SERENA → only straight I am is straight up bitch

serena beth clarkson

Si vous venez pour tirer votre coup, vous pouvez tout de suite vous retourner et partir en courant. Ce n'est pas parce que cet idiot d'Alexander a dit que j'étais bonne et pas chère qu'il faut le croire ! Vous avez peur ? Pourtant il ne faut pas, je suis une très gentille fille. Serena, que je m'appelle. Et non, je ne suis pas une prostituée, comme certains garçons s'amusent à faire croire aux autres. J'aime les hommes, voilà tout. Je ne vais pas jusqu'à en ramener un chez moi tous les soirs mais si je peux profiter de la présence d'un beau mâle dans mon lit de temps à autres, je ne vais pas me priver. Recommençons depuis le début, voulez vous ? Serena. Beth. Clarkson. Deux prénoms assez communs et originaux à la fois et un nom qui doit être assez répandu dans les Etats Unis. Si vous vous demandez si j'ai toujours habité ici, je vous dirai que .. non. Je suis espagnole, en fait, et c'est là bas que je suis née. Un trente mars pour être exacte. Cela fait une vingtaine d'années que j'illumine la vie de tous les gens qui m'entourent et je n'en suis vraiment pas désolée ! J'aime vivre et je le fais savoir au monde entier. Je vis seule dans un appartement, ou, pas vraiment .. Puisque mon chat qui s'appelle « Le chat » y vit aussi. Il a deux ans le pépère, en fait, je l'ai acheté quand je suis arrivée à San Francisco. Si vous ne l'aviez pas compris quand j'ai décrit mon mode de vie assez libertin, je suis célibataire. Mais ! Cela n'empêche pas que je fréquente plusieurs garçons en ce moment. Je vous dirai prochainement si un m'a tapé dans l'œil mais ayant une assez mauvaise image des relations sérieuses, je ne préfère pas m'avancer pour le moment. .

R.D.C. « WE ACCEPT THE REALITY OF THE WORLD WITH WHICH WE ARE PRESENTED. »

Je me rappellerai toujours de ces soirées ou dans l'air, flottait une odeur de whisky. Très jeune, cette odeur me fut coutumière et je ne remarquais jamais la différence. Les autres, quand ils osaient venir me rendre visite, me faisaient toujours cette remarque « ça pue ! » et moi, je croyais que c'était moi, qui sentait mauvais. En tant que petite fille je n'avais pas beaucoup d'options, je me lavais plusieurs fois par jour jusqu'à avoir des plaques sur la peau tellement je me frottais avec le savon. Ma mère, elle n'aimait pas que je fasse ça, alors, elle fermait la salle de bain à clé pour ne pas que je m'y rende trop souvent. C'était frustrant. J'avais cette envie de me laver, de me nettoyer, de me récurer et je devais vivre avec cette saleté qui m'entourait. Il me le disait, lui aussi. Que j'étais sale. C'était ce qui me faisait le plus de mal, en fait. Il disait que j'étais sale, que j'étais une .. Comment on dit, déjà ? Une bâtarde. Ma mère n'avait jamais voulu m'expliquer ce que cela voulait dire, m'expliquant que c'était tout de même une très vilaine chose.

Je me rappellerai toujours du bruit des couverts qui s'entrechoquaient, avec l'assiette aussi. Lors des diners, toute la tablée était si silencieuse. Il y avait moi, ma mère, et ma petite sœur. Elle n'avait que deux ans de moins que moi alors nous étions très amies. Plus que des amies, nous étions des alliées, car il ne fallait absolument pas que nous fassions bande à part à cause de l'enfer dans lequel nous vivions. Pourtant, tous les professeurs de l'école nous complimentaient. Nous étions, il paraissait, des élèves modèles. Les parents des autres enfants auraient voulu avoir des rejetons comme nous. Oh ! Comme nous aurions souhaité avoir des parents comme eux, nous aussi ! Comprenez moi, ma mère n'était pas mauvaise, loin de là. Le diable, c'était mon père. Ou plutôt, celui que j'appelais plus communément, « el demonio ».

Je me rappellerai toujours des sanglots de ma génitrice, tandis qu'à terre elle s'écroulait, sous les coups de son mari qu'elle n'arrivait jamais à satisfaire. Il n'utilisait pas la ceinture, non, c'était pour les gens civilisés. Il ne faisait pas partie de ce genre. Il s'y prenait avec les mains, car il aimait sentir les corps sous son pouvoir. Jamais il n'avait touché à moi, ou ma petite sœur, bien entendu. Elle l'en empêchait. Et ma mère faisait encore partie de ce pourcentage de femmes battues qui jamais n'allaient dénoncer leur mari. Elle me disait continuellement qu'il faisait cela parce qu'il l'aimait trop, mais je ne comprenais pas comment on pouvait faire mal comme ça, à quelqu'un qu'on aime réellement.

Je me rappellerai toujours du jour où moi aussi, j'avais voulu sentir l'amour. Il avait bien voulu jouer avec moi, et je me pliais à ces volontés. N'étais-je pas prédestinée à servir l'homme ? Un jour, il prétendait qu'il était trop respectueux pour accomplir mes volontés, l'autre, il me forçait pour que j'ouvre mes cuisses. Finalement, j'avais cédé, peut-être que c'était ça, l'amour. J'ai connu la douleur, physique et morale, et ne comprenais pas pourquoi ma mère pouvait supporter ceci.

Je me rappellerai toujours du jour où pour la première fois, je m'évanouis. On me fit une prise de sang, bien évidemment, et je revois encore le visage presque désolé du médecin qui m'annonçait que j'étais enceinte. Je n'étais pas en colère, non, ce n'était qu'un produit de l'amour. Mon père ne le ressentit pas comme ça. Il me battit comme jamais il n'avait battu ma mère et le lendemain, nous nous sommes enfuies. Ma mère, ma sœur et moi, nous avons déménagé aux États Unis. Elle avait préparé ça depuis des mois et enfin, nous y étions arrivés, à lui échapper, enfin.

Je me rappellerai toujours de son sourire. Angélique. Et du moment où ils me l'ont enlevée et où je ne l'ai plus jamais revue. J'avais enfin l'occasion de commencer ma vie, ma nouvelle vie, et c'est ce que je fis.

Et cette carte postale que je reçois chaque année, le 25 décembre.

« Je ne t'oublie pas. »

1ER ÉTAGE « GOOD MORNING AND, IN CASE I DON'T SEE YA, GOOD AFTERNOON, GOOD EVENING, AND GOOD NIGHT ! »

que fais-tu à san francisco ? J'y suis venue pour faire mes études supérieures de stylisme. Auparavant, j'habitais avec ma mère et ma soeur dans une petite ville du Texas, et je voulais .. disons, changer du tout au tout. Je suis très heureuse d'avoir choisi cette ville où je me sens comme chez moi. ton appartement de rêve, il est comment ? Très coloré, et en même temps, très glamour. Je suis une fille "fille", c'est à dire que j'aime le rose, les fleurs et tout le tralala. Et j'aime quand c'est pétant, quand ça donne la bonne humeur. J'aimerais bien avoir des meubles originaux comme on en fait chez IKEA, et puis je ne sais pas quoi encore ... et ton/ta voisin(e) de rêve ? Un beau mâle musclé, blond au teint hâlé, yeux bleus .. Qui serait toujours prêt à m'accueillir dans son lit quand je me sens déprimée ! quel métier exerce-tu ? je suis encore étudiante, en stylisme. à côté de l'argent que ma mère m'envoie tous les mois, je paie mon loyer avec un petit boulot à la librairie. ton plus beau souvenir ? le jour où ma fille est née. je n'oublierai jamais son visage, son sourire, ses petites mains .. t'as des secrets où tu es un plutôt un livre ouvert ? des secrets, j'en ai beaucoup. je n'aime pas parler de ce qu'il s'est passé avant que j'arrive à san francisco. on a tous un rêve, le tien c'est ... de devenir une grande créatrice de mode groupe désiré ? THE MY PENIS GRANTS WISHES avatar naya rivera