« Hello ? (...) Oh, hi Olivia. Look, I'm at the hairdresser, I can't really talk right now. (...) Oh, and why is that ? (...) Really ? Wow, I didn't expect this. (...) Yeah, I understand, but I don't see why you're calling me for that. It's not like we were the best friends in the world. (...) Thank you, I think. (...) I'll think about it. (...) Ok, bye. » Je raccrochais, légèrement morte de rire. Un relooking. Non mais elle délirait. Comme si j'allais aider cette fille à devenir plus belle. Et puis encore ? Je n'étais pas mère Thérésa. Mon portable se remit à sonner. Cette fois, le nom qui s'afficha, celui de Jean, ma meilleure amie, me fit sourire. « Hey beauty. What's up. (...) No, I'm at the hairdresser. Maybe after ? (...) I don't know, at least half an hour. (...) Nothing. Oh, yes, guess who called me. (...) Olivia. (...) Yeah, I don't know, probably my dad. (...) Worse. She wants a relooking. Guess by whom. (...) No kidding. (...) No, are you crazy ? (...) What do you mean ? (...) You think so ? (...) Maybe it's gonna be fun after all. (...) Ok. I love you. (...) » Je souris malicieusement et diaboliquement, avant de rappeler le numéro précédent. « Hey Olivia. It's Birdie. Look, I think I can help you. (...) Yeah, that can be fun. (...) Right now ? (...) »


« Do you really think that this is funny ? » Mon père était debout, à faire les quatre cents pas, tandis que sa nouvelle femme était assise près de sa fille, à la consoler pendant qu'elle pleurait toutes les larmes de son corps. Assise sur le fauteuil, je jetais un regard à Olivia, les cheveux verts. Je ne pus m'empêcher de rire. « Actually, yes. This is beyond funny. » Il soupira, l'air désespéré. Olivia retomba dans une crise de larmes, ce qui me fit sourire. « I'm so disappointed. » Je relevais les yeux sur mon père. « Come on dad, that was a joke, ok ? She'll go at the hairdresser and everything will be fine. » Mon père regarda sa femme et lui fit un regard d'excuse. C'était pathétique. « She wanted your help. You should have done that for your sister. » C'était le mot de trop. Je me relevais, furieuse. « She is NOT my sister. And you... » Je me retournais vers la mère d'Olivia. « You are not my mother, so stop acting like you were. » Je remontais les escaliers, furieuse, avant de retrouver Jean, qui attendait dans ma chambre. Elle vit que j'étais furieuse, et grimaça. « So, what does she look like ? » Je la regardais avant d'exploser de rire. Jean avait toujours les mots pour me faire changer d'état d'esprit, et c'était une des nombreuses choses que j'aimais chez elle.


Ces deux anecdotes ne sont pas réellement représentatives, mais elles montrent tout de même qu'Olivia a toujours été là pour Birdie, et qu'elles ont fait les 400 coups ensemble. Effectivement, les deux jeunes filles se connaissent depuis l'enfance, leurs mères étant meilleures amies. Olivia a toujours été là pour Birdie, notamment lorsque cette dernière a dû s'occuper de son père après la mort de sa femme. Elles se soutiennent, à la vie à la mort, et ne se sépareront jamais. Mais bien sûr, dans une relation aussi passionnelle, les disputes sont fréquentes et très violentes, mais ça ne fait que les rapprocher encore plus.