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 |  Sujet: I'm laying here dreaming, staring at the ceiling ϟ DAVID Dim 29 Mai - 0:38 | |
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I'm laying here dreaming, staring at the ceilingCes derniers mois avaient été tout particulièrement durs. Juste après notre séparation avec David, tout c’était subitement accéléré pour laissé place à un rythme de vie qui ne me ressemblait pas. Je ne me reconnaissais nullement en mes actions, je ne me comprenais plus, j’étais perdue. J’essayais de combler ce manque qui me torturait par quelques occupations quelconques, mais essayez d’oublier quelqu’un avec qui vous avez été amoureuse pendant trois belles années tout en passant aux mêmes endroits que vous aviez déjà visité auparavant avec votre moitié. Dur, hein ? Non seulement tout changeait pour moi, mais l’intéressé ne trouva que d’autre meilleure idée que de venir s’installer dans le même appartement que moi. Ma souffrance continue, et pourtant j’essaye de l’oublier, ou du moins de la mettre de côté. Il était presque neuf heures du matin lorsque je réussis enfin à ouvrir les yeux, réveillée par la lumière qui entrait dans la pièce par les simples rideaux. J’avais un mal de crâne horrible, sûrement dû à la soirée bien arrosée de la veille. Je me levais péniblement et me dirigeais vers la cuisine où j’attrapais un médicament contre le mal de tête, sans prendre la peine de lire la notice. Une fois la pilule avalée, je marchais lentement vers la chambre à coucher où je ne pris même pas le temps de choisir quelle tenue j’allais porter. Je fonçais à la salle de bain et fit couler l’eau sur mon corps nu. L’avantage d’avoir un appartement tout seul, c’est qu’on peut se promener nu quand on veut. L’eau ruisselait sur mon corps brûlant à cause de la chaleur suffocante de la nuit passée. Je n’avais pas beaucoup dormi non plus, peut-être quatre, voir cinq heures tout au plus. Une fois mes muscles apaisés, je m’extirpais de la douche et enfilais un peignoir blanc. J’attachais mes cheveux mouillés en un chignon mal ordonné et me dirigeais vers la cuisine afin de prendre un petit dej’ bien mérité. Je choisis de prendre des céréales, et sortis tout ce dont j’avais besoin. J’avalais les céréales rapidement et mit le bol dans l’évier, la vaisselle attendra. Je retournais une seconde fois dans la salle de bain et m’habillais avec une lenteur anormale après avoir séché mes cheveux avec la serviette. Le programme d’aujourd’hui ? J’avais mon cours d’équitation à neuf heures, mais il était trop tard. Depuis notre séparation, j’essayais de me trouver des activités afin de ne pas rester seule à broyer du noir. Je décidais alors d’aller à l’endroit où nous allions très souvent avec mon père, lorsqu’il était encore en vie ; malheureusement, cet endroit avait déjà été visité par le couple que nous formions auparavant avec David. Je fronçais les sourcils et ne prit même pas la peine de me maquiller avant de sortir de l’appartement tout en prenant les clés de ma voiture et celle de mon logement.
La route n’était pas si longue que ça, environ dix minutes, et puis je n’avais rien d’autres à faire, autant prendre le temps. J’arrivais enfin devant la vieille usine désaffectée qui détenait tellement de souvenirs. Je retraçais le chemin que je connaissais par cœur, en fermant les yeux. Lorsque j’ouvris ces derniers, je retrouvais ce paysage que j’avais tant observé. Au loin, quelques voitures klaxonnaient, d’autres traversaient le Golden Gate alors que plusieurs bateaux passaient sous l’énorme pont. Je restais immobile, fixant l’eau qui faisait miroiter le soleil déjà haut dans le ciel. Je croisais mes bras sur ma poitrine après avoir déposer mon sac au sol. Je soupirais, à plusieurs reprises. Quelques larmes roulaient silencieusement sur ma joue tandis que je les essuyais d’un revers de manche. C’était plus fort que moi, je me sentais obligée de venir à cet endroit, aussi souvent que je le pouvais. C’était ici que mon père m’apprenait une grande partie de ce que je sais maintenant, c’est également ici qu’il m’avait annoncé sa maladie qui l’affectait de plus en plus. Ces souvenirs étaient douloureux, mais dotés d’un certain apaisement. Mon cœur se serra en quelques secondes lorsque l’image d’un couple défila rapidement devant mes yeux. Je fermais les yeux et inspirais profondément l’air dans mes poumons pour ensuite le recracher de façon bruyante. Je n’avais pas de soucis à me faire, j’étais seule. - Spoiler:
Ne me demandes pas pourquoi cette photo, il est trois heures du mat' 
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