ne m’étais pas stoppé dans ma pensée un seul instant. On dit que personne n’est sujet à plus de fautes que ceux qui n’agissent que pas réflexion et pourtant. Pourtant oui, c’était bien le manque de réflexion et le manque de lucidité qui nous avait poussés dans les bras l’un de l’autre.