2004 « J.H ; je t'aime. » Elle n'avait pas su quoi répondre. Ca faisait longtemps qu'elle flashait sur lui, et pourtant, sa timidité l'avait empêcher de faire le premier pas. La voyant déstabiliser, il se contenta de l'embrasser. « Je... » Il se contenterait de ça. J.H était sexy, belle. Tout ce qu'il avait besoin.

2005 « Je veux qu'on aille plus loin. On a déjà fait le tour de pas mal de chose chérie. » J.H se figea. Il voulait dire... coucher ? Alors que sa grande soeur était enceinte ? Même si elle aimait Joshua de tout son coeur, elle savait bien que c'était un peu trop pour elle. « Je me sens pas prête... » C'était une phrase, que tout le monde avait dit au moins une fois dans sa vie. Enfin, plus les filles... Mais ça voulait dire quoi, ne pas être prête ? Etre trop pudique, avoir peur ? « Je comprends, très bien. Je t'attendrais. Aussi longtemps qu'il le faut : parce que je t'aime. » Et Jules-Heather ne put répondre que par un baiser, mais il comprenait ce qu'elle voulait lui dire. Elle lui disait qu'elle l'aimait. Puisque les mots avaient encore trop de mal à sortir. « Ca va faire trois mois que je me sens bien... Que je suis avec toi. » C'était une belle, très belle relation. La première relation qu'on oublie pas.

« Qu'est-ce... Qu'est-ce que tu fous... Là... Avec elle... à... à... » Rory et Joshua, dans le lit de Joshua. « A poil ? Faut pas avoir peur des mots... » Rory, la très bonne amie de Jules-Heather, n'avait effectivement pas peur de mots, comparé à Joshua qui lui ne savait pas où se mettre. « Qu'est-ce... Qu'est-ce que vous faites ?! » Elle n'avait pas besoin d'un dessin au final. Elle avait comprit ; Rory avait dépuceler son Joshua. J.H se gratta un peu ; la dentelle qu'elle avait enfilé pour se rendre chez son copain serait finalement inutile. Elle qui avait prévu de donner sa petite fleur, ne la donnerait pas à longtemps. « J'pouvais plus attendre... » La petite timide qu'était J.H commença à fondre en larme, avant de partir.

2005 à 2010 Jules-Heather n'a jamais réussi à se sortir Joshua de la tête. Lui, c'était vite fait. Il avait Rory, l'ex bonne amie de J.H avait qui il avait couché. Si bien qu'ils eurent plus qu'une simple relation d'adolescent ; un mariage, un enfant. J.H ? Il s'en foutait pas mal. Et Rory ? Un peu. Il ne faisait que la tromper... Et continue encore.

2010 « Eh bah dis donc, j'en ai de la chance ! Une jolie infirmière qui m'enlève mon plâtre ! » J.H sourit, un sourire forcé, évidement. Pendant toutes ses années, malgré que Joshua soit venu habiter dans la rue de Heather et qu'elle savait qu'il déménageait pour un loft (surement non loin de chez elle) ELLE AVAIT REUSSI A L'EVITER ! « Je suis pas vraiment encore infirmière. » Tout ce qu'elle devait faire, à ce moment précis, c'était d'éviter de rougir. Lui, il était passé à autre chose, pas elle. Lui, il était papa. Elle ne risquait pas, la pauvre : elle était toujours vierge. « En tous les cas, ton petit ami doit être content, il a une future infirmière à ses soins. » Elle se figea presque. Devait-elle lui dire qu'elle était restée vieille fille, ou bien faire passé en douceur qu'elle était malheureusement célibataire pour le moment ? Lui raconter un gros bobard ? Non, ce n'était pas le genre de la maison. «Célibataire pour l'instant, vois tu... » Petit rire coincé. Jules-Heather se retourna le temps de reprendre ses esprits, un peu. « Ca te dirait un café un de ces quatre ? » Le ventre de J.H se crispa. Quoi ? il l'invitait ? Il voulait renouer des liens ? « Eum... Pourquoi pas... »

june 2011 « Hé ! J.H ! On se voit pour notre petit café habituel en face de ton hosto ? Bisous. Josh. » C'était un simple message vocale. Pourtant, Jules-Heather avait des papillons dans le ventre. Oui, elle recréait des liens avec un salopard et elle ne savait pas où ça l'amènerait. Il l'a pensait surement femme à homme. Mais il avait Rory, et elle le savait. Alors ce méfier ? Surement la meilleure chose à faire. Y aller doucement. Malgré qu'elle prenne un café avec lui tous les jours depuis sept mois. Elle répondit par un simple sms ; « ok » pas de bisous, c'était surperflu et elle connaissait trop sa timidité. Et sait on jamais ? Il croirait peut être qu'elle l'aimait. Même si c'était le cas...