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 i shot for the sky ϟ sadie & sully

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MessageSujet: i shot for the sky ϟ sadie & sully   i shot for the sky ϟ sadie & sully EmptyMar 7 Juin - 21:41

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i'm missing way to much
« SO WHEN DO I GIVE UP WHAT I'VE BEEN WISHING FOR »
« Sully, il faut que tu la lâches maintenant. C'est trop tard, on ne peut plus rien faire pour elle » Je l'entendais, je comprenais la moindre de ses paroles, mais mes bras refusaient de libérer le petit corps inerte que je tenais contre moi presque désespérément. Je ne pouvais pas la laisser partir, je ne pouvais pas accepter le fait que son cœur ait cessé de battre après tout ce que j'avais fait pour elle, après tout ce qu'elle avait subit dans son jeune âge. Pendant tout ce temps je croyais que l'opération s'étaient bien passée, que j'avais réussi et qu'il lui faudrait juste du temps pour se remettre, je croyais qu'elle était tirée d'affaire, je croyais que je l'avais sauvée. Mais au moment où l'on s'y était le moins attendu : son cœur avait lâché prise, la livrant à une mort prématurée que personne ne pourrait supporter. Surtout pas moi. Je m'étais fait prendre à mon propre piège une fois de plus, j'avais laisser passer mes émotions personnelles avant mon engagement professionnel. Et je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même si sa mort me faisait mal. J'avais l'impression que l'histoire avec Sasha se répétait, c'était la deuxième fois que je perdais un patient et le début de ma carrière était déjà douloureusement marqué. « Ce n'est pas de ta faute d'accord ? Ce sont juste des choses qui arrivent, aussi tristes et horribles soient-elles » Mon collègue s'était rapproché de moi et m'avait fait lâcher prise, rangeant le défibrillateur à sa place. Cette fois c'était bel et bien fini. Je me sentais abattu et profondément inutile ; je n'avais qu'une envie s'était de tout envoyer en l'air ou bien de me prostrer dans un coin et de ne plus en sortir. « Il faut qu'on y aille maintenant, les parents ne vont pas tarder à arriver » Sans rien dire je le laissais me guider à l'extérieur de la chambre, non sans avoir jeter un dernier regard au corps inerte qui reposait tranquillement sur son lit. De loin on aurait dit qu'elle dormait paisiblement, mais la vérité était tout autre. « Je sais que c'est dur mais ça fait aussi partie de notre métier » A ces paroles j'eus un rictus légèrement ironique. « Je croyais que notre boulot c'était de sauver des gens, pas les envoyer à la morgue » Il soupira, visiblement excédé par ma soudaine mauvaise humeur. Je n'étais vraiment pas tendre avec lui ces derniers temps, déjà avec ce qui se passait entre Pippa et moi, et maintenant avec cette histoire. « Tout ce que je veux dire c'est qu'il ne faut pas que tu te laisses envahir par la culpabilité comme tu l'as fait avec le petit Sasha. Tu prends trop les choses à cœur Sully et ça ne peut rien d'apporter de bon, il faut que tu prennes tes distances avec tes patients. Rentres chez toi d'accord ? Et changes toi les idées » Il me serra l'épaule dans un élan de sympathie amicale et me laissa tourner les talons sans rien dire. Je n'avais aucune envie de rentrer chez moi, je n'avais aucune envie de croiser Pippa ce soir et de lui raconter ma journée, je n'avais aucune envie qu'elle me dise qu'elle était désolée pour ça et pour notre futur mariage raté, et je n'avais aucune envie de me poser dans mon salon comme si de rien n'était. Je voulais allez n'importe où plutôt que chez moi. Je laissais ma voiture au parking de l'hôpital et marchais au hasard des rues de San Francisco, sans vraiment savoir où je mettais les pieds et où je comptais aller ; et c'est ainsi que je me retrouvais au Danny's Coyle.

Je n'avais jamais vraiment aimé boire, l'alcool ne m'allait pas très bien et je buvais rarement pour le plaisir. Mais ce soir il me tendait les bras et j'avais envie de me jeter dedans, tant pis pour les conséquences. J'avais toujours trouvé que le whisky avait un drôle de goût, il me faisait tourner la tête, mais au bout de cinq ou six verres je ne savais même plus si j'aimais ça ou non, la seule chose qui me paraissait évidente c'était que je ne pensais plus à rien et que ça faisait un bien fou. Mon portable vibra plusieurs fois dans ma poche, à chaque fois le nom de Pippa s'affichait mais cela ne m'empêcha pas de rejeter chacun des appels. J'avais décidé que ce soir je passerais la soirée en tête à tête avec ma conscience, et on avait pas mal de choses à se dire. « Monsieur, je crois que vous avez assez bu » Je le pensais aussi, mais un autre verre me tentait bien pourtant. « Je vais vous appelez un taxi d'accord ? » Je rejetais sa proposition d'un geste de la main. « Je vais marcher, ça me fera du bien » - « Vous êtes sûr ? » - « Absolument » Je ne préférais même pas savoir dans quel état j'étais et à quoi je pouvais bien ressembler, mais j'étais sûr que j'aurais pu me mêler aux zombies du clip de Michael Jackson sans faire tâche. J'avais sans doute raté ma vocation. Je sentais le trottoir trembler sous mes pieds, les réverbères tournaient autour de moi et je n'étais plus vraiment très lucide, l'alcool avait mis longtemps à faire son effet mais maintenant j'étais en plein dedans. Je me demandais d'ailleurs si j'allais être capable de rentrer chez moi. A cette idée je fronçais le nez et ralentis ma progression dans les escaliers. Je voyais déjà de loin la scène qu'allait me faire Pippa et cela me donna encore moins envie de rentrer. Arrivé à l'étage numéro neuf, je redescendis et m'arrêtais au huitième. Il n'y avait qu'une personne chez qui je serais bien ce soir. Je me mis alors à frapper à la porte de Sadie, priant intérieurement pour qu'elle soit là, et seule de préférence. Sa petite tête blonde passa apparue bientôt dans l'encadrement de la porte, elle devait certainement se demander ce que je fichais devant chez elle à une heure pareille. J'essayais de lui sourire et de paraître le plus lucide possible, mais en ce qui me concerne, quand j'ai bu ça se voit. « Ton sofa est libre ? Parce que j'en aurais besoin pour cette nuit » Ma voix résonnait bizarrement à mes oreilles et je prenais enfin conscience de mon état. Je n'y étais vraiment pas allé de main morte et un mal de crâne colossal me guettait lentement, je savais que je n'y échapperais pas.
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Sadie O. Priestley
⚡ NOUVEAU RESIDENT.
Sadie O. Priestley
ϟ PAPERS : 286
ϟ LIVE HERE SINCE : 24/05/2011
ϟ LOOK LIKE : kristen bell.
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ϟ COOL JOB : sans emploi.


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MessageSujet: Re: i shot for the sky ϟ sadie & sully   i shot for the sky ϟ sadie & sully EmptyMer 8 Juin - 20:25

    Travailler dans la mode, devenir mannequin, passer ses journées à enfiler des tenues toutes plus sublimes les unes que les autres et à poser devant un objectif. Tout ceci ne m'avait jamais attirée, je n'avais jamais pensé un jour que j'avais ce qu'il fallait pour devenir mannequin. Je n'avais jamais non plus pensé que de sourire et d'adopter des poses parfois suggestives finirait par devenir mon quotidien. L'idée même de travailler dans cet univers, dans cette immense industrie qu'était la mode, ne m'avait à aucun moment traversé l'esprit lorsque j'étais plus jeune. Et pourtant, c'était ce qui s'était produit. Je me retrouvais à présent en face d'un objectif, les cheveux au vent grâce à un ventilateur qui avait été installé avant mon arrivée, un petit sourire dessiné sur mes lèvres carmins, à prendre la pose devant toute de équipe de photographes, maquilleurs et autres personnes nécessaires pour réaliser ce photoshoot. Derrière moi, un fond d'un jaune vif et presque orange avait été installé. Un décor plutôt simple qui selon Garry - le photographe qui était en charge de tout ceci - était parfait car il permettait de mettre le mannequin en valeur et de plus attirer l'attention sur ce dernier. À mon arrivée, on m'avait tout de suite entraînée à travers le dressing. Vanille m'y attendait déjà et, sans même prendre le temps de me saluer, elle me tendit les vêtements que j'étais censée enfiler. La première tenue que je devais mettre était une robe courte - mais pas trop - qui respirait l'été avec ses couleurs plus que vives et ses superbes motifs floraux. De fines encolures étaient présentes devant et sur le dos. Le tout était agencé d'une jolie paire de chaussures à talons noires. Une fois la tenue enfilée, je me fis assaillir cette fois-ci par la maquilleuse et le coiffeur qui m'entraînèrent rapidement dans une toute autre pièce. En moins d'une minute, je me retrouvais maintenant devant un immense miroir grossissant, assise au fond d'une chaise plutôt confortable, face à mon reflet qui semblait un peu dépassé par les événements qui se déroulaient à une vitesse incontrôlable. Après quelques heures seulement dans le métier, j'en étais venue à la conclusion que tout se passait toujours aussi rapidement dans le monde du mannequinat. Du moins, c'était le cas avec moi. Ils s'attaquèrent tout de suite à leur travail, l'un se mettant à triturer mes cheveux sans le moindre ménagement, l'autre commençant par appliquer une fine couche de maquillage sur mon visage à l'aide d'un pinceau à blush. Tout avait donc été mis en œuvre pour que je sois le centre de toutes les attentions. Chose à laquelle je n'étais pas encore habituée étant donné que je ne faisais que mes premiers pas dans le mannequinat. Séance de coiffure et de maquillage terminée, l'heure du moment crucial était enfin arrivée. Un air de musique pop commença à se faire entendre à travers la pièce. Selon Garry, il était plus agréable de faire des photos avec un fond sonore. Cela avait tendance à détendre un peu plus les mannequins inexpérimentés, comme moi. Il n'avait pas tord car après quelques secondes seulement, je commencais à me déhancher tout doucement au son de la musique. J'adoptais diverses poses, souriais, me laissait bercée par le son de la musique. Je m'amusais, tout simplement, et ils avaient l'air plutôt satisfaits du résultat. Au bout d'une heure et de plus de prises que que je ne pouvais le compter, la séance fut enfin terminée et j'étais dorénavant libre de rentrer chez moi. La tension, le stress que je n'avais cessé d'accumuler depuis le début de la journée était retombée aussi rapidement qu'on soufflé qui avait trop cuit.
    Le reste de la journée fut plutôt ennuyeux mais reposant. Avant de rentrer chez moi, j'avais effectué un bref détour en direction du Grind Café et avait commandé un de leurs délicieux muffins au chocolat et un café au lait à emporter en guise de petit-déjeuner. Oui, je trouvais le goût du véritable café beaucoup trop amer pour moi et cela, même si on y ajoutait quelques morceaux de sucre. J'étais une véritable femme-enfant et Sully avait prit l'habitude de me taquiner à ce sujet à chaque fois qu'il en avait l'occasion. D'ailleurs, cela faisait déjà quelques jours que je ne l'avais pas vu. Généralement, on trouvait toujours le temps de se voir au moins une fois par jour mais ces derniers temps, nous avions tous les deux déroger à cette petite habitude beaucoup trop préoccupés par nos vies respectives. Je devais me faire au tout nouvel univers dans lequel je travaillais et lui devait gérer son travail à l'hôpital et ses soucis avec l'élue de son cœur. Le simple fait de savoir qu'il ne se sentait pas bien et que je ne pouvais pas faire grand chose pour l'aider à sortir de cette mini-dépression me rendait un peu morose. Nous n'avions pas le même sang qui coulait à travers nos veines et pourtant, je le considérais comme un grand frère pour moi. Un grand frère avec lequel j'entretenais une forte relation, une relation fusionnelle ou presque. Je songeais un instant à aller lui faire une petite visite surprise à l'hôpital comme je le faisais parfois mais me stoppais finalement alors que j'étais en chemin. Il devait sûrement être accaparé par son travail et venir le déranger sans une véritable raison, surtout en ce moment, ne me semblait pas être une judicieuse idée. Je pourrais toujours lui passer un coup de fil en rentrant ou bien passer chez lui dans la soirée, si il n'était pas de garde à ce moment là. Je m'apprêtais donc à retourner à mon appartement, histoire de prendre mon petit-déjeuner tranquillement, et c'est ce moment que mon téléphone choisit pour se mettre à vibrer dans la poche de mon jean. Je ne tardais pas à décrocher, après avoir jonglé quelques secondes avec mon muffin, et la voix de Vanille me demandait de revenir le plus rapidement possible à l'agence. Elle parlait tellement vite, comme à son habitude, que je ne compris qu'un mot sur deux à ses paroles. Un souci avec les photos si je comprenais bien et j'étais à présent contrainte de faire marche arrière. Je poussais un long soupir en raccrochant. Refaire le photoshoot accapara tout le reste de ma journée si bien que lorsque je rentrais enfin chez moi, je n'avais plus la force de faire quoi que ce soit. Je finis par m'endormir dès que je passais le seuil de ma chambre, oubliant de passer un coup de fil à Sully.
    Mon réveil fut plutôt brutal puisque je me réveillais en sursaut en entendant quelqu'un tambouriner à ma porte d'entrée. Je jetais un coup d'oeil rapide à l'heure qu'affichait mon portable : il était presque deux heures du matin. Je fronçais les sourcils, intriguée. Qui pouvait bien frapper à cette heure-ci ? Encore enfoncée dans le brouillard du sommeil, je me dirigeais tout doucement en direction de ma porte pour l'ouvrir. Le visage de mon cowboy - comme je me plaisais à le surnommer à cause de son patronyme - apparu dans l'encadrement de la porte. « Ton sofa est libre ? Parce que j'en aurais besoin pour cette nuit. » Son haleine sentait fortement l'alcool et il avait l'allure d'un zombie. Sans plus attendre, je le laissais entrer et refermait la porte derrière lui. C'était limite si il arrivait à se tenir droit et à marcher correctement sans tituber. Je posais ma main sur son avant-bras, l'obligeant ainsi à me faire face. « Sully ? Qu'est-ce qui vas pas ? » Bien que le ton de ma voix était plutôt doux, l'inquiétude pouvait facilement se ressentir dans ma voix.
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