Je suis Liam, un mec totalement perché qui se ravage la santé à coup de poudre dans le nez et de fumée je sais que c'est pas bien, que je devrais arrêter mais vous comprenez c'est mon seul moyen de m'évader, d'oublier et de m'amuser, c'est triste à dire n'est-ce pas, mais ainsi va la vie comme on dit.
Je venais de rentrer du boulot au Night Club du coin, rappelons-le je bosse avec Zane Stickler vous savez le junkie de l'immeuble, oui je me fais avec, je bosse avec, je deale avec et même quelques fois je baise avec, n'essayez pas de comprendre mes relations, même moi je n'y arrive pas. Bref comme vous pouvez l'imaginer travailler dans un Night Club avec un mec du style veut obligatoirement dire qu'on ne rentreras pas clean chez soi, puis à ma dégaine vous devez surement vous dire que je ne vaux pas mieux que lui, eh bien je m'en tape ! Vous savez pourquoi ? Parce que vous avez tout à fait raison et je m'assume tel que je suis, a un point que j'aime ce que je deviens !
Comme vous pouvez vous l'imaginer ce soir encore j'étais complètement défoncé à la coke et bien d'autres substances qui me ravagent le cerveau avec jouissance. Comme souvent, avec la drogue des envies de sexe, de tendresse, de câlins se font ressentir et je sais très bien que tout cela, Catel pourra me l'offrir !
Catel ce n'est pas ma petite amie, c'était une personne que j'apprécis énormément mais je n'arrive pas à en être amoureux, pourtant je sais que ça aurait été plus simple de l'aimer que d'aimer Lilly.
Enfin bref, j'étais arrivé à l'étage de Catel mais apparemment elle n'était pas seule, en me rapprochant je vis ce prétentieux de Léo le petit bourges du 14ème .
C'est pas que je suis jaloux, enfin si, mais il ne faut pas le dire, surtout pas à Catel, elle ne comprendrais pas ça l’énerverais parce que je n'ai jamais vraiment été clair avec elle et qu'être jaloux pourrait être pris comme un foutage de gueule de ma part, ouais je commence à la connaître la miss, enfin je dis qu'il ne fait pas lui dire mais je me connais aussi et quand je suis jaloux... ben ça se voit !
Par contre là c'est elle qui m'énerve, elle vient de passer une soirée avec l'autre et elle se permet de me parler de Lilly en se foutant d'elle limite, j'ai bien compris qu'elle était saoule mais faut pas pousser.

« A quoi tu joue ? Tu es saoule ! C'était bien cette soirée avec l'autre ? Vous avez bien baisé ?! C'est dégueulasse ce que tu me dis, tu te permets de me faire des reproches pour Lilly mais toi tu t'envois en l'air avec le premier venu ! »

Ouais j'étais du genre direct et je ne m'en cachais pas ! Je savais pertinemment que la jalousie ne servait à rien surtout que je n'avais pas de raison de l'être puisque comme je lui avait déjà fait comprendre je ne pouvais pas avoir une autre relation avec elle qu'un amitié ambiguë, tout ça à cause de Lilly.
D'ailleurs j'avais bien compris que Catel en était jalouse aussi, d'une par ses regards de travers lorsqu'elle me croisait avec la jeune fille mais également par l'allusion qu'elle venait de faire..
Enfin bref, j'étais peut-être énervé et jaloux de l'avoir vu avec l'autre type mais tant pis j'avais quand même envie d'elle, je m'en rapprochais doucement, j'étais a quelques centimètres d'elle et elle devait certainement le sentir .
J'attendais qu'elle ouvre la porte afin de pouvoir m'amuser à mon tour !

Je la voyais réticente et elle avait raison de ne pas me tomber dans les bras, je ne le méritais pas enfin; je ne la méritais pas; j'étais un vrai salaud mais je tenais à elle, je ne voulais pas la perdre, notre relation était étrange et nous savions dès le départ qu'on allait souffrir autant elle que moi, nous en étions conscients et nous l'avions accepté. Seulement des fois ce n'est pas si facile, même sans sentiments ce genre de relation me faisait souffrir, je souffrais de la voir souffrir. Elle me remettais en place, m'expliquant que cela ne pouvais pas durer; évidemment que je m'attendais au fait qu'un jour elle me dise ça, je m'y étais préparé c'est pour ça que je gardais plus mon calme que si elle m'avait pris au dépourvu.
Pour moi Catel n'était pas un « passe-temps » comme ce qu'elle pensait, c'était beaucoup plus, pourquoi devons-nous avoir systématiquement des sentiments amoureux pour avoir une relation avec une fille qui nous plait ? Pourquoi devons-nous même souffrir ? Pourquoi cela ne peut jamais être aussi simple que ce qu'on le désire ? C'était si compliquer ?!
Je la regardais me sortir ses jolies phrases et je souriais, c'est vrai que je n'en étais pas amoureux mais quand elle me parlait de cette façon je fondais littéralement, j'étais un garçon calme et quand une fille prenait le dessus comme ça je n'avais qu'une envie c'était de la serrer dans mes bras. Je n'aime pas que l'on pense des choses mauvaises alors que c'est juste que je suis totalement perdu, en plus là je suis complètement défoncé et épuisé de vivre, non ne vous inquiétez pas je n'ai pas de tendance suicidaire, j'en peux juste plus de ce train de vie, j'aimerais tellement me posé un peu et je sais pertinemment que c'est seulement quand je suis avec Catel que je suis complètement serein, avec elle tout me parait simple, avec elle j’oublie tous mes problèmes, j'arrive même a en oublier Lilly mais ça elle ne le sait pas, je n'ai jamais osé lui dire car je ne sais pas ce qu'elle pourrait penser après ce qu'elle pourrait s'imaginer, je ne veux surtout pas lui donner de faux espoirs ...
Mais là Catel avait l'air énervé alors je la laissais finir, je me rapprochais doucement d'elle, son visage était face au mien et elle continuais a me parler. Bordel, qu'est-ce qu'elle avait raison, bordel, qu'est-ce qu'elle était belle quand elle était saoule, j'étais sans aucun doute tombé amoureux de la mauvaise personne mais l'amour ça ne se décide pas .. 

« Tu sais que je tiens à toi Catel, ne dis pas n'importe quoi, je sais que je fais le con avec toi et je m'en mords les doigts mais je t'en supplie laisse moi te montrer que je n'attends pas qu'une baise de toi. Tu sais que l'amour ça ne se décide pas et tu es bien placée pour savoir ça, mais justement là j'ai besoin de toi alors s'il te plaît laisse moi te serrer contre moi . »

C'était horrible ce que je lui disait mais pourtant tellement vrai, je ne voulais pas qu'elle m'en veuille mais j'avais besoin de lui dire ce que j'avais sur le coeur parce que ce soir je ne me sentais pas bien, je m'étais imaginé Lilly et son Shake et ça m'avait tellement fait mal ... Je passais ma main sur sa joue toute chaude, j'avais envie de l'embrasser mais j'étais persuadée qu'elle allait m'envoyer valdinguer !
Catel s'éloignait de moi et se colla contre la porte, je savais qu'elle ne résisterais pas longtemps mais elle avait raison, nous avions bien besoin de mettre les choses au clair elle et moi !

Je savais qu'elle avait raison, et je me demandais même pourquoi elle ne me jetais pas, pourquoi elle ne me disait pas de me casser, j'étais un vrai con. Depuis toujours je choisissais de souffrir, je devais surement aimer ça.. Toute ma vie j'aurais fait les mauvais choix, impossible de choisir la simplicité et la joie et pourtant c'était tout près je n'avais qu'à oublier Lilly une bonne fois pour toute au lieu de ne seulement plus y penser.
J'étais fatigué de souffrir et cela devais sans aucun doute se voir sur mon visage, Catel avait la tête baissé et continuer de me parlait, je devais expliquer ma jalousie car elle était tout bonnement incompréhensible et manquait sans doute de crédibilité face à mes sentiment.

« Oui je suis jaloux quand je te vois avec lui, pourquoi ? Parce qu'il ne te mérite pas tu es trop bien pour lui, c'est vrai que tu peux me reprocher de ne pas savoir ce que je veux mais en ce moment j'ai tellement besoin de toi que même le fait de te voir avec un autre homme me fait souffrir tu comprends, de toute façon il faut croire que je suis fait pour souffrir ... ou pour faire souffrir... »

Je passais ma main sous son menton et lui relevait la tête je voulais la regarder dans les yeux, qu'elle me regarde dans les yeux, qu'elle voit à quel point j'étais sincère avec elle. Non je ne me servais pas d'elle, elle était importante pour moi, comme Lilly au même niveau mais d'une autre façon, mais allé expliquer ça à une fille comme Catel.
Cette relation la bousillé peut-être autant que moi, surement même plus, en ce moment je vais vous dire que je la plaignais parce que je connaissais ses sentiments et moi, pauvre connard que j' étais, n'était pas capable de lui offrir le bonheur qu'elle méritait !
Ses mains était passé sous mon t-shirt et j'avais qu'une envie; l'avoir toute à moi, j'avais envie de ses caresses, de ses baisers. Je la désirais plus que n'importe qui et surement plus que l'autre qui était parti à la recherche d'une autre fille à mettre dans son lit.
Elle retira ses mains et me parla de Lilly, elle me posa la question qui déciderait de la suite de cette soirée, cette question me choqua un peu, comment pouvez t-elle penser que c'était mon deuxième choix. Je ne répondais pas, je me contentais juste d'avancer, non ce n'était pas mon deuxième choix et je ne la considèrerais jamais en tant que tel, j'avais beau faire le con avec elle je ne me serais jamais permis d'en arriver jusqu'à là, j'étais peut être un vrai connard mais je tenais à elle, j'avais trop besoin d'elle pour ça !

« Tu sais déjà ce que je penses, je n'ai pas besoin de répondre ... »

C'est quelques mots chuchotés puis je fermais la porte de l'appartement derrière moi, nous étions tout les deux dans l'entrée et je la regardais dans les yeux.
Je la pris enfin dans mes bras, j'en avais eu envie toute la soirée et j'y étais enfin, déjà avec mes bras autour d'elle je me sentais mieux, je voulais qu'elle fasse de même. Je la regardais toujours dans les yeux, j'étais un peu plus grand qu'elle, elle devait donc lever la tête pour que nos regards se perdent l'un dans l'autre. J'avais envie de l'embrasser mais c'était peut être un peu tôt après ce qu'il venait de se passer, je la laissais alors prendre les choses en main.

J'aimais Catel, c'était un amour étrange mais je l'aimais ! C'était une sorte d'amour fraternel car j'avais l'impression que je me devais de la protéger mais c'était aussi de l'amour passionné, c'était sans doute un amour plus fort que celui que je portais pour Lilly, mais cet amour fraternel compliquait tout cela. Vous allez trouver ça paradoxal car je souhaitais la protéger mais en voulant la protéger des autres je lui faisait moi même du mal tout comme je m'en faisais, au final je la protéger des autres pour mieux nous détruire. S'aimer voulait-il signifier se détruire ?

Comme quoi souvent les gestes peuvent remplacer les mots et peuvent être bien souvent plus fort, j'étais entré dans l'appartement plutôt que de répondre à sa question, Catel m'avait posé un ultimatum et il ne fallait pas me prier je n'avais pas attendu j'étais directement rentré. Des larmes montaient dans ses yeux, non je ne voulais pas qu'elle pleure, elle était dans mes bras pour une fois je me sentais comme le protecteur que je souhaitais tant être face à elle.
Je ne m'attendais pas au fait qu'elle le fasse si vite se premier pas que j'attendais tant, les larmes avaient disparues de ses jolies yeux se dressa sur la pointe des pieds, je la trouvait trop mignonne comme ça, il faut dire que la plus part des choses qu'elle faisait me rendait fou. Vous savez quand vous vous sentez bêtes devant un personnes, quand les moindres gestes nous font totalement craquer, c'était pour ça que je voulais la protéger, tellement mignonne, je la prenais pour une petite chose fragile mais c'était une grande fille ..
Elle posa ses lèvres sur les miennes en prenant délicatement mon cou entre ses deux petites mains, a ce moment là Lilly m'était complètement sortie de la tête, je savais que Catel était la seule à pouvoir me la faire oublier.

J'étais un mystère pour Catel mais elle n'en était pas un pour moi ! Je la connaissait par coeur, elle se demandait pourquoi mais ça c'était mon secret, elle ne le saurais jamais, et vous ne le saurez jamais, depuis toujours on me dis que les murs ont des oreilles alors moi je me méfie. Je ne lui répondais pas, je me contentais simplement de sourire, un petit sourire en coin que je fais seulement lorsque je suis face à elle, ce petit sourire en coin qui veut dire « arrête de parler, laisse moi juste te regarder ».
Catel me pris les mains et m'emmena dans sa chambre elle me proposa un jeu, je jouerais le jeu jusqu'au bout. Elle se tourna vers le petit meuble utilisé en guise de bar, elle y posa deux verres à shooter et une bouteille de vodka .

« Explique moi les règles et jouons ma belle . »

Lui dis-je en chuchotant à son oreille, je me trouvait derrière elle et la prenait contre moi par la taille.

Catel se déhanchait sur la musique, son corps était collé au mien, le faisait-elle exprès ? La petite Catel était en fait pas si petite que ça, elle avait beau n'avoir que 19ans elle était tellement mature, je l'admirais. Moi qui la considérait comme ma petite sœur je me trouvais face à une vraie femme, je la désirais d'autant plus !
Je me disais que c'était peut-être une façon pour elle de me conquérir totalement, elle n'avait pas tout à fait tord. Catel me tendait mon verre en me regardant dans les yeux, je ne lâchais pas pour autant son regard plein de malice. Je pris le shooter lui proposa un cul-sec qu'elle accepta, nous nous regardions toujours dans les yeux et nous l'avions bu d'une traite, de toute façon c'est comme ça qu'on les bois. Je l'embrassais sur la joue.

Son jeu s'appelait « Kiss or Tell » quelques chose d'assez explicite il faut le dire mais aussi tout à fait plaisant ! Ses mains se perdaient sur mon torse le désir de l'avoir juste à moi, de sentir sa peau sur la mienne devenait réel et ça me rendais fou. Quand je vous dit que cette fille me fait perdre la tête, doutait-elle encore de ma sincérité ? J'espérais que non, je pensais lui avoir assez montré qu'elle prenait une place dans mon coeur. Il bâtait fort, sans dire un mot, sans lui donner d'explication je pris sa main et la posa dessus pour qu'elle s'en rende compte elle-même.
Elle me montra que j'étais à elle, je lui souriais puis elle m'expliqua les règles du jeu, c'était une sorte d'action chiche ou vérité mais à sa manière et beaucoup plus adapté a notre relation. En fait il fallait se poser des questions et y répondre, si nous y répondions pas le gage était d'embrasser la personne où l'on désirais, que ce soit sur le visage ou tout autre partie du corps.
J'étais un peu abasourdi par les gestes de Catel, voilà que sa main se dirigeait en direction de mon sexe, je ne l'avais jamais vu si avenante, elle devait la femme qui me faisait rêver, était est-ce une façon d'écarter totalement Lilly en se montrant de cette manière .
Si c'était le cas, ça ne me plaisait pas ! Elle me demandait ensuite ce que j'en pensais.

« Ce jeu me plaît . » lui dis-je simplement, puis en écartant sa main je lui demandais les raisons de son comportement «  Pourquoi es-tu comme ça Catel ? Tu n'as pas besoin de ça…  »

Le « tu n'as pas besoin de ça » signifiait que je ne voulais pas qu'elle soit comme ça, j'aimais la Catel que je connaissais, la Catel femme me rendait beaucoup plus désireux mais cette Catel là je n'en voulais pas.
Elle s'approcha de moi puis esquissa un baisé et leva sa veste en laissant apparaître un débardeur qui la rendait encore plus sexy que ce qu'elle n'était déjà. Elle s'attacha les cheveux grossièrement mais je trouvais ça juste magnifique, était est-ce calculé ? En effet je lui avait déjà dit que cette coupe me plaisait.

Je voyais Catel pensive, elle n'avait pas dû tout à fait comprendre pourquoi j'avais retiré sa main, c'était normal, j'acceptais de jouer au jeu mais je refusais ça.
Désormais je la voyais plus hésitante, pour couper court au froid que j'avais moi même créé je l'embrassais de nouveau, un baisé tendre sur les lèvres cette fois ci. Elle n'avait pas voulu me répondre et avait préférée embrasser mon flanc droit, les dés étaient lancés le jeu commençais !
Ma question ne faisait à la base pas partie du jeu mais je n'attendais pas une réponse précise, vous savez c'est ce genre de question qu'il est important à dire mais dont la réponse nous importe peu, car le but ce n'est pas d'avoir la réponse mais d'entraîner un questionnement chez l'autre.
Elle me tendit mon deuxième shooter et pris le sien, la vodka pure passait étrangement, d'habitude j'aurais tiré une tête de dégout mais là ma gorge était comme ainsi dire « anesthésiée », en même temps je n'étais jamais vraiment clean, au moins une fois par jour si ce n'est plus je prenais soit coke ou autres drogues chimiques, soit je fumais, soit je buvais, bien souvent c'était les trois réunis, alors pour vous dire ..

Catel me posait ma question, celle à laquelle j'avais le choix de répondre ou de l'embrasser sauf que ce soir je voulais jouer carte sur table avec elle et répondre a toutes ses questions mais j'avais également envie de faire monter la température.

« Je vais te répondre mais j'ai également envie de t'embrasser » je la pris par la taille et posa délicatement mes lèvres dans son cou. Elle rigolait certes mais moi j'étais tout à fait sérieux, rigolait-elle pour éviter un quelconque énervement de ma part, elle ne risquait rien j'étais trop bien pour m 'énerver puis je reprenais « Tu veux savoir pourquoi je crois que tu es toujours la petite Catel innocente ? Seulement parce que je l'aime cette Catel là, je n'ai pas besoin que tu en fasse des tonnes, je te préfères en Catel innocente, tu sais très bien que nous n'avons jamais eu besoin de tes caresses précipités pour passer une nuit dont nous nous rappelons, enfin moi je n'en ai pas besoin ! »

Le deal étant de boire après avoir répondu je nous servais de nouveau deux shooters, je comptais, un... deux ... trois et à trois nous levâmes nos verres et les tombèrent en même temps, ça faisait un peu le couple de pochtrons, enfin le couple, je me comprends, mais on s'en fou, nous sommes que tous les deux, il n'y a personne pour dire quoi que ce soit !

Ma Catel était belle, et au regard que je lui portais elle devait bien sentir que je n'avait d'yeux que pour elle. J'esperais tellement qu'elle soit rassurée de l'amour que je avait pour elle telle qu'elle était et non pas pour ce qu'elle voulait me faire paraitre ! J'avais l'impression que Catel un peu surprise que je l'embrasse alors qu'elle allait recevoir la réponse à sa question. Quand j'étais face à elle c'était comme lorsque quand j'étais petit que je me retrouvais devant une confiserie, les yeux brillaient d'envie ! Catel semblait euphorique, je ne lui avait pas encore posé de question, je réfléchissais quelques instants puis je lui demandais simplement et tendrement en chuchotant à ses oreilles alors que mes mains parcouraient son dos;
« Je suis quoi pour toi ? »
Puis elle alla s'asseoir en tailleur sur son lit et me tira pour que je fasse de même j'etais en face d'elle et je la regardais avec plein de malice. Je savais bien que cette question paraissait simple pour moi, mais pour elle qui devait y répondre ce n'était pas la même chose, comment pouvez-vous demander à une fille saoule ce qu'on représente pour elle, non cette question n'était effectivement pas si simple que ce qu'elle pouvait paraître ! Dans la poche de mon jean j'avais un peu d'herbe, je me levais du lit et me redressa face à son meuble. Je posais mon attirail sur le "bar" et je commençais a rouler, je savais que Catel aimais bien fumer mais elle ne fumerais pas directement, si elle devait fumer ça serait via ma bouche et pas autrement. Un fois le pétard roulé je le pris entre mon index et mon pouce, le levant comme un trophée puis je regardais Catel dans les yeux.
« Ca te dis ma belle ? »
Lui dis-je en lui faisant un clin d'oeil et en retournant m'asseoir face à elle. Bien sûr qu'elle voudrait, je le savais mais c'était une "formalité" au cas où. J'allumais le joint en tirant quelques barres, je la fit fumais quelques lattes en tenant moi même le pétard, pas que je ne voulais pas le lâcher, non je trouvais sa beaucoup plus mignon, ses douces lèvres entouraient le carton du joint, quand elle retira sa bouche je l'embrassais tendrement des lèvres jusqu'à son cou, c'était un endroit sensible et je le savais parfaitement, je le faisais exprès oui, aucune raison de le cacher elle devait tellement s'en douter !

Spoiler:

Normalement, quand les gens aiment une personne ils n'en aiment qu'une, sont heureux avec elle et ne cherchent pas à comprendre le pourquoi du comment, sauf que nous, nous étions pas normaux. Puis ce mot « normalement » qu'est-ce qu'il voulait dire ?! Je n'étais jamais rentré dans le moule et ce n'était pas aujourd'hui que ça allait arriver, pourtant ça aurait pu me faire du bien d'être une personne comme les autres, avec une histoire d'amour comme les autres; ma vie serait alors beaucoup plus simple, mais par contre tout à fait inintéressante ! Nous formions le quatuor amoureux, Lilly aimait Shakespeare, j'aimais Lilly et Catel qui m'aimaient aussi, tout ça c'était un peu la faute à Lilly si elle en avait rien à foutre de moi je ne lui aurait pas couru après je serais posé tranquillement avec Catel et je ne prendrais pas la tête comme ça ! Et purée, voilà j'avais dit que je n'y penserais plus, pourquoi devait-elle chaque fois me revenir dans la tête ?!
Stop la prise de tête putain ! Ce soir je devais profiter, j'étais avec Catel, seulement elle et moi nous nous amusions, nous nous aimions c'était tellement mieux ainsi mais avec ma chance d'avoir des relations compliquées je savais pertinemment que ça ne durerais pas, enfin profitons de l'instant présent !
Elle répondit à ma question très sincèrement et à ses paroles j'eus envie de la prendre das mes bras depuis le début j'avais était là pour elle, je ne pouvais pas la lâcher, je ne la lâcherais jamais. J'avais beau etre un connard, il y avait des limites a ma connaritude, pas question de la faire plus souffrir que ce que je ne le faisais déjà. J'étais allé m'asseoir à côté d'elle et je la tenais contre moi, pas question de la lâcher ! « Tant que tu m'accepteras » m'avait-elle dit, ce qu'elle ne savait apparemment pas c'est que ma vie entière elle resterait ma Catel, ma jolie Catel ! Elle s'était dégagée de mes bras et me proposa à nouveau un cul-sec, je l'acceptais volontiers puis elle vint s'asseoir sur moi, je la pris par la taille, nous avions bu notre cul-sec l'un contre l'autre puis elle me posa sa question. Etait-elle prête à laisser tomber tous les autres hommes qu'elle fréquentait pour moi ? J'imaginais bien que oui puisqu'elle posait la question sauf que moi pour l'instant il m'était impossible de lâcher Lilly.

« Ma belle, je ne peux pas te faire ça, car tu sais pertinemment que moi je n'y arriverais pas de mon côté, accepter cette fidélité que tu me proposes serait un abus étant donné que moi je ne réussirais pas à faire de même de mon côté, alors je veux que tu t'amuses, que tu profites et qui sait peut-être qu'un jour je n'appartiendrais qu'à toi et tu n'appartiendras qu'à moi, mais pour l'instant je ne peux pas, je sais que je n'y arriverais pas ..  Excuses moi .. »

Elle était assise sur moi je posais ma tête sur son épaule en la serrant encore plus fort contre moi, puis je lui fit tourner la tête vers moi et l'embrassa avec passion, ça pouvais paraître paradoxal, mais tant pis, tant que je me sentais bien avec elle je m'en foutais assez.
Je la fit se lever et pris la bouteille avec nous, je lui servis un autre verre, c'était ça le deal non, une question un shooter ! Je posais la bouteille en bas du lit et nous fîmes notre énième cul-sec, je commençais à avoir la sensation de ne plus sentir mes lèvres, c'était quelques chose qui m'arrivais souvent lorsque je buvais.
C'était à moi de poser la question et là je n'avais aucune idée de ce que je pouvais lui demander, alors je lui dit.

« Ecoute Catel, je ne sais plus quoi te poser comme questions, si tu en as d'autres j'y répondrais aussi sincèrement que toutes celles que tu m'as posé précédemment, si tu n'en as plus je proposes que nous arrêtions les questions mais que nous continuons à nous amuser. »

Bien que je n'avais plus de question a lui poser nous continuâmes le jeu des questions, elle en avait encore quelques unes pour moi. Elle baissa la tête puis m'annonçât que sa question n'allait pas me plaire, ce n'était pas grave j'avais dit que j'y répondrais avec la plus grande sincérité et c'était ce que je comptais faire. Quand je disais quelques chose je m'y tenais c'était sans aucun doute l'un des seules qualités que j'avais. J'étais un connard sincère, et oui ça existe ! C'est bizarre mais ça existe, j'en suis l'exemple même.
Pour en quelques sorte détendre l'atmosphère elle me proposa quelques chose qui me plu, un concours de maillot, enfin personnellement je n'avais pas de maillot sur moi j'étais seulement en caleçon et elle n'en avait pas non plus.
Je la voyais stresser elle se tortillait les doigts, pour la calmer je pris ses douces mains entre les miennes et les tenais fermement mais sans pour autant lui faire mal, c'était seulement pour la rassurer, puis elle me posa sa question, je savais que la relation que j'entretenais avec Lilly la torturais mais jamais j'aurais pu imaginer que ce soit à ce point là ! Catel avait peur que je la lâche mais elle n'avait apparemment pas compris que je ne pouvais pas, que même dans le cas où je l'aurais voulu au plus profond de moi je n'y aurais pas réussi à le faire. Je l'aimais, quand allait-elle le comprendre. Quand elle eut fini elle m'embrassa avec passion et retira ses vêtement, dieu qu'elle était belle, encore plus belle, elle ne cessait de l'être de plus en plus à chaque fois que je posais mon regard sur elle. Je la pris dans mes bras, je la serrais contre moi et je répondis à sa question.

« Je t'interdis de dire une chose pareille, même si je le voulais je ne pourrais pas te lâcher, je t'aime et je ne veux pas cesser de le faire, et pourtant je ne peux pas te dire que Lilly je ne l'aime pas, je sais que tu souffre, mais je souffre aussi, il faut que je choisisse mais c'est impossible pour moi. Tu dis que je suis enragé quand je sais que Lilly est avec Shake mais tu n'imagines même pas comment j'ai eu mal quand je t'ai vu avec Léo !! »

Je lui avait dit tout ça en la fixant dans les yeux, sans détacher le regard, je voulais qu'elle voit que tout ce que je lui disait était vrai, qu'elle ne doute plus de mes sentiments ! Puis je retirais mes fringues afin de me retrouver comme elle, j'avais un simple boxer noir sans aucune inscriptions dessus.
Elle m'embrassa de nouveau et posa sa main sur mes lèvres.

« Je suis prêt a tout, qu'est-ce que tu proposes, tu es magnifique comme ça ... »

Je ne cessais de poser mon regard sur elle, l'homme désireux venait de s'exprimer en effet je la désirais plus que quiconque. Puis la prenant contre moi je la fit s'allonger sur le lit, j'avais certes répondu à sa question mais le fait de poser mes lèvres sur son corps me rendait fou, je déposais de léger baisers sur son ventre.
Le deal était réponse cul-sec alors je nous servi deux shooters, en tendit un a Catel et pris le mien, un.. deux.. trois, hop avalés !

A ma grande surprise Catel sortie quelques pilules colorés, elle en prit une entre ses doigts et la porta à ma bouche, je l'avalais avec une gorgée de vodka, je savais pertinemment que c'était pas la meilleure chose à faire que de mélanger de l'alcool avec de la Md mais je m'en foutais, je pris une pilule à mon tour et la plaça être mes dents afin qu'elle vienne la chercher d'elle même, à la base j'aurais voulu l'embrasser avec de l'alcool et la pilule dans la bouche et lui faisant passer en l'embrassant ! Mais elle ne voulait plus boire alors j'avais trouvé une autre solution, toute aussi cool mais adaptée à ses envies. L'ecstasy fait payer très cher ses quelques minutes de joie chimique. Il donne accès à un monde meilleur, une société où tout le monde se tiendrait par la main, où l'on ne serait plus seul ; il fait rêver d'une ère nouvelle, débarrassée de la logique aristotélicienne, de la géométrie euclidienne, de la méthode cartésienne et de l'économie friedmanienne. Il vous laisse entrevoir tout ça, et puis, tout d'un coup, sans prévenir, vous claque la porte au nez. Son corps était contre le mien, je sentais sa poitrine contre mon torse et cela m'excitait énormément ! Elle s'était agrippée à moi comme un petit singe je la trouvait tellement mignonne comme ça, elle me fit sentir son excitation en exécutant des mouvements avec son bassin ! Avec la pilule, j'avais l'impression que nos corps ne faisiez qu'un. Mes bras autour de son corps la serrait contre le mien, j'embrassais sa gorge pendant avec dextérité je libérais sa poitrine que j'embrassai ensuite. Avant de continuer un peu plus je lui proposais un peu de poudre que je vendais à mes clients, évidemment pour Catel c'était gratuit ! Je sortis la coke que j'avais dans une jolie boite en fer, à l'intérieur il y avait tout mon petit attirail, des pailles pré-roulées, un miroir et la poudre, je pris ma carte bleue et fit 2 traces sur le miroir une grosse pour moi une plus petite pour elle, je savais qu'elle n'en prenait pas aussi souvent que moi d'ailleurs je crois même que les seules fois étaient avec moi. J'en étais pas si fier mais je me disait que puisqu'elle n'en prenait qu'avec moi je pouvais faire attention au fait que cela reste occasionnel, je ne voulais pas qu'elle finisse comme moi ! Je roulais sa paille et roulais la mienne, j'étais très prudent par rapport à ça on mélangeait nos salives mais pas ça, y avait trop de risques ! Je lui tendais le miroir et la paille; « Tiens vas y, elle est petite mais c'est de la très bonne qualité !».

Je savais que Catel s'inquiétait un peu pour moi, pour les doses hallucinantes de poudre qui entrait dans mon nez, elle avait beau rien dire, je la connaissait, je connaissais aussi son regard inquiet. Je n'aimais pas qu'elle s'inquiète pour moi alors je me montrais lucide et l'embrassais longuement, « Ma Catel, ne t'inquiète pas tu me connais, je suis bien là ». Elle tapa sa trace et se releva, je vis ses pupilles d'un coup s'élargir, cela me fis beaucoup rire. « Oh ma belle t'es ailleurs ça y est ! » lui dis-je en rigolant, je disais ça mais moi j'étais ailleurs depuis un bon moment, je pouvais parler !
Puis nous reprîmes notre sérieux, elle me regarda taper ma trace et se jeta sur moi, elle m'avait allonger sur le lit et embrassait mon torse et descendait, je craignais les baisers sur le bas du ventre, je savais ce qui allait arriver. Elle descendit encore plus bas et me mis à nu en quelques secondes. En peu de temps j'étais arrivé à niveau d'excitation si important que je commençais à gémir. Elle est douée quand même la petite, ma respiration se saccade et je me mords la lèvre de plaisir . Je me retiens de tenir sa tête, ça pourrait mal passer. Je me contente juste de passer ma main gentiment dans ses cheveux. Sa respiration comme la mienne sont haletante. Elle finit par revenir vers ma bouche, heureusement sinon je pense qu'elle aurait eu droit à mon jus, surement pas agréable pour elle. Je prends sa tête entre mes mains et l'embrasse a la retourna sur le lit de façon à me retrouver au dessus d'elle. Suite a cet instant de plaisir je me décide à lui rendre la pareille. Ma main glisse vers sa fleur pendant que ma bouche s'occupe de la sienne, je joue un peu avec mes doigts, elle à l'air d'apprécier ! J'en veux plus alors je décide de prendre les choses en bouche, je me fraye un chemin vers son intimité en parsemant son corps de mes baiser. J'arrive face à son entre jambe, je lui retire le dernier bout de tissus qui reste, elle est désormais totalement nue. C'est une vision magnifique que j'ai là, son corps totalement nu, et ce corps m'appartient ce soir, j'en suis encore plus heureux ! Mes doigts s'occupe toujours de sa fleur et je la vois se tortiller, ma bouche quand à elle se fait attendre. Ma bouche remonte jusqu'à sa fleur et s'en occupe aussi bien que je peux. Je la tiens fermement par les hanches afin qu'elle ne bouge pas, je deviens plus entreprenant, ce ne sont plus mes lèvres mais ma langue qui s'occupe de son bouton. Elle gémis a son tour et à l'air d'aimer beaucoup ça !