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Sujet: thursday clock tick >> Arthur Ven 8 Juil - 13:07
Arthur Thursday BRAWNE
diplomé d'une école de commerce européenne assez fameuse, suivi d'un master spécialisé dans la finance et l'assurance -avec recommandations à la clé- ; extraordinaire capacité d'adaptation ; charme déroutant ; surnommé 'le loup' par ses collègues ; devait être l'avocat du diable dans une autre vie -voire le diable lui-même-, vingt-six ans ; né à san francisco ; une magnifique mère d'origines écossaises -ceci explique cela- ; sans scrupules ; aîné d'une fratrie de trois bambins: son petit frère Polo le déteste tandis que la petite dernière, Mira, le vénère un peu ; son boss adore l'appeller Brownie, mauvais jeu de mot ; très bon danseur ; ne supporte pas les cravates et pourtant... adorateur de la gente féminine, mais à la limite de l'irrespect -voire de la misogynie- ; grand esprit de compétition ; écoute rarement les autres ; collectionneur de scarabés dorés ; les gens adorent le haïr ; son livre favoris est Moby Dick ; grand fou du travail ; un peu trop arrogant ; appartement non personnalisé ; ne supporte pas les chaussures à talonnettes ; a oublié d'être un enfant [...]
R.D.C.« WE ACCEPT THE REALITY OF THE WORLD WITH WHICH WE ARE PRESENTED. »
L'homme toqua une seconde fois, plus fort. Un coup d'oeil à sa montre lui indiquait déjà qu'il venait de manquer son rendez-vous. Alors qu'il s'apprétait à gueuler le nom du locataire, la porte du loft s'ouvrit à la volée sur son collègue. Arthur, même au saut du lit, affichait un sourire rayonnant. A croire qu'un être céleste lui révélait chaque matin que sa journée serait merveilleuse. Ce que ça pouvait le mettre en rogne. Ils se saluèrent brièvement d'une poignée de mains, Arthur Brawne ne réservant ses étreintes et ses baisers qu'aux femmes. Ce dernier l'invita à s'asseoir sur un tabouret, accoudé au bar. Les murs de l'appartement étaient aussi blancs que la plupart des meubles et une odeur de propreté régnait dignement. Un vrai maniac, pensait-il, à tort. Le jeune homme servit deux verres de jus de fruits et, après avoir englouti le sien, demanda enfin : « Que me vaut ta visite, mon cher Nestor ? ». Cette façon détestable de prononcer son nom, de parler avec une voix pincée, rieuse. Quand il était en sa compagnie, Nestor se trouvait coincé entre deux sentiments extrèmes : l'envie d'écraser son arrogante figure sur le bitume et l'inexpliquable sensation d’idolâtrer une personne pas tout à fait correcte. Il haussa les épaules et croisa les pieds. A vrai dire, il ne le savait pas très bien lui-même. Les deux hommes n'avaient jamais été de grands amis. Arthur était un simple collègue, le genre qu'on jalouse à cause de son élégance naturelle, du regard que lui jettent les femmes. D'ailleurs, il continuait de les faire rêver et ce, malgré sa réputation de chaud lapin, de salaupard sans coeur ni regrets, etc. Incroyable.
Ce matin là, le fier coureur de jupons, ainsi que la meilleure carte de la boite, allait subir un vilain retournement de situation. Et lui seul, Nestor Tweed, avait eu un acquis de conscience. Lui seul, lors de cette réunion tenue secrète, s'était mordu l'intérieur de la joue. Il devait avouer que ce milieu là, il commençait à en avoir ras le cul. Les coups en traitre, des arnaques à la pelle, de solitaires nuits blanches et tout ça pour... Terminer dans un incinérateur, comme tout le monde, le dos lacéré par de profonds coups de couteaux. Ça y est, il la tenait enfin, la raison pour laquelle il se trouvait dans cet appartement. « Tu ne m'a jamais fais de sales coups... » commença-t-il doucement. Si doucement qu'Arthur ne sembla pas l'entendre. « Même les affaires que j'ai lamentablement raté, tu ne me les as jamais volées. Tu te contentais de réussir les tiennes avec brio, mais jamais tu n'es aller fouiner dans la merde des autres. » Cette fois, Arthur haussa les sourcils, ne sachant pas très bien pourquoi son invité se mettait à débitter de telles âneries. « Arthur, tu ne vas pas avoir ce poste, celui que le patron t'avait promis. » conclu-t-il pour éviter l'enlisement. Son interlocuteur se servit un autre verre de fruits de la passion, remit la bouteille dans le réfrigérateur et se retourna enfin, les yeux équarquillés. « Quoi, comment ça je n'ai pas le poste ? » lança-t-il d'une voix anormalement rauque. L'attaque était lançée. Pour l'avoir vu oeuvré à plusieurs reprises, Nestor connaissait parfaitement les diverses étapes du comportement de son collègue. La manipulation, volontaire ou non, était son point fort. Jouer de son visage de gamin ésseulé en était un autre. Nestor haussa à nouveau les épaules. Un lourd silence s'imposa tandis qu'Arthur alla s'échouer sur le sofa de son salon. « Si tu arrêtais de culbuter toutes les femmes que tu croises, tu t'en serais peut-être aperçu. » annonça Nestor de son ton le plus neutre. Aucun jugement personnel, simplement une constatation plus que véridique. « Enfin, je n'en suis même pas certain. – J'apprécie l'image que tu as de moi, vraiment. – Ecoute Brawne, je suis ton pote, et il parait que tu as fricoté avec la copine du boss... – Elle m'a dénoncé ? J'aurais du lui mettre une cagoule quand j'en avais la possibilité ! – Arthur ! » Imaginer la grande brunette avec un bâillon et une sac sur la tête n'était pourtant pas une image désagréable. Il en arrivait même à se demander comment Arthur avait pu fricoter avec une telle nana, vulgaire et juste bonne à... Ah oui, d'accord, bon. Il n'empêche que ce fut un faux pas pour le jeune américain, qui devait décidément se croire au dessus de tous et de tout. Surtout des européens. Même pas un an qu'il travaillait pour cette boite londonienne qu'il se permettait déjà de sauter la maitresse favorite de Mr Kutner. Des hommes avaient été zigouillés pour moins que ça.
« Je fais quoi alors ? A moins que des ailes de papillons te sortent des narines, je me suis fais baiser comme un bleu et je dois fermer ma gueule c'est ça ? » lacha le brun, la mine presque abattue. Nestor aurait aimé connaitre la nature des pensées qui devaient l'assaillir à cet instant. Vengeance, meurtre, spéculations et autres noirceurs. L'esprit vif du brun avait plusieurs fois prouvé son efficacité, en rapportant gros à la banque. Qui avait-il convaincu de signer ce prêt déjà ? Celui qui s'élevait à plusieurs centaines de miliers de dollars... Le manager d'une équipe de foot, mais impossible de le remettre. Après un nouveau silence, Arthur se leva brusquement. Tout comme l'idée qui venait de germer dans sa tête, à la fois farfelue et ordonnée. « Je n'accepterais pas d'être traité comme de la merde, pas après tous mes efforts. – Tu comptes faire sauter la banque ? – Eventuellement. Je connais pas mal de gens qui en rêvent. – Plus sérieusement ... » demanda Nestor, quelque peu affolé. Pourquoi semblait-il aussi sérieux ? Finalement, l'éternel sourire s'était éteint, mais jusqu'à quand ? « Si sa pétasse pense que j'avais uniquement succombé à ses charmes, dont la nature est plus ou moins douteuse, elle se fourre le doigt bien profond. » Nestor leva les yeux au ciel et poussa un long soupir. Son interlocuteur se mit à fouiller dans un tas de paperasses qui reposait sur une table basse puis il entreprit d'éventrer un buffet immaculé. D'un geste fébrile, il tendit une minuscule clé USB, le genre que l'on peut facilement glisser dans son slip, par exemple. « Qu'est-ce-que... Me dis pas que... » articula l'anglais, la gorge nouée et l'esprit flouté par des tas de suppositions scabreuses. Arthur lui adressa un clin d'oeil digne de ces gamins qui vous volent votre porte-feuille avec l'habileté de petits singes. « C'est étrange de se dire que le Salut d'un homme peut dés à présent dépendre d'une si petite chose. – Qu'est-ce-que tu as fais ? T'es encore plus tordu... – Tout doux, ce ne sont que des documents. Qui trainaient chez elle avant d'attérir miraculeusement dans un scanner relié, ô miracle, à mon ordinateur. » Sur ces mots, Arthur s'empressa de s'habiller sans prendre garde à la présence de son collègue. Dés qu'il eut enfilé la dernière chaussette et épousseté sa veste grise, l'américain jeta un coup d'oeil dans un minuscule miroir de poche. Il le posa sur son buffet et tenta ainsi de nouer sa cravate à l'aide de ce reflet ridicule. Pourtant, il y parvint. Une main experte écrasa les quelques mèches rebelles et, malette en main, le jeune homme semblait prêt à faire trembler la ville entière. Comme si la totalité de son corps lui obéissait docilement, le soutenait dans la moindre de ses intentions. Avant de l'inviter à quitter son appartement, le brun annonça : « Maintenant, il faut agir vite. ». Nestor s'attendait à découvrir des secrets de beauté, des astuces pour avoir un teint rayonnant et un look impeccable mais finalement, il se noya dans sa propre déception. Mère nature était injuste, voila tout.
« Quel sale fils de pute ! » résonna dans le couloir tandis qu'Arthur foullait la moquette d'un pas assuré, un large sourire accroché aux lèvres. Du fond de son bureau, Nestor grogna à voix basse Quand je pense qu'il ne s'est même pas coiffé..., sans même chercher à connaitre les informations dont il s'était servi pour faire pression sur le patron. En tout cas, Arthur Brawne avait obtenu une mutation, avec recommandation et tout le tintouin de pistonnés, dans une filiale localisée à San Francisco, sa ville natale. La belle aubaine.
Et en plus, il avait un billet en première classe.
1ER ÉTAGE« GOOD MORNING AND, IN CASE I DON'T SEE YA, GOOD AFTERNOON, GOOD EVENING, AND GOOD NIGHT ! »
que fais-tu à san francisco ? travail, travail, et travail, passionnant. et puis une ou deux filles par çi par là, quand même! ton appartement de rêve, il est comment ? pas trop grand, bien éclairé avec une super salle de bain et un matelas bien moelleux. une terrasse, c'est pas mal aussi et ta voisin(e) de rêve ? une fille pas chiante, le reste, ça me va, surtout les petites vieilles qui nous donne des légumes et des fruits de saison quel métier exerce-tu ? conseiller financier, quelque chose du genre, il faudrait relire mon contrat ton plus beau souvenir ? oublié, où bien le jour de la découverte d'une énorme étoile de mer, c'était la première fois que je plongeais si profond! t'as des secrets où tu es un plutôt un livre ouvert ? généralement, les gens me cernent très vite, il faut que je travaille ça on a tous un rêve, le tien c'est ... mourir en paix, le plus tard possible groupe désiré ? MY PENIS GRANTS WISHES avatar david oakes
2ÈME ÉTAGE« I WANT TO BE AN EXPLORER, LIKE THE GREAT MAGELLAN. »
Spoiler:
PSEUDO carte postale ÂGE 21yo PAYS france AVIS SUR LE FORUM un bon filet-mignon QUELQUE CHOSE À AJOUTER découvert grâce à la jolie Meena MDP DU RÉGLEMENT je cherche je cherche
Dernière édition par Arthur T. Brawne le Ven 8 Juil - 18:02, édité 6 fois
Meena Gale Whitley
⚡ NOUVEAU RESIDENT.
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Sujet: Re: thursday clock tick >> Arthur Ven 8 Juil - 13:10
WELCOME!!!!! Merciii d'être venu!!!! hihihihih bonne chance pour le reste de ta fiche mon beau!!!!! dépêche toi de finir et très vite même Holholalalala très très bon choix d'avatar mais tu le sais ça!!!
Matthew Evans
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Sujet: Re: thursday clock tick >> Arthur Ven 8 Juil - 13:52
Bienvenue
Beau Lennon
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Sujet: Re: thursday clock tick >> Arthur Mar 12 Juil - 10:33
Ce n'est pas du tout mon scénario Mais j'aime sa fiche, même si mon avis ne compte pas!! Alors la validation ce fait sans mon avis, voilà voilà
Invité Invité
Sujet: Re: thursday clock tick >> Arthur Mar 12 Juil - 11:06
bienvenue parmi nous :)
Arthur T. Brawne
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Sujet: Re: thursday clock tick >> Arthur Mar 12 Juil - 11:43
Merci encore pour l'accueil effectivement Ana, je connaissais Meena avant mon inscription mais ne dépend pas d'un de ses scénarios ma fiche est correcte ou j'ai oublié des choses ?
Laura S. Delacour
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Sujet: Re: thursday clock tick >> Arthur Mar 12 Juil - 12:22
Bienvenue
Ana "Lys" Steevens
LYS ♌ the devil's tears
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