Sujet: Hegalekine | f,kfgokvgfvjn, voilà (a). Dim 19 Juin - 17:36
Hegalekine-Muse (Séraphane Isis-Thébie) Da Silva.
Je m’appelle Hegalekine-Muse Séraphane Isis-Thébie Da Silva. J’ai vingt et un ans. Je suis d’origine basque et française donc, puisque le pays basque est situé à cheval entre la France et l’Espagne. Mais moi je suis née du côté de la France. J’ai donc vécu en France. J’ai des goûts assez spéciaux. Je m’habille de manière relativement simple, tout dépend en réalité. J’ai des tatouages presque partout. J’écoute du vieux rock principalement et il m'arrive d'écouter un peu de métal et de folk. Je vénère au plus haut point les dieux de Woodstock, Jimmy Page, Jimi Hendrix et le reste. J’aime le piano, j’en fais depuis mon plus jeune âge. Il m’arrive de chanter devant lui, mais en général je préfère le laisser prendre la parole. On ne me voit jamais sans mon appareil photo, en même temps j'étudie en photographie. J’ai un chat noir. J’aime les animaux, si je pouvais, j’aurais un zoo à la maison, mais ça ne plairait sûrement pas aux voisins. Je suis célibataire. Ma situation me correspond totalement parce que j’ai toute la liberté que je souhaite. Je n’ai pas besoin d’être fidèle, je peux traîner à gauche à droite, adresser la parole à d’autres hommes, à d’autres femmes. Oui, je suis bisexuelle. Ayant été totalement déçue des hommes dans mon passé… je me suis tournée vers les femmes, et puis de toute façon, moi je soutiens la thèse du fait que nous soyons tous nés bisexuels, c’est vrai quoi, comment on peut dire qu’on aime que les hommes ou que les femmes sans avoir testé les deux avant? Je l’assume totalement, mais je n’irais certainement pas l’hurler dans la cage d’escalier. Dans ma vie, il y a tout le monde et personne. J’ai l’air d’une fille joyeuse et qui respire la joie de vivre aux premiers abords, alors les gens n’ont pas de mal à venir me parler. Sauf qu’en réalité je suis un peu dépressive et je ne suis pas vraiment de bonne compagnie. Je me contre fiche de l’amour parce que ce sentiment m’a déjà causé trop de mal dans ma vie passé. Je suis loin d’être une fille très clean, des conneries j’en ai faite, beaucoup même. Dont certaines que je regrette encore aujourd’hui. Mais patience, je vais vous raconter ça plus tard. Je suis pacifiste, j’aime pas résoudre les problèmes par la violence, par contre, j’aime beaucoup utiliser les mots, le cynisme et l’ironie. Puis l’humour noir parfois aussi. Je fume un peu de tout. J’ai commencé à l’adolescence. J’ai goûté à toutes ces décadences… Mais ce sont des souvenirs que je n’aime pas réellement remettre sur le tapis. J’aime bien faire la fête, même si je n’en ai pas l’air, je passe beaucoup de temps en boîte de nuit ou à d’autres soirées. Je bois quand je suis triste et mélancolique. J’ai très peu de vrais amis. Je suis souvent distante lorsqu’il s’agit de parler de moi à des inconnus, même à de simples connaissances. J’aime bien la solitude, parce que j’aime me retrouver face à mon piano. Je peux en jouer à n’importe quelle heure. J’ai déjà eu droit à de nombreuses crises de mes voisins parce que je les avais réveillés en pleine nuit. Je suis farfelue et délurée, chiante, bordélique, têtue et lunatique, je suis franche, je dis tout ce que je pense et pour finir je suis végétarienne.
R.D.C.« WE ACCEPT THE REALITY OF THE WORLD WITH WHICH WE ARE PRESENTED. »
Je me suis toujours dis que le jour où mes parents avaient choisis mon prénom, ils avaient un peu trop fumés. Sérieux quoi, Hegalekine-Muse. Je sais que j’ai tous les droits pour changer de prénom, mais maintenant, je suis habituée. Je suis née à aux Pays Basque du côté de la France. Et j’ai vécu toute ma vie là-bas. J’ai un grand frère. Trois ans de plus que moi. Lui aussi à eu le droit à un prénom à la con, Ekaitz. Passons.
Nous étions très proches avant. Jusqu'à mes onze ans. Quelques temps après mon onzième anniversaire, il est devenu bizarre. Il ne me parlait plus, il me cachait des choses, il râlait quand je venais dans sa chambre. Vous me direz que c’est normal, à l’adolescence on se prend la tête en famille. Et Ekaitz avait attends l’âge de l’adolescence. Mais je savais que ce n’était pas ça. Un soir je l’avais entendu pleurer alors que je jouais au piano. Mon frère pleurait. C’était pas de la tristesse, c’était de la rage. Je suis allée discrètement l’observer à travers le trou de la serrure. Et j’ai craqué, je suis rentrée. Il était en colère parce qu’il ne voulait pas qu’on le surprenne. « Qu’est ce que tu fous là ?! Dégages de ma chambre tout de suite ! » Je ne l’avais bien entendu pas écouté, m’approchant de son lit pour le prendre dans mes bras. « Mais qu’estufais merde ? » Je pensais qu’il allait me repousser mais il a serré ses bras autour de mes épaules en sanglotant. « Désolée Ekaitz, j’ai pas pu résister quand je t’ai entendu. Pourquoi t’es comme ça ? Qu’est ce qui ne va pas ? » Il a reniflé et m’a chuchoté à l’oreille. « Je t’expliquerai, je t’emmènerai un jour, tu verras ce que c’est. » Je n’ai pas posé plus de questions. J’ai continué à grandir tranquillement. Je voyais Ekaitz tomber plus bas au fil du temps. J’allais réconcilier mon frère les soirs où il craquait. Devant les autres, il faisait semblant de me détester, il me repoussait sans cesse et le soir lorsque les parents étaient endormis, il venait dans ma chambre s’excuser en me répétant que bientôt je comprendrais. La situation m’agaçait un peu, mais il n’y avait que de cette manière que je pouvais garder un peu d’intimité avec mon frère. Moi je m’épanouissais dans ma passion pour le piano. Mes parents étaient fiers de moi, mon frère aussi même s’il ne le montrait pas aux yeux du monde, il me le rabâchait sans arrêt les soirs. Même mon professeur de piano était fier de moi. Et il en fallait beaucoup pour satisfaire les professeurs de conservatoire… J’étais une petite fille modèle à l’époque. J’obéissais à qui me le demandait. Je travaillais bien et beaucoup. Je faisais la fierté de mes parents en vrai.
La veille de mon treizième anniversaire, Ekaitz était venu me parler. « Tu vas bientôt comprendre, dans quelques mois, je t’emmène avec moi. » Je ne savais pas à quoi je devais m’attendre mais il me faisait de plus en plus flipper avec ces histoires de tu vas comprendre blablabla. Et en effet, quelques mois après mon treizième anniversaire, j’ai compris. Ça c’était déroulé ainsi. « C’est le grand jour Heg’, je t’emmène avec moi, tu vas comprendre. » Il m’avait emmené dans un quartier un peu craignos. Il n’arrêtait pas de se retourner, de peur d’être suivit. Il me tenait la main. Et m’a traîné dans une cave un peu glauque. « Ils vont bientôt arrivé, tu vas comprendre. » Oh mais qu’il arrête avec son histoire de compréhension, ça fait trois ans qu’il me dit que je comprendrais. C’est bon, j’ai compris ça maintenant ! Et ils sont arrivés. Des gars un peu spéciaux.. « Salut, tu dois être Hegalekine, la sœur de Ekaitz ! » « Ouais c’est moi. » j’avais dis. Il a sourit et a commencé à m’expliquer. « Que je t’explique très chère, ça va te faire un choc, mais peut-importe. On travaille pour deux gars, autoritaires, très. Et notre mission, c’est de vendre de la drogue, on doit s’occuper des trafics et tout ce qui s’en suit. Si ton frère fait semblant de ne pas te connaître ou de te détester c’est pour que tu n’es pas d’ennuis. Oui, il en vend aussi le petit Ekaitz. On est un des plus gros trafics de la ville, on se situe près de la frontière espagnole et on se charge de faire passer la drogue là-bas. » Je tombais de haut. Mon frère, qui vendait de la drogue, mais pourquoi il était rentré là dedans ?J’ai rien dit. On est rentré. Et le soir à notre rendez vous quotidien dans ma chambre ou la sienne. J’ai craqué. « Ekaitz ! Mais merde, mais qu’est ce que t’as fais ?! » Il tremblait. « Je t’avais dit qu’un jour tu découvrirais pourquoi j’ai pleuré le soir où tu m’as surpris. » « Ouais et pourquoi t’as pleuré en fait ? » « Parce que je venais de remarquer que je pouvais plus me sortir de ce pétrin. » « Mais comment tu t’es démerdé pour renter dans ce merdier alors ?! » J’hurlais presque. « C’est Pablo qui m’a dit qu’on se faisait du blé là dedans. J’ai voulu tester pour gagner de l’argent et j’ai plus jamais réussis à en sortir. Et ils te l’ont expliqués, si j’ai été distant avec toi, c’est parce que je voulais pas que les patrons sache que j’ai une sœur. Je voulais pas qu’ils te fassent du mal. Si on leur obéit pas, ils peuvent faire n’importe quoi. C’est des fous. » « Ouais c’est ça, tu sais quoi, tu me dégoutes. » Je suis allée m’enfermer dans ma chambre. Et j’ai pleuré à mon tour, en silence. Pendant des mois, j’ai refusé d’adresser la parole à mon frère. C’était un peu comme si je n’en avais pas en vrai. Je lui en voulais de s’être rabaissé à ça.
C’est le jour de mes quatorze ans qu’il est venu dans ma chambre comme quand j’étais venue dans la sienne lorsque je l’avais vu pleurer. « Je suis désolée Heg’. Je sais que j’ai foiré, totalement foiré. » « Au moins tu t’en rends compte. » « Pardonnes moi, pitié pardonne moi petite sœur. » « Tu sais quoi ? Je vais aller voir tes patrons, et j’vais leur dire que je vais bosser pour eux aussi. » J’avais envie de montrer à mon frère que je pouvais être conne quand je le voulais. Il m’avait supplié de ne pas le faire, mais je n’en avais rien à faire.
Le premier jour où j’ai bossé pour ces salopards, j’ai cru que j’allais mourir. « Allez, maintenant, tu sors de la voiture et tu vas gentiment poser cette boîte sur la table du gars assis seul là-bas. » « Je.. j’peux pas. » « T’as décidé de bosser pour nous ou pas ? » J’avais peur et j’avais décidé ça sur un coup de tête, pour faire souffrir mon frère. « Je.. oui. Mais… » « Y’a pas de mais ici. Tu fais ce que je te dis, on est pas des tendres nous, oublie ta paix et toutes tes conneries, la vraie vie c’est pas le peace & love. Y’a pas de paix dans ce monde à la con. Fais le sinon tu le regretteras. » J’avais compris réellement pour Ekaitz avait pleuré. J’étais au bord du craquage nerveux. Mais je l’ai fais. Et comme mon frère je suis restée entre les filets de ces deux malfrats. Après avoir bossé deux ans pour ces connards, je m’étais fait un bon paquet de fric. Je ne pleurais plus, et mon frère malgré le fait qu’il ait en travers de la gorge ma décision (qui n’était certainement pas la bonne) se comportait à nouveau comme le frère qu’il avait été avant tout ça.
Un beau jour, il y eu un petit nouveau complètement paumé qui a rejoint l’équipe, si on pouvait appeler ça une équipe. Les patrons nous l’avaient présenté rapidement, et un des deux m’avait fixé en souriant. « Allez, occupe toi de lui Hegalekine. » Je savais qu’il plaisantait, mais ça m’avait jeté un froid dans le dos. J’étais la seule fille de l’équipe aussi… Le soir en rentrant Ekaitz m’avait prévenu que si je trouvais quoique ce soit louche avec le nouveau venu, je devais lui en parler.
Il s’est effectivement passé quelque chose. Alors que nous étions seuls, moi et le nouveau ( pas si nouveau que ça puisque ça faisait deux mois qu’il était là.) et qu’il m’avait posé une question à laquelle je ne m’attendais pas vraiment. « Hegalekine, pourquoi t’as commencé à bosser pour ces mecs ? » Il m’avait laissé sur le cul, j'savais pas quoi répondre.. « Ça te regardes pas. » Y’avait eu un déclic ce jour là. J’avais l’impression que quelque chose nous liait. C’était étrange.
Mes parents n’étaient au courant de rien. Ils ne savaient pas que leurs enfants avaient des tendances de dealeurs.
J’avais croisé le nouveau une après midi en rentrant du lycée. Il m’a proposé de passer un peu de temps avec lui, j’ai accepté. Je n’ai jamais dit comment il s’appelait ? Oh, pardon. Son prénom c’était Maxime. Passons. Maxime m’a emmené dans un petit parc. On a parlé longuement. Lui il avait voulu se faire du blé parce que son père avait quitté le domicile familial et qu’il voulait aider sa mère. C’était un peu un bad boy. D’après ce qu’il me racontait. « T’en veux une ? » m’a-t-il demandé en sortant une cigarette. « Euh, ouais, steuplé. » J’avais jamais gouté, mais je voulais pas me dégonfler devant lui. C’était idiot et je le remarquais maintenant. Mais à force de ne traîner qu’avec des gars, on prenait l’habitude de montrer son caractère fort. C’était un peu ce qui m’arrivait à l’époque.
Au fil du temps, j’ai commencé à apprécier Maxime, mon frère en devenait même jaloux. Et l’amitié que je lui vouais se transformait peu à peu en amour. Je tombais amoureuse sans m’en rendre compte. Je le voyais de plus en plus régulièrement. Forcément, à chaque fois qu’il allumait une cigarette j’en prenais une. Je suis vite devenue accro, malheureusement. Et un jour il m’a dit quelque chose qui m’a touchée. « En fait, toi, t’es un peu comme Alice Au Pays Des Merveilles, tu vis dans ton monde et t’es pleine de merveilleuse surprises. » Voilà comment est apparu mon premier tatouage sur mon bras droit. Je me suis fait faire un vrai tatouage d’Alice au pays des merveilles pour lui. J’étais folle, complètement folle.... (Les autres tatouages que je me suis faite, c’était sur des coups de tête et après des soirées arrosé les années qui ont suivis. Vous savez, le genre de tatouage qu’on se fait quand on est un peu bourré. Oui, comme Stu dans Very Bad Trip 2.)
On a fini ensemble. Étonnant non ? J’étais heureuse avec lui. J’en oubliais presque qu’on vendait de la drogue et qu’on pouvait finir en taule pour ça.
Deux ans on passé, ma vie était la même, je vivais dans mon train-train quotidien. Piano, boulot, amour tendresse et le week end je vendais cette putain de drogue. Avec mon frère, Maxime et quelques gens de « l’équipe », on s’organisait des petites soirées en boîte ou entre nous. Alcool à volonté les gars ramenaient même des sachets de coke ou d’ecsta volées aux patrons. J’y touchais pas à ça. J’avais pas vraiment envie d’y goûter, par contre, parfois je me servais dans la marijuana et autres herbes. J’avais enchainé pas mal de conneries à l’époque. Conduite en état d’ivresse, tapage nocturne et autres joyeusetés.
Et puis quand avec Maxime c’était devenu vraiment sérieux, on a fait une connerie à deux. On est allés braquer une bijouterie pour s’offrir quelque chose l’un l’autre. On a finit en cellule de dégrisement, on a rendu les bijoux et on a payé cher. Heureusement qu’on avait rien d’officiel et de bien grave sur notre casier judiciaire. Et heureusement qu’on était pas très conscient de nos actes… Ekaitz virait au rouge lorsqu’il me voyait. Il n’aimait pas comment j’évoluais. « Je te rappelle que c’est ta faute si j’évolue ainsi. » Ce qui n’était pas faux et il en était conscient également. Malgré tout, cette année là, j’avais eu mon bac. Je ne savais pourtant pas ce que je voulais faire plus tard, mais j’avais décidé d’étudier en photographie parce que ça m’intéressait pas mal à l’époque et aujourd’hui encore (bien entendu).
C’était le calme complet dans ma vie jusqu'à mes vingt ans. L’année de mes vingt ans à été très mouvementé. Je commence dans l’ordre chronologique des choses. Notre première grosse dispute avec Maxime. J’avais l’impression de ne plus être attaché à lui comme auparavant, j’avais l’impression de ne plus être heureuse avec lui. J’ai pété les plombs. Ça avait beau être un bad boy comme je les aimais, il me tapait sur le système à toujours trop vouloir bien faire. J’avais besoin de changement. Mais je l’aimais au fond. Et j’avais envie qu’il me prouve qu’il tenait vraiment à moi. J’avais besoin de folies. Le soir de notre dispute, j’avais décidé de faire un tour à la plage. Il y avait des vagues, beaucoup de vagues et je me suis offerte à elles sans réfléchir. J’avais laissé l’océan faire ce qu’il voulait de moi. Et c’est Ekaitz qui m’a retrouvé allongé au bord de la plage quelques heures plus tard. « Ça va ?! Tu te sens bien ? On te cherche partout depuis deux heures. Qu’est ce que t’as foutu merde? Je flippais grave! » Il m’avait prise dans ses bras. Mais c’était pas lui qui aurait dû me trouver, lui c’était mon frère et je le savais qu’il m’aimait. « Je voulais que Maxime me retrouve et qu’il me prouve qu’il m’aime et qu'il me montre qu'il était inquiet pour moi.. » « Faut que t’arrêtes. Regardes comme tu t’es écorché de partout ! » « Ekaitz, je suis sérieuse, on s’est pris la tête. J’ai l’impression qu’il ne m’aime plus comme avant. Je m’ennuie avec lui. Et je voulais lui faire du mal comme il m’en a fait ce soir. » Mon frère ne pouvait pas faire grand-chose, il m’a prit dans ses bras et m’a serré très fort, c’est tout. Avec Maxime on s’est parlé. Il m’a dit qu’il allait changer alors je l’ai cru. Et après notre première dispute a suivit une demande assez particulière… Maxime m’avait demandé en mariage… Et comme tout allait mieux dans notre couple, j’ai accepté, heureuse. Mais j’aurais peut-être pas dû. Parce que j’avais beau être plus ou moins heureuse, je commençais à m’ennuyer dans cette situation. J’avais de plus en plus envie de quitter la France et j’en avais assez de bosser pour les deux connards. Et puis un jour, Maxime était de moins en moins présent. Il ne venait plus les soirs. Il venait une fois sur deux les week end et j’avais le droit à des questions récurrentes de la part des patrons… Questions auxquelles je ne savais pas quoi répondre. C’est Ekaitz qui m’a ouvert les yeux. « Tu crois pas qu’il se passe quelque chose Hega ? Je veux dire tu crois pas que c’est la fin ? » Il avait une de ces délicatesse pour aborder les sujets… « Tu sais Ekaitz, Maxime je l’aime. Même si je m’ennuie, mon cœur ne veut pas se résoudre à en finir… » « Suis le un soir. » « Quoi ? Pourquoi ?» « Suis le, c’est tout. » J’avais donc suivis Maxime un soir où il partait de chez moi en prétextant être fatigué et devoir rentrer aider sa mère ou je ne sais quoi. Et le chemin qu’il empruntait n’avait rien à voir avec le chemin qui menait à sa demeure. Je ne connaissais pas l’endroit où il allait. Je n’y étais jamais allée. Et quand j’ai découvert ce que c’était, j’étais au bord de la crise de nerfs. Un bar de striptease. Merveilleux. Ni une ni deux, je suis rentrée chez moi. La seule question que j’avais en tête, c’était « pourquoi ?! » Je lui en voulais mortellement. Il me prenait pour une conne.. Ekaitz m’a vu arriver comme une furie et je me suis écroulée dans ses bras lorsqu’il m’a demandé si j’avais compris de quoi il voulait parler. « T’as raison, je vais me délivrer et mon cœur sera forcé de me suivre. » Le lendemain lorsque Maxime a sonné à la porte, c’est mon frère qui a ouvert et il a suivit mes instructions. « Elle veut pas te voir. » « Et pourquoi donc ? » ]« Parce qu’elle m’a dit de ne pas te laisser entrer ? J’en conclus donc qu’elle ne veut pas te voir. Dégages. » « Et qu’est ce que je lui ai fait ? » « Tu dégages, c’est tout. »
Mais j’ai fini par discuter avec Maxime, face à face. « Je t’ai vu rentrer dans un bar à putes. Ne nie pas, je t’ai suivi. » « Tu m’as suivis ? Tu me fais plus confiance ? » « Faut croire que j’ai eu raison de te suivre, sinon je serais encore là à te prendre pour l’homme parfait. » « Ecoutes, c’est pas ce que tu crois… » « Oui c’est ça, tu vas pas me dire que t'es allée là bas pour jouer au cluedo avec ces meufs? Écoute, tu sais quoi ? La ferme, ne reviens plus me parler. Tu m’as déjà causé assez de soucis comme ça. Dégages, je veux plus entendre parler de toi, c’est fini. Je t’aime plus, tu ne m’aimes plus. Retournes avec tes putes et oublis moi. » « Je t’aime encore. » « Dégages de là. » Il est partit. Mais il m’a encore écrit les semaines qui ont suivis.
Un mois plus tard, « l’équipe » n’a plus eu de nouvelles des deux patrons. Des rumeurs ont courus comme quoi ils s’étaient fait prendre en train de distribuer des substances suspectes. Ça aurait pu être nous. Mais les flics ont réussit à remonter jusqu’au leader. On était tous libre. Et plus rien ne permettait à Maxime de me revoir.
Mais Ekaitz me cachait quelque chose. Je le remarquais lorsque je rentrais dans sa chambre. Il regardait partout. « Bon Ekaitz, qu’est ce qui se passe encore ?! » « Rien, rien je t’assure. » « Arrête de me mentir, tu vas pas me cacher quelque chose à ton tour. » « Je euh… bon.. j’ai volé de la coke et de l’herbe aux patrons avant qu’ils se fassent arrêter. Je j’dois les revendre. » « Putain mais non, c’est fini ça Ekaitz ! Stop ! tu me balances ça aux chiottes, à la mer ou je sais pas, mais garde pas ça ici, s’en ai trop. » « Non, je vais les revendre pour me faire du blé encore. » « Mais on s’est déjà fais un max de thunes, c’est fini maintenant. On est libre, t’étais pas heureux d’arrêter ça toi ? » « Si mais, je suis là dedans depuis trop longtemps maintenant pour pouvoir en gaspiller en sachant combien je pourrais gagner. » « Ouais, débrouilles toi, je t’aide pas. »
J’ai bien eu raison de ne pas avoir envie de l’aider, il ne m’a pas écouté et il aurait certainement dû. Un mois plus tard, il s’est fait prendre. Ça me rendait malade. J’aurais dû vraiment l’en empêcher, mais je ne pouvais plus rien faire maintenant. Avant qu’il parte en taule, il m’a dit qu’il reviendrait vite et qu’on partirait de la France. « Je pars déjà Ekaitz, j’vais à San Fransisco, c’est décidé. Je t’aime frérot. Reviens vite près de moi. »
Bonjour tout le monde, je m’appelle Hegalekine-Muse et j’ai un passé de merde.
1ER ÉTAGE« GOOD MORNING AND, IN CASE I DON'T SEE YA, GOOD AFTERNOON, GOOD EVENING, AND GOOD NIGHT ! »
que fais-tu à san francisco ? j’avais envie de quitter la France et de m’ouvrir à de nouveaux horizons... ton appartement de rêve, il est comment ? spacieux, très grand, fonctionnel et moderne. Avec une terrasse et vue sur la ville, bien entendu. et ton/ta voisin(e) de rêve ? alors moi j’ai le choix. Et plus je ne suis pas difficile. J’ai beau être relativement solitaire, je ne suis pas contre pouvoir me rincer l’œil de temps en temps. Déjà, ça serait cool si mes voisins pourraient arrêter de râler lorsque je joue du piano à trois heures du matin… Passons, si c’est un homme il peut être blond ou brun ou roux en fait, je m’en fous de la couleur de cheveux, mais j’aimerai bien qu’il ait un air de Bad Boy rockeur bien foutu. Si c’est une nana il faut qu’elle ait de bons attribues, intéressante et mignonne. quel métier exerce-tu ? j’étudie en photographie. Sinon , je bosse dans un petit bar les soirs. Et au pire des cas, j’ai toujours l’argent de mes parents. ton plus beau souvenir ? la première fois que je suis tombée amoureuse. On est tellement niais à ce moment là qu’on fait des trucs de dingue pour se faire remarquer par l’heureux élu. Même si ça à mal tourné, ça reste un de mes meilleurs souvenirs. t'as des secrets où tu es un plutôt un livre ouvert ? j’ai un livre de secret que je n’ouvre que très rarement. on a tous un rêve, le tien c'est ... c’était de quitter la France, aujourd’hui c’est arrivé. Non, plus sérieusement, j’aimerai bien vivre sans avoir constamment peur. Et j'aimerai bien réaliser mes fantasmes les plus fous. groupe désiré ? THE TED MOSBY. avatar Béatrice Martin.
2ÈME ÉTAGE« I WANT TO BE AN EXPLORER, LIKE THE GREAT MAGELLAN. »
Spoiler:
PSEUDO&PRÉNOM cute agony ÂGE seize ans dans quelques semaines PAYS&RÉGION lorraine AVIS SUR LE FORUM beau, beau *-* QUELQUE CHOSE À AJOUTER merci Haines et désolée pour le pâté, j'ai pourtant tenté de faire court.. MDP DU RÉGLEMENT mmh, j'crois qu'il n'y en a pas. Ou alors, j'ai vraiment besoin de lunettes. (a)
bann (c) jüw.
Dernière édition par Hegalekine-Muse Da Silva le Lun 20 Juin - 21:00, édité 12 fois
Invité Invité
Sujet: Re: Hegalekine | f,kfgokvgfvjn, voilà (a). Dim 19 Juin - 17:42
Bienvenue ♥ Je trouve ton avatar trop jolie ce n'est pas la chanteuse de coeur de pirate par hasard ?
Invité Invité
Sujet: Re: Hegalekine | f,kfgokvgfvjn, voilà (a). Dim 19 Juin - 17:48
Merciii *-* et merci puissance 25418681 parce que l'avatar est de moi ! Oui, c'est la chanteuse de cœur de pirate, Béatrice Martin !
Invité Invité
Sujet: Re: Hegalekine | f,kfgokvgfvjn, voilà (a). Dim 19 Juin - 17:56
HAAAAAAAN ** enfin te voilà <3 BIENVENUUUUUUUUUUUE
Lilly C. Campbell
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Sujet: Re: Hegalekine | f,kfgokvgfvjn, voilà (a). Dim 19 Juin - 18:16
Bienvenue *0*
Invité Invité
Sujet: Re: Hegalekine | f,kfgokvgfvjn, voilà (a). Dim 19 Juin - 19:24
Ouiiii je suis làààààààààààààààààà.
Merci à vous deux
Alexis Tate-Appleton
LEXIE ⌁ how to save a life
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Sujet: Re: Hegalekine | f,kfgokvgfvjn, voilà (a). Dim 19 Juin - 19:39
Bienvenue parmi nous
Invité Invité
Sujet: Re: Hegalekine | f,kfgokvgfvjn, voilà (a). Dim 19 Juin - 20:13
Merciiiiiiiii (vos smileys pètent le feu de dieu )
Levis T. Hooper
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Sujet: Re: Hegalekine | f,kfgokvgfvjn, voilà (a). Dim 19 Juin - 23:38
Lula ?
Bienvenue <3
Invité Invité
Sujet: Re: Hegalekine | f,kfgokvgfvjn, voilà (a). Dim 19 Juin - 23:47
BÉATRICE MARTIN! BORDEL! JE T'AIME DÉJÀ! en plus tu te pointes alors que j'écoutes tergiverse de peter peter ft cdp! :O c'est notre destin chère! ayons un lien! épouse moi!
Zane > ASH *-* :meurt: hanwi, là, c'est le destin (en plus, le truc qui est encore plus marrant c'est que j'étais intéressé par le scénario de Priam qui a un lien avec toi aussi sauf que j'avais déjà écris un bout de mon histoire pour Hegalekine ) Doooonc, j'accepte un lien avec toi, à condition qu'il déchire tout !
Adonìs > merciiiii Luke *-*
Zane J. Stikler
⚡ NOUVEAU RESIDENT.
ϟ PAPERS : 195 ϟ LIVE HERE SINCE : 29/05/2011 ϟ LOOK LIKE : Ash Stymest ϟ CREDITS : Kazumi ϟ COOL JOB : Danseur (nue)/ barmaid/ musicien d'ambiance
Zane > ASH *-* :meurt: hanwi, là, c'est le destin (en plus, le truc qui est encore plus marrant c'est que j'étais intéressé par le scénario de Priam qui a un lien avec toi aussi sauf que j'avais déjà écris un bout de mon histoire pour Hegalekine ) Doooonc, j'accepte un lien avec toi, à condition qu'il déchire tout !
bien entendu mes liens ils déchirent tous ma très chère
Levis T. Hooper
⚡ NOUVEAU RESIDENT.
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j'espère bien Zane! ehm, juste Lula (Masha Ivanov) Mais sinon merciii, tu m'as trop manqué Bardaaaaaa "Caca" (j'espère que tu te souviens de moi et que tu confonds pas )
sinon, j'ai presque fini mon histoiiiiiiiire.
Levis T. Hooper
⚡ NOUVEAU RESIDENT.
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Je suis rassurée alors. je voudrais un lien quand je serais validée alors avec TedJed ou Levis
Levis T. Hooper
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Sujet: Re: Hegalekine | f,kfgokvgfvjn, voilà (a). Ven 24 Juin - 22:57
j'avais déjà lu ta fiche hier, mais je devais faire autre chose en même temps alors, je suis désolée pour le retard je te valide en te souhaitant un bon jeu parmi nous n'oublie pas de recenser ton avatar s'il te plait (:
Accueil 
PAYS&RÉGION lorraine 
AVIS SUR LE FORUM beau, beau *-* QUELQUE CHOSE À AJOUTER merci Haines 
et désolée pour le pâté, j'ai pourtant tenté de faire court.. 
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Ravie de te voir ici <333
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