Sujet: i'm staring at the mess i made ♦ DAVID Lun 16 Mai - 17:28
David Sullivan Jones
Américain de pure souche, du moins autant qu'elle puisse l'être, David est âgé de 22 ans. Étudiant en droit et sérieux quand il le faut, il n'est cependant pas une "grosse tête" - il se trouve être plus fêtard que travailleur, d'ailleurs. Célibataire depuis un an, il n'est pas remis de sa rupture. Regrets, remords, ce mélange de sentiments confus le rongent jour après jour sans que la douleur ne faiblisse à dire vrai, bien qu'il ait appris à vivre avec. Depuis cette fameuse rupture, David n'est plus vraiment le même : lui qui était de nature drôle à toujours amuser la galerie, optimiste et empathique, s'est comme un peu "éteint" suite à ces évènements.
R.D.C.« WE ACCEPT THE REALITY OF THE WORLD WITH WHICH WE ARE PRESENTED. »
FIRST OF ALL ♦ You were a very sweet child, you know ?
SEATTLE (WA), 09.01.1989✎Aux alentours de quatorze heures, je naissais à l’hôpital central de Seattle. Ma mère déclarait que je me prénommais David, comme le lui avait suggéré mon père. Elle était jeune, âgée de seulement dix-neuf ans, alors que mon père en avait vingt-trois. Elle avait décidé de laisser tomber les études, elle n'irait donc pas à la fac. Mon père, lui, était tout juste diplômé de l'université d'état de Washington, et avait décroché un job dans un cabinet d'avocat. Leur vie semblait donc tracée : ils s'installaient ensemble – un charmant petit appartement situé un peu à l'écart du centre ville, plus au calme, idéal pour un jeune couple – et maintenant que j'étais là, nous allions former une famille heureuse.
SEATTLE (WA), 27.11.1993✎Alors que j’allais bientôt atteindre l’âge de cinq ans, je me rendais bien compte que quelque chose ne tournait pas rond à la maison. Enfin, je ne comprenais pas ce qui n’allait pas, évidemment, je n’étais qu’un enfant, et à cet âge on ne sait même pas encore lire, ni écrire. A la limite on sait griffonner notre prénom sur une feuille maculée de gribouillis colorés, mais ça s’arrête là. Mais bien que je ne fusse qu’un enfant, je comprenais très bien que le volume sonore qu’utilisaient mes parents pour se parler n’était pas normal. Ils se hurlaient dessus à longueur de temps. Enfin, pour être juste, c’était ma mère qui trouvait toujours toutes les raisons du monde pour crier sur mon père, lui reprochant tout et n’importe quoi.
SEATTLE (WA), 09.01.1994✎Et voilà, j’avais cinq ans. Je ne me doutais pas que ce serait le dernier anniversaire que je fêterai en compagnie de mes deux parents réunis, en famille. Après cela, mon père est parti. On lui avait proposé un poste à San Francisco, ma mère était devenue réellement insupportable avec lui, il avait donc saisi l’occasion – à contrecœur, car il aurait vraiment souhaité me garder avec lui. Il m’avait expliqué que je viendrais toujours le voir pendant les vacances, dans sa nouvelle maison, dans un endroit du pays ou je n’étais encore jamais allé. Une fois qu’il fut parti, nous nous retrouvions seuls, ma mère et moi. Elle commença à chercher du travail, et ne tarda pas à être embauchée comme serveuse, dans un restaurant de la ville.
THEN ♦ You grew up, for better or for worse.
SEATTLE (WA), 05.02.1994✎Après le départ de mon père, ma mère et moi avons du déménager. Elle n’avait en effet pas les moyens de garder notre appartement avec son salaire de serveuse. Et ce n’est pas la seule chose qui a changé : ma mère aussi. A seulement vingt-quatre ans, elle semblait blasée, épuisée par sa vie. Peut-être était-elle trop jeune pour avoir un enfant, ou peut-être la maternité n’était tout simplement pas faite pour elle, c’est ce que je me dis encore aujourd’hui. C’est ainsi qu’au lieu de déverser sa colère contre mon père, elle commença à la déverser sur moi. L’alcool qu’elle absorbait régulièrement me valut parfois quelques coups non mérités, mais je ne lui en voulais pas : plus je grandissais, plus j’avais de la peine pour elle. Jusqu’à onze ans, je pris sur moi, j’acceptais tout cela car j’aimais ma mère, et je refusais de la laisser seule – sans compter le fait que jusqu’à cet âge, je ne réalisais pas tout à fait la situation. L’été de mes onze ans donc, alors que j’allais en vacances chez mon père, je lui expliquais la vraie réalité de la santé de ma mère. Elle n’allait pas bien, c’était clair, et j’en pâtissais. C’est ainsi que mon père réclama ma garde, et que je quittais Seattle.
SAN FRANCISCO (CA), 16.08.2000✎C’était donc ici que j’allais vivre, à présent. San Francisco, ville effervescente de la si réputée et accueillante Californie. J’étais venu ici durant toutes les vacances jusqu’à ce jour, et pourtant j’avais l’impression de n’y avoir jamais mis les pieds. Tout me semblait nouveau. J’adorais mon père, j’étais très heureux d’emménager avec lui – ma mère me manquerait un peu, c’était certain, mais mon quotidien avec elle était trop instable, je savais que c’était mieux ainsi pour nous deux. J’allais entrer au collège, et j’avoue que j’avais vraiment hâte d’entamer cette « nouvelle vie », d'oublier ces quelques années plutôt sombres de ma vie. Mes premiers pas dans cette nouvelle vie se trouvèrent pourtant perturbés par une révélation pour le moins surprenante et déstabilisante. J’avais une soeur. Une demi-soeur, pour être exact. Je l’ai rencontrée à la fin de ce fameux été. En réalité, lorsque mes parents s’étaient installés ensemble après ma naissance, il s’est avéré que mon père avait laissé derrière lui une autre femme, ici à San Francisco, elle aussi venait d’accoucher : il nous avait simplement choisis, ma mère et moi. Nous plutôt qu’eux. C’est dingue, non ? Ma soeur avait le même âge que moi : j’avais passé onze ans à penser que j’étais seul, pour finalement découvrir que je pouvais avoir ce dont j’avais envie, une soeur, quelqu'un avec qui je pourrais tout partager, quelqu’un qui me comprendrait, avec qui je pourrais aller au parc le dimanche, ou jouer au basket dans notre allée devant le garage - je me moquais que ce soit une fille, je lui apprendrais bien à aimer le basket - quelqu’un avec qui je pourrais rire, et me chamailler aussi. C'était réellement une nouvelle vie qui démarrait pour moi.
SAN FRANCISCO (CA), 01.09.2006✎Ma dernière année de lycée. Globalement, on peut dire que j’aurais fait un passage honorable dans l’établissement qui m’a accueilli durant les trois années qui viennent de s’écouler. Je n’étais pas le genre d’élève qui sortait de la masse : j’avais de bonnes notes sans être un génie, j’étais loin d’être un grand sportif, et je ne me démarquais pas non plus en m’investissant dans la vie associative du lycée, ou dans une quelconque activité extrascolaire ; en bref, j’étais le genre d’élève discret, qui ne fait pas parler de lui. Une seule, toute petite dernière année, et à moi la fac. Et justement, cette dernière année – je ne m’en doutais pas encore – allait être une année plus que marquante dans ma vie. Pourquoi ? Au détour d’un couloir, par une matinée ensoleillée, je décidai de taquiner une jeune femme qui voulait passer – je lui barrais soit disant le passage. Une remarque cinglante de sa part, pas de réaction de la mienne, et la machine était en marche. Nous nous sommes vus, et revus, nous sommes appréciés, plu, chamaillés aussi, pour finalement s’établir en tant que couple ; car c’était évident : nous étions faits pour être ensemble. Elle s’appelait Serena, et elle fut ma cavalière, le soir du bal de promo – danser n’était pas tellement mon truc, mais avec elle peu m’importait. Cette soirée là, sur la piste, je n’ai vu personne, j’ai presque cru que nous étions seuls, pour la simple et bonne raison que je ne l’ai pas quittée des yeux, pas une fois. C’est sur ses souvenirs que je quittais le lycée pour la fac, alors qu’elle devait encore obtenir son diplôme – elle était âgée d’un an de moins que moi.
SAN FRANCISCO (CA), 03.02.2009✎Troisième année de fac. Je venais tout juste de choisir de me spécialiser en droit, une des matières dans lesquelles je me montrais plutôt doué – voire même excellent – en intégrant même un cours avancé. Les deux années qui venaient de passer – mes deux premières années à l’université de San Francisco – me donnaient l’impression que je n’avais pas vu défiler le temps. Une raison à cela ? Serena. Cette fille me faisait littéralement tourner la tête ; avec elle je vivais hors du temps. Nous allions bientôt fêter notre troisième année ensemble. Du moins, nous aurions du. Une soirée étudiante, j’avais vingt-et-un ans, j’étais seul – Serena profitait d’un weekend avec ses amies – et je l’avoue, j’ai vraiment forcé sur l’alcool – plus que de raison, plus que je ne l’avais jamais fait, en vérité. Évidemment, cela ne constitue en rien une excuse, et je n’en cherche pas. A cette soirée j’ai dérapé, et je n’ai même pas cherché à le cacher à Serena, elle aurait de toute façon fini par l’apprendre, et je ne pouvais pas vivre avec cette culpabilité. Bien entendu, cela a marqué la fin de notre histoire : blessée, elle m’a quitté – je ne m’attendais pas à ce qu’elle me pardonne – et je n’ai pas mis longtemps à réaliser que je venais de perdre celle qui était sans doute la femme de ma vie. Après cela, je me suis investi à fond dans mes études, ne pouvant penser à autre chose. J’ai ainsi terminé ma troisième, et ma quatrième année, obtenu mon diplôme, et au lieu de me trouver un job une fois tout cela fait, j’ai décidé de rempiler pour quelques années d’études supplémentaires en droit.
NOW ♦ Here you are, dude.
BOSTON (MA), de nos jours✎J’ai emménagé dans mon nouvel appartement il y a maintenant trois mois. Enfin, je dis « mon » ; c’est plutôt « notre » appartement. Oui, mon père à trouvé bon de nous faire vivre ensemble, ma soeur et moi, et cela ne me déplait pas, au contraire cela m'évite de perdre mes repères - ma soeur reste un très grand soutien pour moi lors des jours ou tout va mal. Bref, j’en suis maintenant à ma cinquième année d’études, j’enchaîne les relations à – très – courte durée, et pour couronner le tout, Serena vit ici, elle aussi. Quel choc j’ai eu quand je me suis aperçu que je venais de m’installer dans le même immeuble qu’elle. Elle a tourné la page – c’est du moins l’impression que je eu. Je m’en veux toujours, j’ai tout gâché et je ne me pardonne pas – comment le pourrais-je ? Voilà pourquoi je ne m’attache plus, pourquoi je n’ai pas de vraie relation, depuis presque deux ans qu’elle m’a quitté. Je dois tourner la page pour de bon, oublier, je le sais. Ma vie me convient plus ou moins comme elle est, maintenant. J’ai habitué ma soeur au défilé de filles à l’appartement, et j’avoue que je prends un malin plaisir à trouver n’importe quel prétexte pour la taquiner un peu – réflexe de frère oblige. Voilà où j’en suis, maintenant.. [/justify]
1ER ÉTAGE« GOOD MORNING AND, IN CASE I DON'T SEE YA, GOOD AFTERNOON, GOOD EVENING, AND GOOD NIGHT ! »
que fais-tu à san francisco ? je vis ici depuis que j'ai onze ans, et maintenant je suis à la fac, spécialisé en droit en cinquième année. ton appartement de rêve, il est comment ? Honnêtement, je sais pas si je me plairais dans un palace gigantesque. Alors je pense que mon appartement de rêve serait de taille raisonnable, ni trop grand, ni trop petit, je voudrais m’y sentir à l’aise. Un appartemment de mec, typique – sans pour autant être le cliché même de la garçonnière – mais propre, rangé, clean quoi. Non, je ne suis pas maniaque, mais j’aime avoir une certaine hygiène de vie. Mon appartement serait donc sobre : un salon/cuisine, ma chambre, une salle de bain, pourquoi pas une deuxième chambre, au cas ou des amis débarquent, une déco épurée ; en bref quelque chose d’assez impersonnel, car me dévoiler de trop n’est pas mon truc. et ton/ta voisin(e) de rêve ? Le voisin idéal ? Laisse-moi rire, ça n’existe pas. Un voisin trouvera toujours le moyen de faire du bruit dans la nuit, ou de venir te demander de le dépanner parce qu’il n’a plus de sucre en poudre alors que tu prend ta douche, ou encore de vouloir sympathiser en t’apportant un panier de biscuits. Enfin, à la rigueur si ma voisine de pallier est une jolie blonde célibataire, je pourrais peut-être la qualifier de voisine idéale, peut-être. Mis à part ce cas de figure, un voisin reste un voisin, à moins que tu sois en coloc' avec ton meilleur pote, et que tes voisins soient d'autres super potes, là ça devient intéressant! quel métier exerce-tu ? j'suis étudiant en droit. ton plus beau souvenir ? j'en ai quelques uns, mais mes meilleurs souvenirs restent les moments passés avec Serena avant que je ne gâche tout. t'as des secrets où tu es un plutôt un livre ouvert ? j'ai toujours aimé me donner un air mystérieux, pour rire, en premier lieu. Puis j'ai pris l'habitude de ne pas me dévoiler aux autres, mais avec les mystères viennent les secrets, et les proches n'aiment pas forcément ça, je peux dire que ça m'a joué quelques tours, c'est vrai. on a tous un rêve, le tien c'est ... franchement, j'en sais rien, mec. les rêves j'ai un peu oublié ce que ça voulait dire tu vois. je me plonge dans le travail auquel m'oblige la fac, espérant atteindre mon diplôme. voilà à quoi se résume ma vie.. groupe désiré ? ici ou là bas avatar adamCRAZYHOTbrody
2ÈME ÉTAGE« I WANT TO BE AN EXPLORER, LIKE THE GREAT MAGELLAN. »
Spoiler:
PSEUDO&PRÉNOM droplets / julie ÂGE 18y.o PAYS&RÉGION France/Lorraine (yeaaaah 54 RPZ, wesh - hem, désolée) AVIS SUR LE FORUM il déchire pis quand t'étais là depuis le début sur le premier KOYD, tu peux pas louper le retour du deuxième QUELQUE CHOSE À AJOUTER ouais, j'vous aime trop *_* MDP DU RÉGLEMENT j'ai beau lire et relire, j'le vois pas xD help ?
Dernière édition par David-Sullivan Jones le Mar 24 Mai - 12:50, édité 5 fois
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Sujet: Re: i'm staring at the mess i made ♦ DAVID Lun 16 Mai - 17:32
Adam Brody *O* Excellent choix! Bienvenuuuuuuue
Invité Invité
Sujet: Re: i'm staring at the mess i made ♦ DAVID Lun 16 Mai - 17:33
Merciiiiiiiii Lachowski ♥
Invité Invité
Sujet: Re: i'm staring at the mess i made ♦ DAVID Lun 16 Mai - 17:41
DAVID LE OUF ! bienvenu.
Invité Invité
Sujet: Re: i'm staring at the mess i made ♦ DAVID Lun 16 Mai - 17:53
DAVIDCHOUUUUUUUUUUUUUUUUUU Bienvenue & merci de ton inscription. Contente de te voir là.
Tim Hawkes-Salisbury
SWITCHBACK ⚡ ain't okay, i've got no way to switchback
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Sujet: Re: i'm staring at the mess i made ♦ DAVID Lun 16 Mai - 21:57
MON ANCIEN DAAAAVID heureuse de te retrouver ici petit coeur et bienvenue & of course, j'exigerais un lien (:
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Sujet: Re: i'm staring at the mess i made ♦ DAVID Mar 17 Mai - 5:37
Oh j'adore son avatar bienvenue parmis nous
Invité Invité
Sujet: Re: i'm staring at the mess i made ♦ DAVID Mar 17 Mai - 16:59
MON DAVIDOU
Invité Invité
Sujet: Re: i'm staring at the mess i made ♦ DAVID Jeu 19 Mai - 14:18
MERCIIIIIIII à touuus
ABBY on garde notre lien, nous ? (mp) PIPPA bouaaah Daisy j'te mpotte aussi toi ! :p NOAHMOUUR (ouais, j'fais la rebelle j'me crois encore sur l'ancien fo') yeaaaaaah retardataire, mais dans la place quand meme tu remarqueras DAPH' ghaaaaaa je t'aime toi
Pour les autres que je ne connais pas encore, à trèèès vite sur le fo', et merci encore
Invité Invité
Sujet: Re: i'm staring at the mess i made ♦ DAVID Jeu 19 Mai - 14:23
BA MERCI BIEN.
Invité Invité
Sujet: Re: i'm staring at the mess i made ♦ DAVID Jeu 19 Mai - 20:52
Sujet: Re: i'm staring at the mess i made ♦ DAVID Lun 23 Mai - 22:36
Des nouvelles ? (:
Invité Invité
Sujet: Re: i'm staring at the mess i made ♦ DAVID Mar 24 Mai - 12:05
YEEES; of course some news..
j'essaye de terminer ça très rapidement, pour ce soir ou demain (fin d'année oblige c'est un peu tendu en ce moment..) mais je vous rejoins trèèèès bientôt bande de fous
EDIT : normalement c'est tout bon, tout fini - except for le code du règlement, vous l'avez bien mis dedans ou je alors j'suis aveugle ?
Alexis Tate-Appleton
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Sujet: Re: i'm staring at the mess i made ♦ DAVID Mar 24 Mai - 14:07
JE TE VALIDE DAVICHOU et pour le code, c'est un piège :)
edit : tu veux quel groupe ?
Invité Invité
Sujet: Re: i'm staring at the mess i made ♦ DAVID Mar 24 Mai - 17:38
Merciiiiiiiiiiiiiiii
- heuuuu ouais, j'ai pas mal étudié ça et j'me suis dit qu'en fait l'idéal serait un mix entre Ted Mosby & Don't drink that xD .. donc j'ai hésité.. mais on va dire The don't drink that quand même :)
Alexis Tate-Appleton
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