Sujet: KEEP CALM AND CARRY ON ϟ paul Mer 25 Mai - 2:35
paul de brevac
Moi, c'est Paul. Je ne suis pas un gars vraiment très compliqué, plutôt simple. Paul de Brevac, originairement français mais élevé en Suisse, donc je préfère dire que je viens tout simplement d'Europe. Les gens posent moins de questions et c'est bien moins long à dire. J'ai 25 ans, déjà, je commence à devenir un vieux croûté mais bon, on peut rien faire contre le temps. Je suis célibataire, malgré que... Enfin, c'est assez compliqué de ce côté. J'aime les petites choses de la vie, chanter dans la douche et acheter des framboises bien fraîches, je suis souriant, jovial, j'aime blaguer et m'amuser, vivre au jour le jour, en quelque sorte. Mais bon, chacun a ses défauts, j'avoue avoir des tendances un peu jalouse et je suis assez joueur, je n'ai pas peur de dire ce que je pense mais ça, ce n'est pas nécessairement un défaut, n'est-ce pas ? Bref, Paul de Brevac, c'est quelqu'un de relativement banal mais qui est toujours prêt à tout... presque n'importe quand.
R.D.C.« WE ACCEPT THE REALITY OF THE WORLD WITH WHICH WE ARE PRESENTED. »
« Paul, ferme les genoux, s’il te plaît, tu ne veux quand même pas qu’on passe pour des idiots. » Le petit garçon de 4 ans que j’étais roula des yeux mais cogna tout de même ses deux genoux les uns contre les autres, parce que si ma mère le demandait, c’était toujours mieux de l’écouter. Laissant échapper un petit soupir, mes yeux vagabondaient sur les hauts murs de l’église, les paroles du prêtre entrant dans une oreille et sortant par l’autre, telles des vagues. Deuxième soupir. Mes genoux s’écartaient de nouveau. C’était plus confortable comme cela. Beaucoup plus. Vous l’aurez deviné, j’ai toujours été élevé dans une famille religieuse. À Genève, nous n’étions pas beaucoup à se rendre à l’église tous les dimanches, mais ma mère insistait toujours. Je peux vous dire que j’ai roulé des yeux durant mon enfance, ça en est effrayant. Tout ça, enfin, c’est pour vous prouver à quel point on m’a roulé toute ma vie. J’avais quatre ans, quatre petites années à peine de vie derrière moi et on me bourrait la tête avec des fausses croyances et l’idée d’un homme bizarre qui aurait inventé le cosmos. À quatre ans, on ne comprends rien à ce genre de choses. Moi, j’envie bien ceux à qui on a jamais menti. Je me demande même si c’est déjà arrivé à quelqu’un. Ça doit être agréable, de toujours se faire dire la vérité. Moi, j’aurais bien aimé. Mais non, moi, petit Paul de Brevac, on m’a toujours menti. Et le pire dans toute cette histoire, c’est que ce n’est qu’à mes seize ans que je m’en suis rendu compte. Et je ne suis pas l’idiot du village, vous pouvez me croire. Seize ans. Seize ans de mensonge. Seize ans de passé à me mentir, à tout faire pour me faire croire que j’étais quelqu’un que je ne suis pas. On pouvait dire que ça, c’était de la détermination. Je ne suis pas une personne ironique, mais il fallait être un imbécile pour ne pas voir la stupidité de la situation. Toute ma vie on m’a appris à être quelqu’un, puis soudainement, on me gifle. Une belle gifle cinglante et poignante, celle qui rebondit jusqu’au plus profond de vous, qui vous fait tant souffrir que vous avez l’impression de n’être qu’une enveloppe charnelle complètement vide. Ça gifle tellement fort que je me souviens m’être écroulé sur ma chaise. Ma mère, du moins, celle qui avait prétendu être ma mère, m’observais, les doigts dévorés par ses dents, anxieuse et déchirée par le chagrin, regrettant tout à coup de m’avoir dit la pure et simple vérité : j’avais été adopté. Sans doute regrettait-elle de m’avoir dit la vérité. C’est ce que j’espérais. Parce que, sans le vouloir, elle venait de faire voler en éclats seize ans d’espérances et de souvenirs. Je ne lui en voulais pas ; non, au contraire. Il fallait que j’apprennes la vérité, à un moment ou à un autre. Je préférais le savoir maintenant plutôt que dans plusieurs années. La vérité fait mal, les gens disent toujours. Et il faut vivre avec.
C’est étrange, vous savez, de se dire qu’à présent, ceux qu’on appelait papa et maman ne le sont plus. Qu’ils sont presque devenus des étrangers, de simples humains, de simples gens parmi tant d’autres. Ils m’ont élevé. Ils m’ont aimé. Et sans doute m’aiment-ils encore. Mais moi, jamais je ne pourrais les regarder de la même manière. Ça faisait mal. Je fermai les yeux. Si cette douleur allait disparaître, je n’en savais rien. Il faut attendre et voir. Moi qui m’avait toujours cru venir de Genève, j’étais un francais. Un francais ! De France ! Ce pays que je n’avais jamais vu, sinon en photo. Et c’était ma terre natale. Je ne demandai pas de détails. Tout ce qu’elle me dit, c’était que je venais d’une puissante famille. Et puis, je m’en contrefous. Qu’est-ce que ça change ? Ils n’ont pas voulu de moi, bien voilà.
Et pourtant, trois ans plus tard, je me retrouvais devant la Tour Eiffel, petit bout de papier fripé à la main. Décembre. Fait froid. Fait très froid. Un foulard bien serré autour du cou, je secoue mes souliers et mes orteils engourdis par le froid et la satanée neige pour me diriger vers un joli quartier. Bonjour, parents adoptifs, comment ça va ? Non, pas de sarcasme. Juste un sourire. Et un pourquoi. Déception. Ils sont morts. Bon, bah, j’aurai essayé. Et me voilà installé dans un appartement de Montmartre, bien décidé à faire ma vie ici. Continuer mes études littéraires. Devenir traducteur. Ça serait bien, non ? Oui, décidément, j’allais m’armer de mes fidèles sourires et ma détermination pour réussir ma vie. Oublier les églises, les mensonges et les parents morts pour réussir ma vie.
Je termine mes études. J’ai 24 ans. J’ai un emploi de traduction dans une petite maison d’édition, j’ai une copine un peu folle mais joviale comme moi, ce qui aide un peu. On m’appelle Paul le Rossignol, parce que je suis toujours en train de fredonner. Oui, je sais, c’est idiot. Mais c’est plus fort que moi si j’ai une voix superbe.Puis je la soupçonne d’en voir un autre, c’est évident, ça saute aux yeux, je me dispute avec elle, bang, bang, c’est terminé, j’achète un billet d’avion, je m’en vais d’ici, c’est terminé. Voilà.
Pourquoi San Francisco ? Bah… le pont, il est joli. Et je suis meilleur en anglais qu’en russe.
1ER ÉTAGE« GOOD MORNING AND, IN CASE I DON'T SEE YA, GOOD AFTERNOON, GOOD EVENING, AND GOOD NIGHT ! »
que fais-tu à san francisco ? Je viens m'exiler, faire ma vie, me construire une identité, être moi, travailler. Je viens vivre, tout simplement. ton appartement de rêve, il est comment ? Il est grand, un peu à l'ancienne, avec du papier peint, ce genre de choses. J'aime bien le bois pour le plancher... Une cuisine pas trop grande mais un lit gigantesque, une bonne douche et un bureau pour écrire. et ton/ta voisin(e) de rêve ? Je l'ai déjà. Elle s'appelle Lou. quel métier exerce-tu ? Je suis traducteur, j'ai longtemps travaillé pour une maison d'édition. Mais ici, j'ai de la difficulté à me trouver un boulot, ca en presque impossible. Mais bon, je continue à chercher, un jour ca me tombera dessus, j'imagine. ton plus beau souvenir ? Oh, grande question. Étrangement, cogner à la porte de la maison de mes véritable parents a été exaltant. C'était comme me prouver que j'étais capable de le faire. Que je n'avais pas peur. C'était être fort, avoir du courage. t'as des secrets où tu es un plutôt un livre ouvert ? Je suis plutôt un livre ouvert, pas besoin d'être Einstein pour devenir ce qui se trame dans mon esprit. Je n'aime pas les secrets, je n'aime pas les mensonges, j'aime simplement le mystère. on a tous un rêve, le tien c'est ... Cliché et pathétique, mais... être heureux, j'aimerais bien. groupe désiré ? mrs. stinsfire avatar sam hot claflin
2ÈME ÉTAGE« I WANT TO BE AN EXPLORER, LIKE THE GREAT MAGELLAN. »
Spoiler:
PSEUDO&PRÉNOM marianne ÂGE 16 PAYS&RÉGION québec, canada AVIS SUR LE FORUMsuperbe (: QUELQUE CHOSE À AJOUTER bléah (a) MDP DU RÉGLEMENT ici
Dernière édition par Paul de Brevac le Mer 25 Mai - 20:19, édité 2 fois
Alexis Tate-Appleton
LEXIE ⌁ how to save a life
ϟ PAPERS : 2039 ϟ LIVE HERE SINCE : 24/04/2011 ϟ LOOK LIKE : Amber Heard ϟ CREDITS : morrigan ϟ COOL JOB : infirmière
Sujet: Re: KEEP CALM AND CARRY ON ϟ paul Mer 25 Mai - 11:38
Bienvenue
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Sujet: Re: KEEP CALM AND CARRY ON ϟ paul Mer 25 Mai - 11:39
Je vois que Samy plait Bah en même temps ça m'étonne pas xD (a) Merci tout le monde, vous êtes géniaux Et si tu savais à quel point j'adore ton scénario Lou Vos avatars sont juste...
Invité Invité
Sujet: Re: KEEP CALM AND CARRY ON ϟ paul Mer 25 Mai - 11:39
Ana "Lys" Steevens
LYS ♌ the devil's tears
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Sujet: Re: KEEP CALM AND CARRY ON ϟ paul Mer 25 Mai - 12:15
il a un charmant sourire ce jeune homme je ne le connais pas mais maintenant, je connais :) bienvenue parmi nous. Bon choix de scénario et bon courage pour ta fiche
Invité Invité
Sujet: Re: KEEP CALM AND CARRY ON ϟ paul Mer 25 Mai - 12:30
Bienvenue ;D Sam Il se ressemble pas dans Pirates des Caraïbes o.o
Invité Invité
Sujet: Re: KEEP CALM AND CARRY ON ϟ paul Mer 25 Mai - 12:31
Oh un autre français Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
Invité Invité
Sujet: Re: KEEP CALM AND CARRY ON ϟ paul Mer 25 Mai - 12:44
Lou... Ana, c'est un fabuleux acteur, oh la la Nathanael, je suis d'accord, il se ressemble moins quand il est bronzé haha Mais il est sexy quand même xD (a) Tenessee, nous faudra un lien
Merci tout le monde Je devrais terminer ma fiche ce soir (heure du Québec) :)
Pippa Lou D. Mckenzie
YOSHI Ϟ you can broke my heart
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