Levis Hooper, 23 ans, né à New York un soir d'été 1988, considéré comme un monstre d'égoïsme par les uns et comme un garçon qui se donne les moyens de réussir par les autres. Le tout n'étant bien évidemment qu'une question de point de vue, entendons-nous simplement pour dire que rien ni personne ne pourrait se vanter d'avoir de l'influence sur l'ambition et les objectifs que ce garçon se pose. Convaincu qu'il ne doit sa réussite qu'à lui-même, Levis n'a de reconnaissance envers personne. Avoir des dettes ne l'intéresse pas, il préférera toujours galérer tout seul que de demander de l'aide, question de principes. Lui, lui, lui, personne d'autre. Sans être narcissique, il reconnait volontiers ne prêter que très peu d'importance à autrui et n'entretient même pas de relations purement intéressées, car il sait qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Tendre la main ne l'intéresse pas non plus ; personne ne la lui a jamais tendu à lui et - même s'il reconnait que c'est grâce à sa bourse d'études qu'il peut aujourd'hui étudier dans une grande université - il n'admettra jamais que cet argent est la seule raison de son admission au sein de l'établissement pour la simple et bonne raison qu'il sait que c'est grâce à ses aptitudes qu'il a pu le décrocher, ni plus, ni moins. Les capacités il les a, c'est le budget qui lui faisait défaut avant que l'administration n'accepte de prendre en charge ses études. Aujourd'hui placé sur le devant de la scène en raison de l'avenir prometteur qui l'attend, il n'en reste pas moins un garçon réservé et silencieux qu'on peine à connaître réellement. S'il aime la fête, les sorties et les bêtises, il se situe inévitablement dans le camp de ceux qui laissent faire leurs amis sans jamais les mettre en garde contre les retombées possibles de leurs actes. Voir quelqu'un foncer droit dans le mur n'ira jamais choquer sa morale et il prendra même plaisir à regarder la collision sans jamais sourciller. " On apprend de ses erreurs ", voilà ce qu'il pense et voilà comment il justifie son manque cruel de compassion. Lui ne se plaint jamais, aussi refuse-t-il de compatir quand quelqu'un vient se plaindre auprès de lui. → Lire la suite ...