Krysta & Justine

♣ J'ai un doute parfois.

C'était une belle journée qui planait sur la ville Californienne, San Francisco. Justine se réveilla doucement, seule dans son lit, ce qui était rare. Maxxie, son colocataire, n'était pas venu la rejoindre, comme il lui arrivait de le faire, habituellement, depuis quelques semaines, ce qui ne la dérangeait pas, bien au contraire. Elle n'était pas allée à une soirée la veille, donc n'avait pas pu partager le même lit que Peter, et sa meilleure amie, Krysta, elle ne l'avait pas revue depuis une semaine, elles avaient encore une fois, couchées ensemble la dernière fois, mais depuis peu, Justine se posait d'innombrables questions, au sujet de Krys. Il est vrai que ce n'était pas habituel de voir deux meilleures amies, qui couchaient régulièrement ensemble, mais c'était une façon pour elles de se dire qu'elles tenaient l'une à l'autre, depuis qu'elles s'étaient rencontrées. Justine n'aimait pas les femmes, elle en adorait juste une, et c'était Krys. Leur lien semblait étrange, mais elles le vivaient bien, tout du moins, jusqu'à maintenant. Elles n'éprouvaient aucun sentiments amoureux l'une pour l'autre, mais Justine savait très bien que Krys était addicte à l'alcool. Et le problème qui se posait, c'était que la demoiselle, se demandait si oui ou non, Krys aimait ces moments intimes qu'elles partageaient, ou bien si elle s'en foutait royalement des caresses de sa meilleure amie. Justine avait donc des doutes sur cette amitié forte qui les liait. Et si justement, Krys ne se souvenait jamais de leurs moments, à cause de cet alcool qui lui détruisait sa santé, mais aussi sa mémoire. Alors le jeune brunette envoya un sms à Krys, pour que celle-ci viennent la rejoindre à la plage, dans les environs de trois heures de l'après-midi, ce qui lui laissait pas mal de temps pour se préparer. Elle avait pour but de lui parler, à propos d'elles, et de remettre tout ça au clair. Car Justine aimerait, qu'un jour, Krys ne prenne pas d'alcool, et qu'elles soient de nouveau réuni dans leur lit, pour savoir si justement, elle était belle et bien sa meilleure amie. Si justement, elle était consciente de ses actes, et de cette amitié qui les liait. La petite Neelson appréhendait pas mal la scène, lorsqu'elle lui demanderait à la plage.
Elle évita de réfléchir le reste de la matinée. Et lorsqu'elle reçue une réponse affirmative de Krys, elle alla enfiler son maillot de bain, et ses affaires de plage. Elle prit son sac en paille, prenant soin de mettre un magasine, une serviette, ses lunettes de soleil, et de la crème solaire. Puis elle alla à pied, à la plage, musique dans les oreilles. Elle arriva la première, et envoya un texto à Krys pour lui dire ou elle était exactement posée. Sa meilleure amie lui répondit qu'elle n'était plus très loin maintenant. Alors le cœur de Justine se mit à battre, un peu plus fort chaque seconde. Et elle la vit enfin, arriver devant elle. Elle ne pouvait tout de même, pas s'empêcher de la prendre dans ses bras, et de la câliner quelques secondes. Lorsqu'elles furent toutes les deux allongées, Justine prit enfin la parole. « Dis Krys, fallait que je te parle de quelque chose.. » avouait-elle enfin, alors qu'elle se mit sur le côté pour la regarder. La jeune femme la regardait, surprise. La brunette prit enfin une inspiration puis se lança. « En ce moment je me pose pas mal de questions, tu sais sur nous deux... » disait-elle. « Je sais que tu aimes l'alcool et tout ça, mais ça m'énerve parfois, parce que tu vois, on partage quelques moments... Intimes tu sais, mais tu ne te souviens presque jamais de rien... J'ai l'impression que tu t'en fous un peu, et plus ça va, plus j'me dis qu'en fin de compte, tu comptes plus à mes yeux, que moi je compte aux tiens. » avouait-elle enfin. Elle sentit alors son coeur qui s'allégeait, comme si un poid lourd s'en était allé. Krys et elles se redressèrent enfin, pour se mettre en tailleur.

Une semaine. Cela faisait maintenant une semaine. C'est pas si long, mais quand même. J'avoue que ne pas voir Ju' me manquais, mais je faisais avec. Le pire c'était ces soirs-ci, quand je buvais. J'avais l'impression qu'il manquais quelque chose à ma vie, à mon lit. Notre petite habitude était de coucher ensemble, j'avoue que c'est plutôt inhabituel et que ça ne me ressemble pas, mais c'était comme ça entre nous. J'avoue que parfois, surtout quand je ne buvais pas, j'étais un peu "contre" faire des choses avec elle. Je pensais que c'était un rêve, et secrètement j'espérais que cela l'était. J'avoue que ça me gênais, c'était ma meilleure amie, et de plus de ça, c'était une femme. C'est pas qu'elle n'était pas jolie, ni même que je ne l'aimais pas, loin de là mais .. j'étais perplexe, et en me réveillant, les matins où nous couchons ensemble, je me demandais si j'avais vraiment fais ça. J'avais toujours envie, sur le coup, je le voulais réellement, je le faisais, je le savais, et le lendemain matin, soit j'oubliais, soit je n'avais que des fragments en me demandant si j'avais vraiment pu faire une chose pareille, si j'avais le droit ? Si je pouvais le faire sans rien ressentir d'autre que de l'amitié envers elle ? Je me disais que je n'allais plus recommencer, mais je recommençais à chaque fois.

Ce matin, comme tout les matins en me levant à neuf heure, j'ai bu encore un verre. J'essayais d'arrêter, mais c'était plus dur que cela paraissait. Les gens pensent ça facile. Seulement ils ne savent pas .. Enfin passons. Trois verres, ce n'était pas encore assez pour que je sois "faite" disons, et en voyant le message de Justine, je n'ai pas pu m'empêcher de prendre encore quelques verres. Je sentais l'alcool et je m'en voulais déjà, mais c'était comme quelque chose que je ne pouvais empêcher, comme si mon cœur et mon envie allait tout droit à mes gestes, sans que mon cerveau ne contrôle, et c'était troublant. Le message disait que je devais la rejoindre à quinze heure à la plage, je me préparais donc, en évitant de boire. Maillot, parfum pour masquer l'odeur et j'ai mangé pour éponger. Enfin .. éponger ce que je pouvais. J'allais donc à la plage, comme ça.

On était arrivé depuis peu de temps, je l'avais rejoins, puisqu'elle était arrivé avant moi, et soudain, sa bouche s'ouvrit.

- Dis Krys, fallait que je te parle de quelque chose..
- Oui, je t'écoute ? lui dis-je, un sourire amicale aux lèvres. Je ne m'attendais pas du tout à ce qui allait arriver.
- En ce moment je me pose pas mal de questions, tu sais sur nous deux... Je sais que tu aimes l'alcool et tout ça, mais ça m'énerve parfois, parce que tu vois, on partage quelques moments... Intimes tu sais, mais tu ne te souviens presque jamais de rien... J'ai l'impression que tu t'en fous un peu, et plus ça va, plus j'me dis qu'en fin de compte, tu comptes plus à mes yeux, que moi je compte aux tiens.

Un sourire se dessina sur mes lèvres, un sourire triste, gêné. Merde. Je ne savais pas du tout quoi répondre, et comme souvent, sans même que mes yeux rencontrent les siens, je pris la crème solaire du sac et me tournais afin de lui faire dos.

- Le soleil chauffe de plus en plus, tu veux bien me mettre un peu de crème s'il te plait ? J'aimerais pas attraper un mauvais coup de soleil.

Je crois bien qu'en cet instant, tout l'alcool avait été épongé, ce que je regrettais fort. Discrètement, je pris une bouteille de mon sac. Une bouteille discrète dans laquelle il y avait de l'alcool. J'espère simplement qu'elle n'allais pas voir.

Justine n'en revenait tout simplement pas. Elle avait dit ce qu'elle avait sur le cœur, et lui avait fait part de ses appréhensions, à sa meilleure amie, celle qui était censée vous rassurer, et non pas esquiver vos attentes. Justine attendait simplement que la demoiselle la rassure, et qu'elle fasse preuve d'intelligence, non pas qu'elle la snobe, comme cela. Alors, elle ne ressentait rien pour elle ? Même pas une lueur d'amitié ? Justine qui adorait son amie, venait de recevoir un coup de poignard dans le cœur. Comment pouvait-elle lui faire cela. Même si la jeune Neelson savait que Krys avait des problèmes avec l'alcool, et qu'elle était de tout cœur pour qu'elle fasse un sevrage, qu'elle aille en cure, ou faire quelque chose pour se soigner. Mais Krys lui demanda simplement de lui mettre de la crème solaire dans son dos, et c'était tout. Alors, d'un air mécontent, en soupirant, Justine prit la bouteille, et alla se placer derrière sa meilleure amie, et elle déposa une noisette de crème dans ses mains, pour en étaler sur son dos. Une idée alors lui venait à l'esprit. Elle regarda aux alentours, mais il n'y avait pas grand monde autour d'elle. Donc elle massa doucement le dos de son amie, puis lui donna un baiser dans son cou, se lovant contre Krys, par derrière. « Réponds moi Krys, dis juste simplement si oui ou non, tu voulais qu'on aille ces moments là. Si tu me considères comme ta véritable meilleure amie.. » soufflait-elle doucement à son oreille.
Justine, qui n'avait pas perdu le nord, caressait doucement le ventre de Krys. « Est-ce que tu te rappelleras au moins de cette conversation ? Est-ce que tu es lucide, là maintenant ? » demandait alors Justine, curieuse. Elle ne voulait pas que sa meilleure amie la rejette, elle voulait compter pour elle, qu'elle puisse se confier à elle, et qu'elles se connaissent, du mieux qu'elles le pouvaient. C'était aussi pour cela qu'elles couchaient ensemble : pour instaurer un climat de confiance, et se donner corps et âme à leur amitié. « Pourquoi tu es silencieuse ? Tu sais très bien que je veux ton bien Krysta, je suis ta meilleure amie, et si ça ne va pas, je serais là, pour que tu ailles mieux, mais dis-moi s'il te plait, dis quelque chose. » disait-elle, toujours en chuchotant, alors que ses doigts remontaient sur la poitrine de la jeune femme. Elle la sentait frissonner face à ses petites caresses, et Justine savait très bien que Krys succomberait, de toute manière face à ses douces caresses qu'elle lui donnait, pour savoir la vérité. Elle la connaissait tellement bien de toute façon, elle savait comment faire avouer la vérité à sa meilleure amie, comment il fallait s'y prendre avec elle, elle la connaissait comme si elle était en elle.

Je sentais son air mécontent dans mon dos, je le savais. Je la connaissais, de toute façon. Ses mains parcouraient mon dos et je sentais la fraicheur de la crème, et ses mains douces passer sur mon corps. Il fallait qu'elle s'arrête, parce que je savais que si elle allait plus loin, j'allais avoir envie d'elle, et drôlement je trouvais ça surprenant. Je n'avais pas bu, du moins pas beaucoup alors pourquoi cela m'arrivait-t'il ? Presque tout était épongé, alors pourquoi je frissonnais à son contact ? Rapidement, comme par réflexe mes yeux traversèrent la plage. Presque personne, nous étions dans un endroit quand même assez reculer de tout, surtout des gens, ce qui m'arrangeais. Je ne saurais pas expliquer pourquoi cela me gênais autant, mais c'était tout de même le cas.

- Réponds moi Krys, dis juste simplement si oui ou non, tu voulais qu'on aille ces moments là. Si tu me considères comme ta véritable meilleure amie..

Son souffle contre mon oreille, et je rougissais. Bordel .. pourquoi elle faisait tout ça ? Qu'est ce qu'elle voulait que je dise, que j'avoue ? Qu'est ce que je pouvais faire pour elle ? Et pour arrêter ses frissons qui passent sur mon corps et qui traduisent mes émotions en cet instant même ?
Ses mains s'attaquèrent ensuite à mon ventre, et ses mêmes frissons ne s'arrêtaient toujours pas. Je savais pas quoi dire, pas quoi faire face à elle, et je ne voulais pas répondre.

- Pourquoi tu es silencieuse ? Tu sais très bien que je veux ton bien Krysta, je suis ta meilleure amie, et si ça ne va pas, je serais là, pour que tu ailles mieux, mais dis-moi s'il te plait, dis quelque chose.

Et ses mains remontaient doucement. Mes mains à moi ? Elles étaient moites, mes doigts s'entremêlaient entre eux, je commençais pas à paniquer, loin de là, j'avais comme honte d'avoir envie d'elle. Honte d'avoir envie d'une autre femme, et pourtant ça me le faisait. Ses chuchotements, ses mains sur mon corps, son corps .. Elle me connaissais trop, et ça m'embêtais un peu, surtout dans ces moments.

- Je, je .. bafouillais-je.

Je repris mon souffle doucement, et passèrent mes mains sur les siennes, suivant ses mouvements. Ma nuque se pencha en arrière, s'appuiyant sur la sienne. Et merde, je sombrais doucement, je le sentais peu à peu. Je commençais doucement, entre deux souffles ;

- Arrêtes ..

J'en pouvais plus, elle commençais à aller de plus en plus loin avec mes limites.

- Je t'ai juste demandé de me mettre de la crème, tu sais ?

Je souriais, essayant tant bien que mal de masqué mon envie. Qu'est ce qu'elle me faisait ? Qu'est ce qu'il se passait ?

Justine savait très bien que pour parvenir à ce qu'elle voulait, elle devait continuer à allumer en quelque sorte sa meilleure amie, pour qu'elle lui dise tout. Il fallait l'avouer que ces deux jeunes femmes, aimaient partager ces moments intimes entre elle, c'était comme si elles s'entre-aider pour affronter la vie à deux. Justine le voyait que Krys commençait à ressentir ce doux plaisir, que d'être attirer par une personne, même si celle-ci était du même sexe que vous. Et Krys appréciait ces caresses que sa meilleure amie lui donnait, mais Justine ne voulait pas coucher avec elle, pas tout de suite tout du moins, elle avait cette envie irrépressible de savoir cette putain de vérité. Alors tous les moyens étaient bons pour qu'elle puisse tout connaître sur Krys, et sur l'amitié qu'elles avaient entre elles. Est-ce que tout cela est sincère entre elle ? Est-ce que leur amitié en vallait vraiment la chandelle, ou bien Justine se trompait sur toute la ligne ? Car cela faisait une année maintenant qu'elles s'étaient rencontrées pour la première fois dans ce bar, où Krys s'était faite passée pour la petite amie de Justine, parce que celle-ci voulait se débarasser d'un mec un peu trop collant à son goût, et jamais Justine n'avait autant doutée de son amitié envers Krys depuis aujourd'hui. « Je t'ai juste demandé de me mettre de la crème, tu sais ? » lui disait-elle enfin. C'était tout ? La seule chose qu'elle lui disait c'était ça ? Et bien même si Krys avait dit à Justine de lui foutre cette putain de crème solaire, et pas de caresses, la jeune Neelson continua de regarder aux alentours : la chance était avec elle, toujours personne. « Dis-moi juste ce que je veux Krys... » soufflait-elle d'une petite voix coquine. Elle frissonnait toujours autant face aux caresses de la belle, et même si elle lui avait dit d'arrêter, Krys continuait de suivre les mains de sa meilleure amie, qui étaient maintenant, revenue sur son ventre. Justine se collait du plus qu'elle pouvait vers sa meilleure amie. « Je sais que tu es lucide Krys, alors dis-moi. » reprit-elle de sa voix doucereuse. C'était bien connu, Justine était prête à tout pour parvenir à ses fins, et elle était prête à aller plus loin avec sa meilleure amie, pour qu'elle puisse enfin savoir ce qu'elle en pensait, de tout cela, d'elles, de leur amitié, qui se révélait être importante aux yeux de Justine. Alors elle continuait de caresser doucement, avec cette infime délicatesse que seule les femmes pouvaient avoir, en passant une de ses mains, dans le bas de son maillot, caressant la partie intime de l'intéressée. Elle frissonnait encore, lâchant un petit soupire de plaisir. Justine lui donna un autre baiser dans le cou. « Fais moi confiance Krys, je suis là... » disait-elle, en suppliant à moitié sa meilleure amie, de se livrer à elle. Elle voulait gagner la partie, elle voulait avoir le dessus sur Krys, pour pouvoir qu'elle se lâche enfin. Justine allait être au moins sûre d'une chose : sa meilleure amie appréciait leur proximité, même si elle était lucide. Justine pouvait entendre le souffle saccadé de la belle, et un petit sourire coquin vint se dessiner sur le visage de Justine. Sa main continuerait donc de caresser doucement, la partie de Krys, jusqu'à ce qu'elle parle, enfin, d'autre chose que sa crème solaire.

- Dis-moi juste ce que je veux Krys...

Je ne savais pas ce qu'elle voulait entendre, j'en avais aucune idée, et pour le peu d'idée que j'avais, ça tombais mal, je ne comptais pas dire ça. J'essayais de me reprendre mais en vain, plus elle continuais et plus la vérité montait, juste pour la faire arrêter, parce que je savais que l'envie allait monté aussi, et je ne voulais pas, pas ici, pas maintenant, ni dans ces conditions. Je voulais pas faire ça. Pas comme ça, à "chaud", sans avoir bût un minimum. Je pensais que cette règle d'or était dans sa tête depuis le temps ; il faut que je bois.

- Je sais que tu es lucide Krys, alors dis-moi.
- S'il te plait ...

Son corps était collé au mien, c'était impossible de plus se coller à une femme, et j'étais vraiment mal. Mes yeux devenaient baladeurs sur la plage, tout en espérant que personne ne serait là, ni même passerait par là. Bordel, à quoi elle jouais ? Ca m'amusais pas ! Et je ne voulais pas la repousser violemment pour ne pas brusquer, elle qui a seulement soif de vérité. Et elle allait encore plus loin, toujours très douce, très tendre, cette même tendresse qui me donnais envie de ma laisser à elle, de tout lui dire, sans rien oublié, parce qu'elle est ma meilleure amie et qu'entre nous, cette relation étrange est l'une des plus merveilleuse.

- Fais moi confiance Krys, je suis là...

Sa main était logé à mon entre-jambe, et sa tête dans ma nuque. Je ne savais pas comment, certainement par réflexe, mes jambes commencèrent à laisser passer un écart, et je me laissais aller. Je suis lucide, je peux le faire. Bon sang, pourquoi j'y arrive pas ?

- Arrêtes .. chuchotais-je encore, en vain.

C'est comme si je ne me contrôlais plus. Alors soudain, je réunis toute la force que j'avais en moi afin de la repousser, doucement ; ma main attrapais la sienne qui se trouvais sous mon maillot et l'enlevais, mais je savais que j'allais pas arriver à l'enlever. Alors rapidement, et peut-être avec un peu de violence, j'enlevais sa main d'un coup et me levais tout aussi brusquement. Je la regardais, à moitié furieuse et avec les larmes aux yeux.

- Je t'aime putain ! Là t'es heureuse ?! Lâche moi maintenant.

J'attrapais mon sac, sans même prendre la peine de reprendre ma serviette ou mes vêtements, juste mon sac de plage. Je pris "mes jambes à mon cou" et m'en allait aussi rapidement que possible. Mon but ? Rejoindre mon appartement et boire, encore et encore afin d'oublier ça. Je ne voulais pas la voir, pas maintenant.