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 THE BOY IS MINE ⚡ andreas.

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MessageSujet: THE BOY IS MINE ⚡ andreas.   THE BOY  IS MINE ⚡ andreas. EmptyLun 16 Mai - 20:46

floatleft css WE CAN HATE EACH OTHER BUT WE BOTH LOVE THE SAME THING
« Joe, un chocolat viennois ? » me demande-t-il en souriant, ravi de montrer qu’il connaît mes habitudes alimentaires. « Oui merci. » je réponds en souriant naïvement alors qu’il m’a fallu dix bonnes secondes pour me reconcentrer alors qu’il m’a adressé la parole. C’était l’effet Jake Emerson-Listings. Cruellement dévastateur, il vous fait perdre le fil de vos pensées, vous fait oublier l’apprentissage de la langue anglaise et vous pousse à de drôles de bégaiements comme « Ahg Floc adou » avec un sourire niais. Enfin, c’était du moins les symptômes que je pouvais observer chez toutes les stagiaires du magazine. Moi, je n’en étais pas à ce point là. Il ne m’intimide pas et j’arrive à tenir des discussions franchement passionnantes avec lui et c’est pour cela que je dois sûrement être la personne la plus à craindre. J’évoque cela parce que je sens le regard pesant de ma supérieure Andréas Emerson-Listings sur moi alors que Jake, son mari- soit dit en passant- lui propose également de lui ramener quelque chose. Comme si elle voulait dire : « Il est à moi chérie. Reprends ton chocolat, il n’a pas à connaître tes habitudes d’ailleurs, ni à t’appeler Joe. » Mais ça c’est clairement moi qui l’imagine sortir de sa bouche mais je sui sûre qu’au fond, on partage les mêmes pensées elle et moi. Elle répond quelque chose que je ne comprends pas, les yeux toujours braqués sur moi, si je n’étais pas sûre qu’elle me déteste plus que tout au monde, je dirais sûrement qu’elle en pince pour moi mais bien sûr elle doit juste rêver d’être en train de m’arracher la tête du corps pour la pendre au dessus de son bureau. Je le vois à son sourire de délectation qui m’évalue de la tête aux pieds comme pour trouver ce qui pourrait plaire chez moi. Apparemment rien ( THE BOY  IS MINE ⚡ andreas. 1881463262 ). Un silence se fait alors que je fais semblant de ranger quelques dossiers qui ne sont même pas à moi et Jake finit par revenir, sous pesant la tension palpable dans la pièce. Il doit immédiatement sentir l’alerte car il prépare soigneusement sa sortie. Il préfère sûrement éviter l’orage qui ne va pas tarder à éclater après ce calme inquiétant. Il embrasse sa femme avant de me gratifier d’un sourire et d’un « bye Joe, t’a fais un super boulot aujourd’hui » et quitte la salle en déposant nos tasses aussi vite qu’il était arrivé et avant même que j’ai pu répliqué quoique ce soit. Je le suis du regard pendant quelques minutes jusqu’à ce que je tombe nez à nez avec l’expression que le visage de sa femme fait en ce moment-même et j’ai le réflexe intelligent de tourner la tête. Réflexe animal, se préserver, et là Andreas me fait penser à une lionne prête à me déchiqueter à la première réflexion. Je ne comprends pas d’où peut venir toute cette haine ? C’est vrai, je matte clairement son mari devant elle mais ce n’est quand même pas comme si j’étais la seule, nan ? Je veux dire, j’entends parfois des employées en parler sous son nez et Jake travaille avec des centaines de jolies filles qui posent pour lui à moitié nue alors pourquoi moi, je paye les pots cassés ? Je prends mon verre d’une main et mon appareil de l’autre pour regagner le studio de Jake qui se trouve en sous sol quand je remarque qu’Andreas me suit. Je me retourne pour lui faire fasse et demande de but en blanc : « un problème ? ». Je veux dire, on se déteste et on le sait très bien alors autant être franc non ?
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Owen-Phillip Gallagher
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MessageSujet: Re: THE BOY IS MINE ⚡ andreas.   THE BOY  IS MINE ⚡ andreas. EmptyLun 16 Mai - 22:33

Et l'après midi suivait son court, doucement, comme avait commencé dans ce centre commercial bondé. Andreas, lasse, posait ses yeux céruléens sur la ville en mouvement, suivant du regard les voyages empressés des vies qui la traversaient de long en large et ne pouvant s'empêcher de la comparer avec une fourmilière, grouillante, bruyante, indifférente. Oui, la ville était une fourmilière, il n'y avait aucun doute là dessus, et ces petits insectes dépourvus d'antennes - appelés plus couramment humains - elle n'avait pas l'impression d'en faire partie. Comme un enfant prématuré qu'on aurait arraché du ventre de sa mère trop tôt, elle se sentait différente, un organe greffé vulgairement à l'ensemble poumons, cœur, estomac, système nerveux, une greffe souvent rejetée, incompatible. Ses mœurs étaient différentes du commun des mortels. Oui, Andy était une déesse, sublime, dangereuse, tranchante, elle se sentait légère, elle avait des ailes, quiconque l'eut vu en cet instant aurait vu de magnifiques plumes blanches accrochées gracieusement à son dos. Et maintenant, elle n'avait plus qu'à sauter dans le vide et s'envoler en suivant les courants ascendants, oui, elle prit son élan et s'élança dans le néant ... Pour se réveiller . « Putain . » grommela t-elle en se redressant brusquement. La jeune femme, pour la troisième fois de la journée, avait cédé à la fatigue et s'était assoupie quelques secondes. Heureusement, Jake et Jolene semblaient si absorbés dans leur conversation qu'ils n'avaient pas remarqué qu'elle manquait à l'appel. Enfin, 'heureusement', c'est une façon de parler. Son juron, pourtant, eut le don d'attirer leur attention et Jake leva un sourcil interrogateur dans sa direction « Un problème, ma chérie ? » . Elle répondit d'un sourire resplendissant « Oh, rien, je viens de me rappeler que j'ai oublié de réserver nos billets pour notre voyage à Paris . » . Il haussa les épaules, peu concerné, et il sourit, inconscient « Ne t'inquiètes pas pour ça, Jolene s'en est chargée, elle a réservé trois aller-retours en première classe et deux chambres au Westin Paris. Elle fait vraiment un boulot formidable, tu ne trouves pas ? ». Andreas faillit s'étouffer avec son verre de coca qu'elle avait porté à ses lèvres, et elle aurait cru jurer voir une expression de franche jubilation sur les traits charmants de Jolene. « Joe, un chocolat viennois ? » s' enquit -il, charmeur. La stagiaire acquiesça, ravie, et pendant quelques secondes la demoiselle délaissée aurait souhaité que Jake soit laid, qu'il aie une quelconque imperfection sur le visage qui le rende repoussant, alors il n'aurait été qu'à elle. Mais elle se reprit. Son mari était bien plus qu'un corps de rêve. Il avait un talent et un esprit d'abysses mystérieuses et insondables, il était drôle, charismatique et torturé, c'était un homme fascinant. Même recouvert de pustules, elle aurait été obligée de le partager. À cette pensée, son cœur en prit un sacré coup. Il était encore à elle, pour l'instant, mais combien de temps cela durerait-il ? Attentionné, il la sortit de sa triste méditation en demandant à son tour si elle voulait quelque chose . Elle se surprit à vouloir répondre « Je ne te veux que toi, mais alors que tu es si proche de moi, tu ne peux pas t'empêcher de t'éloigner . » . Sauf qu'on ne dit pas cela dans une conversation normale, sauf si on se prend pour Gandhi. Elle réfléchit et jeta un regard gourmand aux glaces « Une ice cream, s'il te plaît . Avec beaucoup de chocolat, des noisettes, des M&M's, de la chantilly ... » il compléta de lui même, gentiment moqueur « Et de la pistache ? ». Bien entendu, quand on s'imagine une directrice d'un journal portant sur la mode, on est loin de se représenter une Andreas en train de dévorer voluptueusement la crème glacée en s'en foutant partout sur le visage, mais voilà, elle ne se privait jamais de ce qui était bon. « Merci monsieur ! » rit elle avant de lancer un coup d'œil revolver à Jolene. Toi ma petite, tu ne payes rien pour attendre, un jour tu verras, je te crucifierais à mon bureau, puis je t'arracherais les tripes et je les pendrais à mon plafonnier pour faire des décorations à Noël. Cette idée même la faisait exulter de satisfaction. Ce que Joe avait deviné face à son sourire carnassier, puisqu'elle lui lançait malgré elle un regard craintif que sa patronne affronta, sûre d'elle. Dans la jungle tu n'aurais pas fais long feu ma vieille ... ricana t-elle, intérieurement. Bon, honnêtement, elle n'arrivait pas à détester la petite brune - ce qui était d'autant plus énervant - parce qu'en un sens, elles se ressemblaient trop. Pourquoi ? Parce que, 1 - elles aimaient la mode, 2 - elles avaient le même style d'hommes (la preuve), 3 - elles étaient entêtées au possible et 4 - si Jolene n'avait pas pris un chocolat viennois, Andy n'aurait pas laissé le ridicule orgueil féminin l'empêcher de se délecter de la délicieuse boisson chaude. Jake revint avec les commandes . Les hommes ont un sixième sens pour sentir planer une menace, même invisible, et il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour jeter un regard à sa femme, puis son employée, puis sa femme, puis son employée, puis la porte. Il se pencha, l'embrassa, fit un signe à la photographe et s'enfuit partit avec toute la dignité qui reste à quelqu'un qui tourne le dos au danger Arrow . Jolene le suivit des yeux, en insistant si fortement sur le postérieur de l'artiste qu'Andreas envisagea quelques secondes la possibilité qu'elle se tourne vers elle pour sortir un blague à deux balles. Pourtant, quand elle se fit surprendre, cette dernière détourna la tête . Un silence s'ensuivit, le genre de silence gêné que personne n'ose rompre parce qu'on sait qu'il va briser la glace et dévoiler les comédons que l'éclairage cachait jusqu'alors et qui ne demandent qu'à exploser (j'avais envie de le sortir je sais pas pourquoi THE BOY  IS MINE ⚡ andreas. 1881463262). Certes, Jolene n'était pas la plus jolie, ni la pire - elle avait déjà surprit deux stagiaires essayer de le prendre en photo à moitié nu dans les vestiaires. Elle ne le draguait pas - enfin si, mais avec finesse et délicatesse - et elle ne manquait de politesse à personne. Jamais un geste déplacé, jamais un travail médiocrement exécuté, elle était une employée parfaite. Mais Andreas observait, impuissante, Jake tomber sous le charme de la jeune photographe. Bon, pour le moment il ne s'agissait que d'une amitié complice ... Mais si cela commençait pas cela et que cela se finissait là où les affinités les plus fortes communient ? À savoir, au lit Arrow . En bref, elle profitait actuellement de son statut qui lui offrait un avantage non négligeable : elle était sa femme, et jusqu'à preuve du contraire elle était l'unique qui occupait sa vie . Finalement, Jolene demanda froidement « un problème ? » . Quel meilleur moyen que de faire culpabiliser une rivale ? En se comportant avec une gentillesse toute exquise, et Andy excellait à l'hypocrite comédie « Aucun, je ne sais pas toi mais j'étais en train de me dire que la tenue de Jake serait parfaite pour la page qu'Agnes nous a préparé sur l'évolution de la mode masculine, c'était ce à quoi tu pensais n'est-ce pas ? » . Elle tapota la table en bois de ses ongles manucurées avant d'attraper un morceau de glace et de le porter sensuellement à sa bouche, son corps entier criant " c'est ce que je suis, c'est ce pour quoi jake a succombé, n'essaye pas de me surpasser " . Puis, elle sourit et dit avec franchise « Au passage, j'ai adoré les portraits que tu as tiré de ces femmes congolaises, tu as parfaitement su capter l'intensité sauvage de leurs expressions, le grain de leur peau trop large ressort non pas comme une difformité mais plutôt comme la cicatrice vivace de milliers d'années de tradition et leurs colliers d'opales, que je trouvais vulgaires et trop lourds deviennent des bijoux d'eldorado sur leurs cous fins et leurs épaules nerveuses. Je te félicite, tu es vraiment talentueuse. ».
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MessageSujet: Re: THE BOY IS MINE ⚡ andreas.   THE BOY  IS MINE ⚡ andreas. EmptyMar 17 Mai - 20:41

Je déplaçai des piles de dossiers inutilement encore et encore en ne sachant quoi en faire lorsqu’elle finit par me répondre, changeant radicalement d’expression et de ton. Je la vis même s’approcher à mes côtés pour pouvoir observer la démarche de son mari qui traversait l’allée. Elle répondit le plus simplement du monde alors que je la jaugeais sans comprendre : « Aucun, je ne sais pas toi mais j'étais en train de me dire que la tenue de Jake serait parfaite pour la page qu'Agnès nous a préparé sur l'évolution de la mode masculine, c'était ce à quoi tu pensais n'est-ce pas ? » et je peux vous dire que j’eus du mal à reprendre mon expression de départ, j’étais littéralement ébahie, abasourdie ou plus communément sur le cul comme on dit. Était-elle vraiment sérieuse ? Elle repoussait encore le combat une nouvelle fois ? Je m’étais préparée pourtant, je pensais que c’était la bonne. J’avais mis au point mes arguments et les manières de la rembarrer mais non, appartement elle n’était pas prête à évoquer le sujet ou peut-être ne l’avait-elle jamais voulu. Son sourire franc me mit le doute pendant une fraction de secondes alors que Jake entra enfin dans l’ascenseur et qu’elle détourna le regard. J’avais presque envie de lui dire que cet article jamais je n’y avais pensé, que je parlais plutôt de ces regards noirs avec lesquels elle me fusillait à longueur de journée, avec ses tâches qu’elle me refourguait sans arrête, réduisant (comme par hasard) mes heures de boulot avec Jake. Que d’ailleurs cet article je m’en contrefichais. Nan mieux que je n’étais même pas au courant qu’Agnès devait rendre un article à la rédaction. Que je n’étais même pas au courant qu’il y avait une Agnès travaillant à la rédaction du journal. Parce qu’en fait, je ne connaissais pratiquement personne dans cet partie là du bâtiment, je passais la plupart du temps aux côtés de Jake et Jake lui passait la plupart du temps enfermé dans sa chambre noire. Enfin vous voyez un peu le truc ? Mais à la place je répondis seulement, un peu désemparée et sur la défensive : "Oui c'est vrai qu'il conviendrait parfaitement" Jake convient à tout de toute façon mais cela je m'abstins de le dire et elle poursuivit sans ciller : « Au passage, j'ai adoré les portraits que tu as tiré de ces femmes congolaises, tu as parfaitement su capter l'intensité sauvage de leurs expressions, le grain de leur peau trop large ressort non pas comme une difformité mais plutôt comme la cicatrice vivace de milliers d'années de tradition et leurs colliers d'opales, que je trouvais vulgaires et trop lourds deviennent des bijoux d'eldorado sur leurs cous fins et leurs épaules nerveuses. Je te félicite, tu es vraiment talentueuse. ». Et là, je faillis m’étouffer avec mon chocolat viennois, c’est à dire que je sentis le liquide brûlant passer du mauvais côté de la trachée alors que je toussotai assez bruyamment. Finalement, lorsque je retrouvai mon calme, je l’observai souriante et l’air franche et j’en conclu deux choses, Andreas était sûrement sincère mais elle me cachait cette chose et j’étais pratiquement certaine que cette chose nécessitait mon intervention. Méfiante mais néanmoins touchée je répondis simplement : « Merci beaucoup Andreas. Ravie que ça vous aie plu ». Pour une personne qui n’était pas d’une discussion facile et plus particulièrement avec elle, c’était suffisant et puis nous étions loin d’être les meilleures amies du monde, elle me l’avait clairement fait comprendre. Je repris finalement mon appareil et ma tasse et dit en me dirigeant vers la porte qui menait vers le sous-sol : « je vais mettre un peu dans d’ordre en bas, sauf si vous avez besoin de moi ici ? »
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MessageSujet: Re: THE BOY IS MINE ⚡ andreas.   THE BOY  IS MINE ⚡ andreas. EmptyMer 18 Mai - 17:08

À l'air surpris de Jolene, Andy comprit qu'elle s'attendait à tout, sauf à ça. Peut être pensait elle que sa patronne allait se transformer en harpie, toutes griffes dehors, pour lui arracher le cœur et le dévorer encore battant ? Non pas qu'elle n'y avait pas pensé. Ou, sans doute croyait-elle qu'elle était du genre à mettre rapidement les cartes sur la table . Sauf qu'Andy fuyait la bataille, parce que l'attaquer, lui demander des comptes ne seraient que rendre la chose trop réelle, ce qu'elle désirait le moins au monde. Elle et Jake avait toujours eu une relation étrange, même pour un couple marié, ils se disputaient souvent - cela faisait partie intégrante de leur affection - et il n'était pas rare qu'elle finisse en pleurs et qu'il s'enferme dans son atelier. Mais elle aimait aussi cette part de sa vie, cela rythmait ses journées et rendait le quotidien moins monotone, elle savait que chaque mot qui blessait, chaque phrase qui cisaillait leur admirable confiance en soi n'était qu'une preuve d'amour dite maladroitement. Parce qu'ils s'aimaient assez pour être honnête. Oui, malgré tout, elle l'aimait et n'était pas lasse de son mariage. Mais si lui, fatigué de ces interminables conflits, cherchait inconsciemment une relation plus douce ? Sans nul doute, il la trouverait avec Jolene si une telle chose arrivait. Elle jaugea la jeune femme du regard. Serait-elle un bon parti pour Jake ? Peut-être qu'au début... Puis, il se lasserait d'elle. Elle était amusante et légère, certes, mais pas assez torturée pour le satisfaire chaque jour jusqu'à la fin de sa vie. Cette pensée la rasséréna et elle trouva à nouveau le courage de sourire aux remerciements de la photographe. Ce compliment, il venait du cœur, elle ne pouvait nier un certain talent chez la brunette, et si ce talent pouvait lui servir à l'éloigner de Jake, alors elle n'hésiterait pas à s'en servir. La petite était ambitieuse, ça se sentait, et les ambitieux font souvent passer leur métier avant l'amour. Andreas passa une main dans ses longs cheveux, appréciant leur soyeux, puis elle reporta son attention sur Joe. Cette dernière ramassait ses affaires à s'apprêtait à partir « je vais mettre un peu dans d’ordre en bas, sauf si vous avez besoin de moi ici ? ». On dit soit proche de tes amis et encore plus de tes ennemis, songea l'ex mannequin. Et cette phrase, si quelqu'un l'avait dite - elle ne savait pas qui d'ailleurs - il avait certainement raison. Ce qu'il y a de marrant avec ce type de phrase, c'est qu'on peut très facilement imaginer le gars se réveiller en pleine nuit, tripoter son menton et s'écrier brusquement « putain c'est intelligent ça ! je devrais la noter quelque part ! » . Andy retint son interlocutrice d'un geste, après avoir consulté sa montre bracelet et réajusté sa robe un peu trop décolletée à son goût « Non attends Jolene, il y a un évènement au centre commercial, j'ai appelé un taxi pour y aller, tu pourrais venir ? Une autre photographe ne serait pas de trop ! » . Ce n'était pas vraiment une question, et son employée le savait. Toute proposition de la patronne se transformait en ordre dans sa bouche. Elle se leva et attrapa son sac, un Chanel 2.55 noir, modèle qu'elle appréciait particulièrement pour son design simpliste et agréable. Déjà, son alarme sonnait . Elle devrait déjà être en route pour la grande surface, pourtant Dieu qu'elle détestait cet endroit, si pleins de plouc qu'on croirait manquer d'oxygène. Heureusement que ce n'était pas elle qui faisait les courses pour manger. « Nous sommes en retard, dépêches toi j'espère que tu as tes affaires sur toi. » elle lui jeta un regard avant de déclarer « Par contre, ta tenue, ce n'est vraiment pas ça . Suis-moi » elle alla dans son bureau chercher la traditionnelle petite robe chanel qu'elle gardait en cas d'urgence, et assurément c'en était une . De toutes les façons, elle en avait encore quatre autres suspendues dans son placard. Tendant le cintre à Jolene, elle la pressa « Allez, va te changer tu nous ralentis. » .
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MessageSujet: Re: THE BOY IS MINE ⚡ andreas.   THE BOY  IS MINE ⚡ andreas. EmptyJeu 19 Mai - 19:16

La politesse. On connaît tous, très bien. On fait de son mieux pour s’y prêter pour préserver les apparences. Elle intervient lorsque cette charmante voisine vous propose un verre alors que vous venez déposer le Coli que le facteur a par mégarde déposé devant votre porte et qu’alors que vous auriez donné tout votre soul pour ce verre, vous vous voyez contrainte de dire non par politesse. Cette saloperie vous pouvez aussi la rencontrer dans le bus, lorsque votre seule envie est de vous asseoir pour regarder le paysage qui vous mène chez vous mais que cette adorable vieille dame se place devant vous pour vous montrer qu’elle est plus nécessiteuse et qu’il va falloir faire vos adieux à cet emplacement. Et bien, la politesse est un inconvénient majeur dans ma vie. La fille qui refuse les verres, c’est moi, la fille qui se fait prendre sa place c’est moi. Et la elle frappe de nouveau. Parce que pour être franche, lorsque je proposais à Andréas de rester si jamais elle avait besoin de moi, ce n’était pas de gaieté de cœur. Ma phrase retranscrite sans passage par la case « réfléchis trois fois avant de parler aurait plutôt donnée : « je rentre chez moi maintenant je suis crevée et franchement, je déteste vos nouvelles chaussures » mais cela, je pouvais m’en abstenir. Surtout les chaussures d’ailleurs. Et je l’aurais dis, du moins la première partie si je n’avais pas été entièrement sûre qu’il n’était pas nécessaire puisqu’Andreas ne me retiendrait jamais plus longtemps auprès d’elle. Sauf que là ; je m’étais grandement trompée, en fait je m’étais carrément plantée, hautement handicapée ! Mes orbites firent un tour complet avant de s’arrêter, incrédules sur la bouche de ma patronne. Elle me proposait de l’accompagner à une première, non mieux elle m’obligeait à l’accompagner, sans vraiment le formuler. Je le devinais parce que j’avais commencé à comprendre Andreas, elle ne disait jamais vraiment les choses, elle était une énigme à elle toute seule et à certain moments, on pouvait prétendre la déchiffrer comme en ce moment alors qu’elle le formulait sous forme de question mais que son empressement et son regard me faisaient clairement comprendre que j’avais intérêt à me dépêcher si je ne voulais pas être renvoyée dans la soirée. Je la vis prendre son sac alors que je me préparais mentalement à être renvoyée quand elle me fourra une robe dans les mains et me poussa dans le bureau de Jake. Et c’est comme ça que je me retrouvais en sous-vêtements dans le bureau de mon patron, envoyée par sa femme elle-même ! La situation était assez comique sauf que le rire était coincé dans ma gorge. L’excitation et le stresse prenaient le relais. Bien sûr, j’étais fatiguée et je n’avais pas envie le moins du monde de passer la soirée à côté d’Andy – c’est en général ce que font tous les employés qui accompagnent la directrice d’un journal, rester à ses côtés et la divertir, l’aider et assurer sur les terrains où elle n’y connaissait pas grand chose – mais assister à un tel événement était quelque chose qui me rendait agréablement surprise. J’avais tellement espéré que Jake m’y fasse entrer à ses côtés mais il répétait sans cesse que c’était le type de cérémonies que j’allais détester. Ainsi pour une fois, je préférais être aux côtés de sa femme. J’enfilais la robe et trébuchai sur la poubelle par mégarde quand je vis la poignée de la porte bouger. Andreas apparût pressée dans l’encadrement, me faisant signe de sortir – je comprenais que l’idée de m’imaginer en sous-vêtements dans le bureau de son mari devait un peu plus la déranger finalement – je redescendis ma robe qui me saillait parfaitement et que je trouvais à mon goût et remarquai que sa propriétaire avait déjà quitté le bureau « Andreas ! » je criai en gagnant le hall où elle m’attendait, en soufflant d’exaspération alors que j’étais déjà épuisée. Le rôle de femme fatale, directrice de magazine lui allait beaucoup mieux qu’à moi. Je poussais un soupir de soulagement devant le regard moqueur de cette dernière alors que j’apercevais le taxi qui allait nous emmener au centre commercial. Je m’installai au fond, elle à mes côtés et c’est ainsi que la voiture démarra alors qu’elle glissait au chauffeur l’adresse. Je choisis ce moment pour m’exprimer : « bon alors quel est mon rôle ? Et puis c’est comment là-bas, y a des choses à savoir ? Y aura des gens importants ? »
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MessageSujet: Re: THE BOY IS MINE ⚡ andreas.   THE BOY  IS MINE ⚡ andreas. EmptyMar 24 Mai - 23:01

Jolene s'était installée à ses côtés sur la confortable banquette du taxi, ravissante dans la robe qui épousait délicatement ses formes. Elle avait couru, et ses cheveux étaient retombés légèrement ébouriffés sur ses épaules à peine couvertes de l'étoffe soyeuse. Belle dans la simplicité, c'était donné à peu de personnes. La jeune photographe n'avait pas besoin de maquillage pour être charmante. Elle l'était naturellement. Ça devait être agréable de se lever le matin, de se regarder dans la glace en souriant, exempte de tous les complexes féminins, d'être heureuse sans penser perpétuellement qu'on est trop ci, trop ça, pas assez ci, ou ça. Des mèches rebelles caressaient la courbe de son cou gracile, ses yeux alertes et malicieux et sa bouche savamment dessinée, comme par souci de perfection, oui, n'importe quelle fille sur cette terre aurait toutes les raisons du monde de jalouser son physique. Andreas, perdue dans sa contemplation - qu'elle poursuivait sans discrétion aucune - laissa couler les secondes, jusqu'à ce que la jeune fille demande, curieuse « bon alors quel est mon rôle ? Et puis c’est comment là-bas, y a des choses à savoir ? Y aura des gens importants ? » . Des gens importants ? Un tas. Des choses à savoir ? Tout plein. Est-ce qu'elles auraient le temps de tout aborder ? Certainement pas. Mais il n'était jamais trop tard. Andy sourit et commença « C'est une conférence pour le dernier parfum Dior, Miss Dior chérie . » elle réfléchit quelques instants « Bien entendu, ce sera en la présence de Christian, il aura aussi Kit Willow, Armani, Nicole Formichetti, Vivienne Westwood.... Mais bien entendu, tu n'es pas intéressée par ces designers, si ? ». Elle haussa les épaules et reporta son attention sur le paysage urbain qui défilait sous ses yeux . « Pour ce qui est des photographes présents, je n'en aie pas la moindre idée, je ne suis pas branchée photographie, mais je pense que tu n'auras aucun mal à les reconnaître, c'est toi la spécialiste. » Ses doigts fins tambourinaient sur la portière de la chevrolet au rythme de la chanson que crachotaient la radio. Elle soupira alors que l'ennui s'emparait d'elle. Elle s'enquit « Dans combien de temps arriverons nous ? » et le taxi driver répondit d'une voix traînante - et proprement insupportable - « Une dizaine de minutes madame. C'est bouché dans le coin, tout le monde rentre du travail. ». Dix minutes ? Elles seraient pile à l'heure. Attrapant son sac qu'elle avait posé à ses pieds, elle en tira sa trousse de maquillage pour se remettre une touche de mascara et de gloss. Puis elle se redressa pour étirer ses muscles endoloris par une dure journée de travail. Enfin, elle se tourna vers Jolene qui attendait patiemment qu'elle lui réponde « Quant à ton rôle ? C'est simple, premièrement tu photographieras un maximum de célébrités. Ensuite, tu discuteras avec elles - même si ce sont les personnes les plus emmerdantes que tu aies jamais rencontré, crois moi c'est souvent le cas - te montrer agréable, charmante, polie et intéressée . C'est bon pour l'image du magazine . ». Elle ajouta avec un petit sourire moqueur « Et pour finir, tu me rejoindras au buffet où on fera ce que les gens normaux font d'ordinaire : manger tout ce qu'ils peuvent, boire de l'alcool jusqu'à plus soif et finir complétement bourrés dans un taxi en partance pour une destination inconnue. ». Elle bailla par avance. À l'image de son mari, elle n'était pas passionnée par ce genre d'évents, mais c'était bon de s'y montrer, il fallait sans arrêt se faire des relations dans le milieu, sinon on coulait à pique. Pas question de se laisser aller à la fainéantise, et dans tous les cas Andy était bien plus satisfaite d'elle même après avoir bossé dur. La brune sursauta, réalisant soudain qu'elle avait oublié l'espace de cinq minutes qu'elle et Jolene étaient censées se détester. Comme si, une fois l'objet de leur conflit loin derrière, elles pouvaient s'étonner à bien s'entendre. Gênée, Andreas se racla la gorge et reporta son attention sur le pont de San Francisco qu'elle voyait .

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MessageSujet: Re: THE BOY IS MINE ⚡ andreas.   THE BOY  IS MINE ⚡ andreas. EmptyMer 25 Mai - 19:20

J’étais si excitée que je n’arrivais pas à tenir en place. Je bougeai dans tous les sens, je me retournai et me retournai, le regard rivé sur la vitre, sur ma tenue, sur Andreas puis de nouveau sur la fenêtre. Il y allait avoir pleins de gens importants, ce qui voulait dire un tremplin important pour ma carrière. Bien sûr, je me fichais complètement de Kit Willow ou Vivienne Westwood et cela, Andreas le savait parfaitement sinon, elle ne m’aurais jamais demandé de venir. Moi, ce que je voulais c’était parler avec des photographes, rencontrer des mannequins pour le magazine qui m’inspireraient. Je voulais parler de moi, de ma passion, de mon engagement et des progrès que j’avais fais ces derniers mois et si je m’y prenais bien, cela pouvait être un grand tremplin pour ma future carrière. J’adorais Jake mais je savais que malgré le fait que j’en apprenais beaucoup à ses côtés et qu’il était un ami en or, il y avait beaucoup plus qui me retenait à lui et cela n’avait rien à voir avec la photographie. C’était sûrement pour cela qu’ Andreas avait pensé à moi et non pas à quelqu’un d’autre. Après tout, des photographes dans la magazine il y en avait plusieurs et certains s’entendaient à merveille avec eux puisqu’ils ne traînaient pas autour de son mari mais c’était moi qui était là en ce moment, dans cette voiture. Elle voulait que je saisisse l’opportunité de m’en aller, de prendre mon envol et par la même occasion de récupérer entièrement son mari, ce que je pouvais comprendre. Sans que je m’en rende compte mes pensées dérivèrent sur Jake et sur ce qu’il pouvait bien penser de tout cela. Lui en avait-elle parler ? Quelque chose me disait que non. Mais je ne préférais pas lui demander. Tout simplement parce que j’avais la sensation que rien que l’évocation de son nom allait plomber toute l’ambiance et donc je me décidai pour une autre question : « Pourquoi moi ? Enfin je veux dire, il y a tellement de photographes plus doués dans le magazine et qui en plus sont déjà venus à ce genre d’endroit. » Je connaissais la réponse mais je voulais l’entendre de sa bouche et quelque chose me disait que sans Jake aux alentours, Andreas était sincère avec moi. Alors c’était l’occasion rêvée. Pourtant, malgré le changement d’atmosphère différent du bureau, j’étais impatiente et le trajet paraissait durer des heures, tout comme pour Andréas apparemment puisqu’elle demanda au taxi avec lassitude si l’arrivée se faisait proche. Je remarquai qu’elle avait sûrement du plonger dans ses pensées puisqu’elle se rappela soudain ma dernière question et évoqua mon rôle : « Quant à ton rôle ? C'est simple, premièrement tu photographieras un maximum de célébrités. Ensuite, tu discuteras avec elles - même si ce sont les personnes les plus emmerdantes que tu aies jamais rencontré, crois moi c'est souvent le cas - te montrer agréable, charmante, polie et intéressée . C'est bon pour l'image du magazine . » J’acquiesçai à chaque rôle que l’on m’attribuait et finis par dire : « Je sais faire. » en souriant. Photographier, il ne fallait pas me le demander deux fois, et me montrer polie ou intéressée, je le faisais souvent s’en m’en rendre compte. Sûrement parce que la photo me permettait de voir tous les aspects d’une personne sous un nouveau jour. Néanmoins Andreas continua sans lyncher tout en baillant : « Et pour finir, tu me rejoindras au buffet où on fera ce que les gens normaux font d'ordinaire : manger tout ce qu'ils peuvent, boire de l'alcool jusqu'à plus soif et finir complètement bourrés dans un taxi en partance pour une destination inconnue. » Je souriais à l’idée de la soirée apparemment excitante que j’allais passer. Boire avec Andreas, ça promettait, c’était sûr. J’hochais la tête en souriant une nouvelle fois : « je sais faire aussi. » alors que je me surprenais à apprécier la compagnie de ma patronne. Elle sentit également la gêne puisqu’elle se racla la gorge et lorsque je m’apprêtais à répliquer, le portier m’ouvrit et je dus descendre. A partir de ce moment, ce fût le marathon et j’eus du mal à ne pas perdre des yeux Andreas, nous n’étions pas encore dans le bâtiment et elle serrait déjà un maximum de noms, me présentant telle u telle personne, me chuchotant des indications à l’oreille. Finalement, nous entrâmes dans la bâtiment et je pris sans l’ombre d’une hésitation, la coupe de champagne que l’on me proposait et la but d’une traite sous le regard amusé d’Andreas.
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Owen-Phillip Gallagher
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MessageSujet: Re: THE BOY IS MINE ⚡ andreas.   THE BOY  IS MINE ⚡ andreas. EmptySam 28 Mai - 2:01

« Pourquoi moi ? Enfin je veux dire, il y a tellement de photographes plus doués dans le magazine et qui en plus sont déjà venus à ce genre d’endroit. » pourquoi elle et pas une autre ? Bonne question. Pour ne pas lui donner une autre raison de se plaindre d'elle auprès de Jake ? Parce qu'elle avait du talent, et qu'elle avait mérité cette place à ces côtés ce soir ? Andreas se contenta de répondre avec simplicité « Parce que tu as le droit à ta chance. Comme tout le monde. ». C'était vrai. Des rivalités vieilles comme le monde ne pouvaient pénaliser quelqu'un qui avait la possibilité d'y arriver. La jeune femme ne voulait pas se retrouver en une vieille mégère jalouse et acariâtre qui snobe la stagiaire de son mari sous prétexte qu'elle a des affinités avec lui. Jalouse, certes, elle l'était. Mais pas injuste. Elle n'était pas malhonnête non plus, et, de sa période de stagiaire, elle avait bien plus à se reprocher que Jolene sur le reste de sa vie. Elle n'avait pas hésité à supprimer des rivales de toutes les manières possibles et imaginables pour en arriver où elle était actuellement, ce qui expliquait sans nul doute son ascension foudroyante dans le magazine. Oui, Andreas n'était pas une femme qui se laissait marcher sur les pieds, et derrière ce visage androgyne et cette silhouette élégante se cachait une lionne aux griffes effilées qui en faisait voir de toutes les couleurs à n'importe quel concurrent. Il n'était pas illusoire et vain de la craindre, et même son sexe n'était plus un handicape du piédestal d'où elle dominait le magazine. Elle bailla, d'ors et déjà lasse de la soirée qu'elle allait passer. Non pas qu'il ne lui arrive de s'amuser en pareilles circonstances, simplement qu'elle avait passé la pire semaine de sa vie à jongler entre une poursuite judiciaire, deux contrats refusés et une adorable petite soeur qui avait trouvé amusant d'organiser une fête en son absence et celle de Jake dans son propre appartement - sans demander la permission, bien entendu, ce serait tellement moins drôle ... ! Jetant un coup d'œil à sa montre alors que la nuit tombait sur la ville endormie, elle croisa les doigts : faîtes que mon mari ne trouve pas de mauvaise surprise en rentrant ... Comme une bande de travestis, ceux que Melody avait engagé pour leur faire un strip-tease afin de fêter son retour comme il se devait. Et, quelques secondes plus tard, alors que son pied aérien touchait pour la première fois la dalle de la rue, une dizaine de paparazzis se jetaient tels des vautours avides pour la photographier sous toutes les coutures, elle et Jolene qui semblait bien perdu dans ce bain populaire. Andy, bien plus accoutumée à ce genre d'évènements, brandit son sourire à toute épreuve - la meilleure arme quand une connaissance saoule vient vous serrer la main - pour saluer du regard une salle bondée. Si elle n'était pas la plus attendue, du moins son arrivée déclencha l'effervescence de bon nombre d'invités. Une bande de piranhas qui vous déchiquetaient en mille morceaux si vous n'y preniez pas garde. Voyant que Joe ne s'en sortait pas, elle l'attrapa par la manche pour la ramener à elle et lui présenter, brillante et étincelante, les convives. En hypocrisie mondaine, elle excellait, et son talent pour la comédie animait jusqu'à la jeune photographe qui se prit au jeu assez rapidement. Déjà, elle buvait cul-sec une coupe de champagne dorée. Andreas ne put s'empêcher de remarquer « Si tu commences comme cela, tu seras saoule avant d'avoir pu faire le tour de tous les invités, ralentis sur l'alcool, tu auras tout le temps dans une demi heure. ». Malgré ses conseils avisés, elle attrapa un demi verre de whisky et en prit une gorgée, sentant sa bouche s'embraser au goût fameux de la boisson. Elle prit son courage à deux mains, s'illumina comme on enclenche le bouton ON d'une lampe et entraîna son employée à travers la foule pour lui présenter quelques têtes connues « Voici le petit-fils de Henri Cartier-Bresson, tu dois le connaître, c'était un photographe plutôt célèbre. » « Bonjour Mademoiselle Karembeu, je vous présente Jolene, c'est l'une de mes photographes. Vous travaillez toujours aussi activement pour la croix rouge ? J'admire votre engagement ! » « Adrianna ! Toujours aussi rayonnante, ma parole !? Alors, comment va la ravissante Valentina Lima ? Aussi belle que sa maman, j'en suis sûre !» c'était ça la clef, avoir un mot personnel à dire sur chaque personne qu'elle croisait, lui faire sentir qu'elle restait quelqu'un de spécial à ses yeux, même s'il ne s'agissait que d'un vaste mensonge et qu'une oreillette aurait tout aussi bien pu être cachée dans son oreille pour lui souffler ses répliques. On baisait les mains des deux jeunes femmes, on complimentait, on rougissait en réajustant une mèche faussement rebelle. Finalement et après un temps qui lui parut interminable, elle s'assit sur l'une des rares chaises qu'il restait de libre, laissant son sac sur l'autre au cas où il plairait à Jolene de la rejoindre (pour qu'elle ne se fasse pas piquer, pas pour faire passer un message qu'elle ne veut pas d'elle Arrow) pour capturer avec délectation son troisième verre de la soirée et le boire sans attendre.
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