Je courais. Cela devait bien faire une quinzaine de minutes que j’appelais un foutu taxi avec ma main et ceux-ci passaient leurs chemins jusqu’à la prochaine personne. Lorsqu’enfin un taxi s’arrêta pour que j’embarque enfin à l’intérieur de celui-ci et qu’il me conduise à mon boulot. J’avais dix minutes de retard, j’étais trempée de la tête aux pieds et j’étais certaine que mon patron allait m’engueuler. J’entrais dans le taxi quand qu’une autre personne entra aussi. Je le fusillai automatiquement du regard. – « C’est mon taxi » dis-je à l’inconnu qui était près de moi et qui affichais un sourire. N’étant pas réellement d’humeur, je regardais celui-ci avec mon regard le plus froid que je puisse avoir en réserve. « Je crois que vous êtes en erreur, c’est mon taxi » dit-il toujours avec ce stupide sourire à la con. J’inspirais et expirais l’oxygène que j’avais besoin et commençais à rigoler d’un ton léger. « Parfait, prenez ce taxi monsieur-je-me-crois-supérieur-aux-autres » dis-je en ouvrant la portière et en sortant du taxi. Je continuais de marcher lorsque je fus retenu par le bras d’une main d’homme et retourner. En face de moi, il y avait mon voleur de taxi. « Pardonnez-moi. Je vous paie un café pour me faire pardonner » commença-t-il en souriant d’un autre sourire qui me tapait moins sur le système. « D’accord » répondis-je en le suivant jusqu’au café le plus proche, j’étais déjà en retard alors cela ne servait absolument à rien que je rentre travailler. Plus la conversation avançait, plus j’avais l’impression de le connaître depuis des années. Après ce café, nous avons continués à nous parler et nous avons commencés à sortir ensemble. Je retrouvais en lui l’homme de ma vie et lui la femme de sa vie et pourtant lorsqu’il me demanda en mariage, j’acceptai. Et depuis, je me demande si je n’ai pas fais une erreur. L’amour que j’éprouvais pour Sullivan commence à se dissiper et pourtant je ne veux pas lui briser le cœur en le laissant. Et je sais qu’il est au courant de ce que je ressens envers lui.